Ma liberté s'écrit famille. ft Nym

carte d'identité
Nom de famille WAKEFIELD, que j’arbore fièrement aux côtés de mes parents et de ma fratrie.
Prénom(s) Alors là, je vous préviens, le premier qui mouche, je le stupéfix… Nympheas, de mon premier prénom. Et comme cela n’était pas suffisant, j’ai hérité de Orphée en second prénom.
Surnom(s) Nym (à prononcer [Nime]). C’est ainsi que je me présente, que les gens me connaissent. Nym c’est moi, en entier. Nympheas, ce n’est qu’un nom pour les administration.
Ascendance Mêlé, même s’il n’y a que des sorciers sur la génération de mes parents. Pour être franc, ça ne me fait ni chaud, ni froid.
Age 25 ans, le quart du siècle, un tournant dans ma vie, peut-être ?
Date et lieu de naissance 5 avril 1994, le jour où cet incroyable Kurt Cobain est mort.
Sexualité Bisexuel complètement assumé, même si mes proches diraient plutôt volage.
Métier Éthologue, je suis spécialisé dans le comportement des animaux magiques.
logement Je suis revenu sur un coup de tête alors j'ai fait les yeux doux à mes frangins pour un coin de canapé et un oreiller.
Caractère
« Je suis un baroudeur. Irrévocablement et irrémédiablement voyageur dans l'âme, je me considère comme sans attache, aussi libre que le vent. » C'est un peu la phrase d'accroche que je sors pour me présenter et dans le fond, ce n'est pas complètement faux. Je suis un grand indépendant, toujours parti en vadrouille, jamais là où on m'attend. J'aime ne pas me fixer de planning ou d'objectif trop précis et je me laisse presque toujours voguer au fil de mes envies et pensées. Souvent, je finis par arriver à mon but, mais par le chemin que personne n'avait envisagé. Ce trait de caractère a développé en moi une autonomie et une aisance dans l'inconnu que beaucoup me jalousent et que certains appellent du bagout. La vérité, c'est que l'inconnu me fait frissonner et me rend vivant. L'adrénaline est ma drogue.

« Nymphéas est si sensible, tellement protecteur et aimant. » Ça, c'est maman... De toute façon, il n'y a qu'elle pour se borner à m'appeler par mon prénom complet, et c'est la seule qui arrive à le prononcer avec tant d'amour à mes yeux. Ma mère a raison, je suis très attaché aux liens familiaux. Mes frères, mes parents, sont les perles de ma vie, bien plus chères à mes yeux que toutes les pierres précieuses que j'ai vues lors de mes voyages. Il en va de même, à moindre échelle souvent, avec mes proches, ceux qui ont dépassé la barre des 6 mois de fréquentation j'entends. J'aime prendre soin de ceux que j'aime, même si je le fais parfois maladroitement. Si quelqu'un souffre, je le défendrai coûte que coûte. Si on me demande une sérénade, je chanterai faux pour leurs sourires. Je m'oublie complètement quand il s'agit de ces proches, leur bien-être étant plus important que tout le reste.

« Nym ? Il est si mystérieux... si exotique... », ça, c'est sûrement une de mes relations à venir. À moins que ce ne soit celle en ce moment ? En tout cas, c'est ce qui attire souvent les gens chez moi. Est-ce mes cheveux sombres ou mes yeux encore plus ténébreux ? Peut-être l'expression souvent fermée que j'affiche quand je me perds dans mes pensées ? En tout cas, je sais que c'est quelque chose qui plait et dont j'use. Ohlà, je vous vois venir ! Je ne suis pas un sale con, ok ? J'ai eu de nombreuses relations, homme ou femme, d'ailleurs, mais je les ai aimés, tous, pour ce qu'ils étaient. C'est juste que lorsque ça tire en longtemps, l'intérêt s'estompe et je préfère nous redonner notre liberté avant d'avoir les ailes coupées. Et, assez surprenamment (pour vous, j'entends) je suis extrêmement fidèle. Jamais je n'irai voir ailleurs tant que je suis engagé dans une relation.

