I'm your shadow no more ◊ ft. Luu

carte d'identité
Nom de famille Wakefield.
Prénom(s) Luu, Raven.
Surnom(s) Loulou, Ptit loup, Sale pute, Gueule d’ange, bref il fait tous les registres.
Ascendance Mêlée au niveau de ses arrières grands parents. Tout le monde est sorcier dans la famille depuis.
Age 22 ans.
Date et lieu de naissance 20 Mai 1997.
Sexualité Pansexuel.
Métier Joueur professionnel de Quidditch chez les Thundelarra Thunderers.
Logement Un petit appartement en bordure de Mapple Town, au bord de la mer. Il y vit avec deux de ses frères.
Caractère
T’as définitivement la gueule de ton tempérament. Le sang chaud, un sourire au wattage éblouissant, une grande gueule et sans grande surprise, un tempérament aussi bien forgé qu’un cognard. C’est pas vraiment surprenant, au final. T’es un gosse d’une famille nombreuse, t’as donc forcément eu à composer avec la jalousie, les compromis, les disputes, les bagarres, et aussi avec beaucoup de solidarité. T’es fait pour être un leader, c’est dans ton sang, codé dans ton ADN. T’es une bête de scène, t’aimes les regards, t’aimes le flirt, t’aimes les gens. Mais y’a aussi ce côté un peu brut de décoffrage quand t’es pas en train de coller un sourire sur la trogne de tes frères ou de tes potes. Un truc qui te bouffe parfois de l’intérieur, comme pour effacer cette tâche d’huile qui brouille toute une partie de ta vie. C’est pas de la détresse, du moins tu t’en es convaincu. T’es juste un peu trop abonné aux poings. Mais tu le justifies aisément en disant que t’es protecteur et jaloux. Que t’as besoin de rassurer tes proches, quand en fait tu te rassures toi-même. T’es pas vulnérable non, tu sais encaisser les coups comme personne, avec une tolérance à la douleur atteignant des seuils presque terrifiants. En attestent les cicatrices que ton frère cadet t’a flanqué un jour en te disant d’aller récupérer son ballon par-dessus un barbelé. T’es con comme ça. Inconscient, insouciant et sûrement un peu trop casse-cou.

Alors au final c’est quoi qui te résume le mieux ? Ton sourire qui fait chavirer les cœurs, hommes comme femmes, t’es pas difficile tant que tu peux faire plaisir, dans tous les sens du terme. Et dans tous les sens aussi. T’es aussi un blagueur à tes heures perdues. Beaucoup trop de bonne humeur flanquée dans un corps d’adulte bâti par des années d’entraînement. T’es ce bon coéquipier loyal qui donne confiance à ses partenaires. Cet ami fiable et fidèle qui pèterai un bras ou le tien pour prouver que t’as raison ou qu’il valait mieux pas toucher à ce qui te tient à cœur. T’es ce frère généreux et mesquin, prêt à faire les quatre cent coups. T’es cet amant passionné et passionnel, faisant passer le désir de ton ou ta partenaire avant les tiens. T’es cet amour brûlant qui demande qu’à exister sans être étouffé. Ce feu insubmersible et dévastateur qui emporte tout dans son sillage. Trop naïf, trop bon, très con, mais aussi bien plus turbulent que tu veux bien le laisser voir.

T’as ta part d’ombre comme tout le monde. Tes jours sans où tu grilles clope sur clope en te souvenant de ce qui ne peut pas te revenir. A errer la nuit pour noyer ta peine, dans l’alcool ou dans un bain de sang. T’es ce type que certains veulent pas croiser dans une ruelle sombre. Ce type que les gars du commissariat de ta ville natale connaissent bien – parce qu’un jour t’as aidé Madame Francine à sauver son chat en haut d’un arbre – parce qu’une autre fois t’as fracassé la tête d’un voleur à l’arrachée – parce que t’as pas de sang-froid et que t’as déjà failli commettre un homicide quand malgré toi t’as vu rouge. C’est juste quand les images se superposent, t’arrives plus à dissocier. T’as juste ce petit truc qui tourne pas rond. Mais c’est pas grave. T’as tes frangins, ton équipe, des parents aussi frappés que tu l’es sûrement au fond. Et puis tu l’as lui. Cette étoile filante que t’arriveras jamais à attraper, même si armé de ton balai t’essaieras toute ta vie d’au moins l’effleurer. Même un instant. Même du bout des doigts. Tu veux juste y croire. Tu veux juste rêver comme quand t’étais enfant et que t’avais plus que ça. Une image sur les murs de ta chambre, un autographe que t’as chéri toute ton adolescence, un modèle, un objectif, une mission. Une obsession.

Baguette Magique
Bois Bois de rose.
coeur Poil de queue de Sombral.
longueur 26 centimètres.
caractéristiques Le manche de la baguette est d’une couleur légèrement rosée, laissant sur la longueur se dessiner les traces paraissant encore fraiches d’épines juste arrachées. La baguette est en soi plutôt rigide.
animal de compagnie
Nom de l'animal Ms. Berry.
Race Un simple ours en peluche de taille moyenne, d’un brun clair délavé par le temps.
Description physique Ms. Berry est d’une douceur sans égal. L’une de ses pattes est légèrement décousue, mais le tout dans le tout, on sent que Luu a dû en prendre soin toute sa vie. Elle n’a vraiment rien de spécial.
Description moral Meilleur doudou du monde ? Un petit quelque chose de rassurant.
questions en plus
Miroir du Riséd Voler aux côtés de son idole.
Amortentia La poudre, l’odeur du bois, Ms. Berry.
Patronus Un chat.
Epouvantard Une ruelle sombre, des ombres s’approchant.
Riddikulus Les éclats de rires de ta fratrie.
don / créature / capacité Aucun.