« Nym le sang chaud, c'était son surnom à la fac ! », ah, les années d'études... La dure réalité de la vie en groupe et de mon caractère parfois lunatique. Je suis pas complètement changeant en termes d'humeur, mais quand je suis levé du pied gauche, il en faut peu pour venir me chercher. Quand on s'en prend à ma famille aussi. Ou quand on me provoque en face... Bon, ok, parfois je m'échauffe un peu vite. Je suis pas un grand bagarreur, qu'on se le dise, mais si on me cherche, je mets un coup bien placé pour calmer les ardeurs de l'autre, et je reprends ma route. Ça a laissé quelques souvenirs en tête à des "copains" d'études, visiblement. Sinon, on m'appelait aussi comme ça parce que j'ai tendance à m'emballer, mais alors vraiment TROP vite. C'était qui le frangin qui hurlait à plein poumon aux premiers matchs de quidditch du petit ? C'était qui l'andouille qui passait un savon au plus vieux quand il rentrait à pas d'heure alors que maman se faisait un sang d'encre ? Ouais, souvent, je laisse une sacrée image aux gens qui ne me connaissent pas. Allez savoir pourquoi.

« J'ai mal... Nym', je t'en prie. Je t'aimerai toujours », la pire phrase qu'il m'ait été donné d'entendre. Celle de l'homme que l'on aime plus que tout et qui part sans qu'on puisse le retenir. Ça, c'est la face cachée de la lune. Les cauchemars qui me hantent la nuit et m'ont poussé à être encore plus hyperactif, insomniaque. C'est la déchirure intérieure qui pisse encore le sang et qui se gangrène petit à petit. L'exception qui m'a prouvé pourquoi je ne voulais pas être sérieusement en couple... Il vaut mieux être libre que souffrir par amour. Et c'est comme ça que je stoppe toutes mes relations dès qu'elles deviennent trop sérieuses. Ou que je reste à l'autre bout du monde le temps que le chagrin parte. Ce qui fait que je fais tout à 100%... parce qu'au fond, j'ai peur de regretter ma vie.

Baguette Magique
Bois Pin
coeur Poil de demiguise
longueur 28 cm
caractéristiques C’est ma seconde baguette (la première ayant été cassée lors de ma première mission en Afrique), elle est en bois presque blanc, avec un liseré plus foncé. C’est clairement l’extension de moi-même, fendant l’air et souple, elle réagit même à mes sorts informulés avec brio.
animal de compagnie
Nom de l'animal Véga
Race Loup d’Astrum, race magique de loup polaire.

Spoiler:

Description physique Véga ressemble physiquement à un grand loup. Il reste cependant plus fin que ses congénères du même âge et affiche une jolie couleur gris-bleuté (bleu de prusse, dirait ma mère) et une crinière fournie un peu plus claire. Uni sur le corps, comme le veut son espèce, il affiche un marque rectiligne sur la face, de la couleur de sa crinière.
Concrètement, pour des non-connaisseurs ou des non-mages, il ressemble à un mix étrange entre un chien touffu et un loup, ce qui est bien utile pour rassurer ceux qui croisent sa route !
Description moral Véga est et reste avant tout un animal sauvage élevé par la main de l’homme. Craintif de nature, il est très collant avec ceux qu’il accepte mais également très long à apprivoisé. Animal très calme, il se fait souvent oublié si l’on omet ses grands yeux clairs qui vous suivent du regard, couché dans un coin de la pièce. Il a ses petits moments de jeu, entrecoupé de longues poses, d’instincts de chasse et de curiosité dûe à son jeune âge.
Louveteaux, Véga a été attaqué par le chef de meute et laissé hors de la meute. C’est Dan, un sorcier sibérien, qui l’a trouvé, nourri et soigné. Une complicité magnifique s’est forgée entre eux, et quand je me suis moi-même immiscé dans la vie du jeune homme, Véga a appris à me connaître tout en se tenant loin de moi. Ce n’est que quelques mois plus tard, lorsque Dan est parti que le lien s’est créé. Véga, comme moi, se laissait dépérir et les hommes du camp n’arrivait pas à l’approcher. Ma cheffe est venue me secouer les puces et me demander d’essayer à mon tour de sauver l’animal et, incroyablement, il a accepté ma présence. Depuis, il ne me lâche plus, alors j’ai fait une demande officielle de détention d’un animal sauvage, classé non-dangereux.
questions en plus
Miroir du Riséd Une main accrochée à la mienne, je ne peux pas distinguer la personne à qui elle appartient mais je sens son amour, et à nos pieds, un bambin dans un couffin qui tend les bras vers moi. Une famille… la mienne.
Amortentia La fleur de monoï, le jus de cramberries et la cire d’abeille.
Patronus C’était un renard, et puis j’ai rencontré Dan et Véga et désormais, mon patronus a évolué pour devenir un loup.
Epouvantard Le corps de Dan, désarticulé et froid sur le sol, qui se relève peu à peu pour me montrer du doigt.
Riddikulus C’est un pantin de bois qui danse des claquettes.
don / créature / capacité Sorts informulés

Si le bonheur c'est avoir quelqu'un a perdre... alors je ne veux plus être heureux.
« Nymphéas ! Attends, ne bouge pas, je vais chercher ton père.
-Je...
-Tu veux un jus de cramberries au passage ? »

Ma mère est si heureuse que je hoche la tête en la laissant partir vers la cuisine. Ma valise à mes pieds, Véga caché dans le hall, même si je vois le bout de sa truffe par dépasser de la porte pour me surveiller, je regarde le salon qui n'a pas changé du tout pendant mon absence. Les mêmes meubles, la même chaleur, les mêmes restants de vie de famille. Les plus beaux souvenirs de ma vie sont ici... et surtout rassemblés dans le bahut. Il y a la collection de photo des 5 frères de la fratrie, les bibelots trouvés, les cadeaux offerts à mes parents. Notre vie en un meuble, et qu'est-ce que je l'aime ce meuble !

Nos photos de naissances sont amusantes. D'abord l'aîné, seul dans son berceau. Puis moi (eh oui, je suis le second, même si on me prend pour l'un des plus jeunes parfois), avec mon frère à côté du berceau. Et ainsi de suite à chaque nouvelle naissance, sauf que le nombre de marmots autour du nouveau venu est croissant et à différents stades d'avancement. C'est adorable, il n'y a pas d'autres mots qui me viennent en tête.

S'en suit une tonne de clichés de la fratrie, de la famille plus généralement. À la maison, en vacances, toujours fourrés les uns avec les autres. Une complicité extraordinaire pour beaucoup, mais totalement indispensable pour moi. Si je ne les avais pas eus, je pense que je serais un tout autre homme aujourd'hui et c'est l'une de mes plus grandes peurs. Malgré l'angoisse de louper ma vie, j'aime ce que je suis devenu, et je trouve en eux la foi de ce que je voudrais devenir.

Ensuite, le cadre avec une photo en solo de chacun de nous, le jour de l'entrée à Tjukurpa. Goanna pour moi, avec cette mine rêveuse, un peu coincée, sur le visage et ma première baguette entre les doigts. Elle m'a suivi un moment, la baguette de saule tortueuse qui m'avait choisi à l'époque. Ça a toujours été un peu difficile de m'en servir pleinement, comme si elle percevait les doutes en moi ou qu'on ne parlait pas totalement le même langage, mais elle m'a bien servie... jusqu'à ce qu'un eruptodon l'écrase alors que j'étais sur son trajet pour rejoindre sa belle. On ne m'y reprendra plus.

Il y a une photo d'une partie de quidditch que j'ai toujours énormément affectionné. Je n'ai jamais joué dans l'équipe de ma maison, mais j'ai toujours adoré volé sur un balai. Je n'avais pas la motivation pour m'investir dans ce sport comme Luu l'avait. Aujourd'hui encore, j'aime beaucoup voler et me sentir libre, mais ce que j'adore par-dessus tout c'est le voir lui, voler. Luu est un oiseau sans cage, le voir est l'incarnation d'une émotion pure.

J'ai fini ma scolarité en travaillant pile ce qu'il fallait pour rendre fiers mes profs et mes parents. Ayant toujours eu des facilités pour maîtriser les matières à gros coefficients, j'ai pu profiter de mes années d'études en restant dans la tête de classe ! Il parait que je suis vif d'esprit pour ce genre de choses. En tout cas, quand le lycée s'est fini pour moi, je savais où j'allais. Les créatures magiques étaient une certitude, voyager encore plus.

J'ai suivi pendant 3 ans une formation spécialisée dans les créatures magiques à l'université de Tjukurpa et en parallèle, je prenais des cours du soir en éthologie moldus. Ça se voit, d'ailleurs, sur les photos j'ai toujours des cernes pas possibles. C'est également à partir de cette période que j'ai commencé par avoir des relations un peu plus sérieuses. Et c'est également là que mes parents et mes frères ont découvert (en même temps que moi, il faut le dire) que j'étais complètement libéré sur ce point. Il y a d'ailleurs quelques photos où je suis avec un garçon différent, ou une fille encore plus unique.
Je ne sais pas vraiment si ils l'ont tous pris aussi bien que je le crois. À vrai dire, le fait que je le vive sans aucun problème, sans drama, a peut-être aidé à faire passer la pilule. À moins qu'on ne me dise pas tout ?