Follow the brightest star.
Son histoire n’a vraiment pas grand-chose de compliqué. Luu est l'avant-dernier d’une fratrie de cinq fils. Sans aucune hésitation, on peut dire qu’ils sont liés comme les cinq doigts d’une même main. Ils ont grandi fourrés ensemble, continuent tous les week-ends de passer voir leurs parents le temps d’un déjeuner, d’un film ou d’un dîner. Une famille soudée, en somme. Comme beaucoup de leurs semblables dans les campagnes plus reculées d’Australie. Eux sont nés à Mapple Town et y ont vécu toute leur vie. Un petit coin de paradis pour les sorciers, ce que les Wakefiled sont de père en fils depuis maintenant trois générations. Et leur mère est aussi une pâtissière hors pair. Et un mage qu’il ne vaut mieux pas trop asticoter. Ça, tous les enfants Wakefield vous le diront.

Alors qu’est-ce qui distingue Luu dans tout ça ? Il n’a jamais été le plus brillant à l’école avant ses onze ans. En réalité, c’était surtout un brave gosse casse-cou qui ne tenait pas en place. On l’a même diagnostiqué hyperactif et gavé de médicaments. Une idée qui ne le mena pas bien loin, mais on y reviendra. Alors Luu, c’est quoi sa petite histoire ? Celle d’un gosse qui ne s’arrête jamais de courir et faire des pieds et des mains pour impressionner ceux qui l’entourent. Alors pensez-vous, quand il est entré à l’académie de magie… Il s’est passionné pour le quidditch. Un an, puis deux, et à l’âge de quatorze ans il sucre la place de capitaine de l’équipe des Goanna à un étudiant en dernière année. Oui, il était vraiment si doué que ça.

Le souci c’est que ça lui a attiré des ennuis. Et ça, c’est la seule partie d’ombre à son histoire. Vraiment. Il a juste le souvenir de sa mère qui pleurait d’inquiétude sur son lit à l’hôpital, et aucun souvenir des dernières semaines passées. Ça ne lui est jamais revenu. Tout ce dont il garde la trace de cette période, ce sont des cicatrices et un arrêt complet de son traitement contre l’hyperactivité. Et aussi une dérogation exceptionnelle pour passer ses examens de fin d’année à distance le temps de récupérer physiquement.

Alors à ce petit Luu privé de tout, il lui reste quoi ? La télévision. Des magazines. Et lui. L’idole montante des stades de quidditch. Emmett Anderson, un faucon brisant toutes les défenses. Le roi ailé d’Australie. Un homme, une star, un maître en la matière. Et Luu, du haut de ses presque quinze ans, redécouvrait son amour pour le quidditch. L’année qui suivit, il redoubla d’efforts et parvint à maintenir sa place de capitaine d’équipe. Il a même réussi à passer en compétitions professionnelles à seize ans. Cette même année où enfin, pour son anniversaire, ses parents lui avaient offert une place pour un match où les Woollongong Warriors jouaient. Emmett venait d’entrer dans l’équipe depuis peu, brillant de mille feux sur son magnifique balai dernier cri. Ce jour-là, Luu a rencontré son idole et crut mourir de bonheur.  Un autographe fermement serré contre son torse adolescent, le cœur battant la chamade. Et la promesse d’Emmett, ébouriffant ses cheveux, qu’ils se rencontreraient un jour dans un stade professionnel.

Il n’avait pas fallu plus à Luu pour tout donner et se défoncer chaque jour un peu plus. Des entraînements rigoureux, s’entrainant à l’aide des vidéos d’Emmett disponibles sur internet pour saisir ses stratégies, ses bottes secrètes, sa perfection. Ses frères l’ont un peu pris pour un fou, un obsédé de la première heure. Mais quelque part, c’était un nouveau souffle, une nouvelle réalité rien qu’à lui. Rien qu’à Luu.

Personne ne fut vraiment surpris lorsqu’en quittant le château de Tjukurpa il s’adonna corps et âme à sa passion. Volant plus que de raison, défendant ses bases et inscrivant ses prouesses dans le domaine professionnel chaque jour un peu plus. Puis un jour, du haut de ses vingt ans, il a eu l’occasion de demander à intégrer les Woollongong Warriors. Aux côtés d’Emmett. Un rêve à portée de main, c’est tout ce qu’il se disait. Vivre la gloire près de son maître, que pouvait-il décemment demander de plus ? Oh, peut-être simplement de ne pas être rejeté. Mais quelque part il avait pris la nouvelle avec un optimisme fleurissant. L’entraîneur avait été encourageant. Promettant à Luu que d’ici quelques années, lorsqu’il aura forgé ses propres expériences chez les plus grands, il pourrait rejoindre leurs rangs. Qu’il pourrait voler aux côtés de son héros. Enfin, ça, on ne le lui a pas dit. Mais Luu l’avait pensé tout fort.

Est-il réellement étonnant que par la suite, un peu moins de deux ans plus tard, Luu ait rejoint l’équipe des Thundelarra Thunderers ? Oui, il se mettait en compétition directe avec son idole. Mais au final, il s’était simplement promis de voler avec lui. De voir de lui-même, de ses propres yeux, de vivre l’expérience de voler aux côtés d’Emmett Anderson. Juste une fois. Ou plusieurs fois. Vraiment, il était juste trop excité à l’idée qu’enfin, son plus grand rêve se réalise.

Ce qu’il n’a pas vu venir, malheureusement, c’est que son enthousiasme ne serait pas si bien accueilli ni par son mentor spirituel, ni même pas les seniors de l’équipe des Thundelarra Thunderers. Mais ça, c’est encore une autre histoire…