C'est a 21 ans que j'ai eu l'opportunité de ma vie. Mon professeur de biodiversité de l'environnement, intervenant à l'université quand il n'était pas sur les routes, m'a proposé de le suivre dans un projet en Afrique. Je n'ai même pas réfléchi plus que ça. C'était COMPLÈTEMENT ce que j'attendais. Je l'ai suivi une semaine plus tard, avec l'accord de mon département de valider les autres matières par équivalence. Et c'est le début de mon roadtrip !

À partir de là, les photos de moi en famille sont un peu plus éparses. D'abord parce que je ne repassais que quelques semaines par an à Mapple Town, mais aussi parce que tout le monde a commencé à suivre son propre chemin. Les photos où j'apparais sont plus souvent les selfies enchantés que j'envoyais comme carte postale à mes proches. Une tous les deux mois, parfois plus quand on changeait de coin. Et ma mère les a toutes gardées visiblement.

La rupture me parait alors brutale, alors que mes yeux repassent sur les souvenirs de mes voyages. Afrique, Pérou, Amazonie, Europe de l'Est... Puis brusquement, les photos sont remplacées par des cartes postales de moins en moins dynamiques, de plus en plus impersonnelle. La Sibérie... Mon coeur se sert.
La Sibérie, c'est mon dernier voyage en date. Nous y sommes allés pour observer la cohabitation entre lemming et zibeline, et nous sommes tombés sur une meute de loups d'Astrum et sur Dan. Un local, passionné par ces canidés, qui leur avait dédié sa vie et qui est devenu notre guide sur place. Dan et son sourire immense, ses yeux aussi clairs que l'eau sous la glace du Grand Nord, la chaleur de ses mains. Nous nous sommes rapprochés, rapidement et pourtant cette fois-ci je n'ai pas eu peur. Dan a dépassé la barre des 6 mois fatidiques avec aisance, et je me voyais déjà le ramener en Australie. Sauf que Dan n'est jamais revenu avec moi sur notre île familiale... il n'est jamais revenu de sa dernière sortie pour surveiller les louves sur le point de mettre bas. On venait de se prendre la tête, pour une broutille dont je me souviens plus. Ma peur de l'engagement peut-être. J'ai dit des horreurs pour me protéger... J'ai vu à son regard que je l'avais blessé mais malgré tout, il m'a répété qu'il m'aimait et il est sorti pour me donner de l'air.
Il n'est jamais revenu. Il a fait une mauvaise chute, nous ont dit les locaux, et qu'on ne retrouverait pas le corps. Il y avait quelques éclats de bois, de raquette mais ils avaient raison. Dan n'était déjà plus là. Comme ça, juste avec un point au bout de son histoire.

À partir de là, ça a été le chaos dans ma tête. Un merdier sans nom... ou si, avec un seul nom. Dan. J'aurais pu me laisser mourir, mais la meneuse du projet, qui avait bien vu notre relation, ne m'a pas laissé m'effondrer. Il faut dire que dans le froid de la Sibérie, on ne peut pas se le permettre non plus. C'est comme ça qu'elle m'a demandé de m'occuper de Véga, le Loup d'Astrum que Dan avait nourri et élevé par lui-même. Sans que je ne le comprenne, le loup qui se laissait mourir a accepté ma présence, puis de manger de ma main. Un jour, je me suis réveillé avec sa masse de poils ondulés contre le visage, et depuis, il ne me quitte plus. Et lui, au moins, j'ai pu le ramener avec moi.

Et me voilà, dans le salon de mes parents. L'expédition en Sibérie s'est finie il y a quelques jours, après plus d'un an loin de tout le monde. Dan n'est plus a mes côtés depuis 187 jours. 6 mois et son visage me hante toujours.

« Nym ! Viens-là mon fils ! Mon père me serre contre lui puis se recule d'un pas. Je suis content de te voir de retour, combien de temps restes-tu cette fois ?
-Un moment, je crois. Je lui souris doucement. J'ai rejoint le projet de mon ancien prof, sur les coraux de la Grande Barrière. Ça commence dans quelques mois, mais je pense que je resterai vivre en ville.
-Oh ! Je vais préparer ta chambre Nymphéas...
-Non, maman, je me suis arrangé avec Luu, il m'hébergera le temps que je trouve un petit pied-à-terre, ok ? »