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Si alguno soñó conmigo, tal vez gritando se despertó - Adnae Stroeme [Terminé]

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Adnae STROEME
Adnae STROEME
Adnae STROEME
Monde - Moldu
Mar 11 Juin - 21:39
Messages : 3
Points : 25
feat : Ciri - The Witcher
Métier / Options / Orientation : Chroniqueuse radio et ancienne plieuse d'avions en papier

Carnet du sorcier
Ascendance:
Patronus:
Baguette Magique:
Monde - Moldu
Adnae Lucia STROEME
ft. Ciri - The Witcher

carte d'identité
Nom de famille Stroeme
Prénom(s) Adnae, Lucia
Surnom(s) Astra (son nom radiophonique), Nae, Nana
Age 28 ans
Date et lieu de naissance 28 Septembre, Marcaraibo
Sexualité Hétérosexuelle
Métier / occupation Chroniqueuse radio
logement Un petit appartement dans le centre ville
Caractère
« - Adnae, c'est un peu comme un petit sablé fourré : elle donne l'impression qu'on va s'étouffer ou se casser une dent mais quand on la connaît un peu mieux, il y a une deuxième couche à l'intérieur toute fondante et délicieuse !
-Mais non, idiot ! Les sablés, ça ne présente pas spécialement bien. Non, non. Elle est plutôt comme une tarte au citron meringuée, elle présente très bien, elle donne l'impression d'être toute douce et toute sucrée mais en fait elle est piquante et plutôt acide.
-Oui mais attention, tout de même, elle reste raffinée comme une nougatine à la framboise. Elle a étudié l'Histoire de l'Art, quand même.
-Il existe une histoire du lard ?
-Mais peut-on être décidément si tarte sans le faire exprès ?
-Alors, justement, en parlant de tarte, ma consoeur aux fraises et moi-même protestons. Nous nous sommes mises d'accord avec les quiches pour qu'on arrête de nous associer à l'idiotie. Nous avons un certain nombre de revendications dont on aimerait vous fairt p...
-Une autre fois ! Pour l'heure, ce qui nous intéresse, c'est de savoir quelle pâtisserie est cette drôle de chose ! C'est un petit relan de café, ce côté un peu trop fort en bouche, parfois ? »

-Et là, j'hésite entre parler du tiramisu ou de l'éclair au café mais le tiramisu je ne sais pas trop sur quoi rebondir et l'éclair j'ai peur de devoir faire des allusions sexuelles et ça serait un peu gênant.
Je la regarde par-dessus les feuilles qu'elle m'a données à lire et un peu par-dessus la monture de mes lunettes. J'ai un peu de mal à m'imaginer que c'est cette jeune femme en jean et chemisier noirs, joliment maquillée et toujours très polie, qui me demande toujours comment je vais plus pour savoir la réponse que pour éviter mes questions, qui a écrit ça. Certes, je savais déjà qu'elle était chroniqueuse radio en Italie pour une station culturelle et j'avais cru comprendre qu'elle avait un bagage universitaire chargé, mais je ne me serai pas attendu à ce qu'elle donne dans l'absurde voire le potache.
-Vous avez sérieusement mis ça dans votre CV pour la radio locale ?
Elle hausse les épaules avec une élégance irréelle.
-Le CV est une hypocrisie nécessaire, autant montrer qu'on le sait et qu'on est prêt à y mettre un peu du sien. Je postule dans les médias, il faut bien que je me démarque.
Pragmatique, peut-être un peu cynique mais ça n'a jamais tué personne.
-En tous les cas, j'aime bien. Et vous savez pourquoi ? Parce que ça veut dire que non seulement vous vous êtes remise à écrire mais vous n'avez pas abandonné votre amour pour la cuisine. J'attends toujours que vous rameniez des amaretto !... D'ailleurs, en parlant d'Italie, et vos rêves ?
-Joli, docteur ! J'ai presque failli ne pas la voir venir ! Eh bien figurez-vous qu'ils ne reviennent quasiment plus. Je me rends compte que maintenant que je suis partie de là-bas et que je suis prise par mon quotidien, je me sens de moins en moins angoissée. Je dors de mieux en mieux et je commence à trouver la vie ici vraiment sympa.
-Bien. Je ne vais pas insister, alors, parlons d'autre chose. Comment vous vous sentez par rapport à vos entretiens... ? »
A la sortie de la séance, après une chaleureuse poignée de main, quand elle se retrouve à descendre l'escalier, seule dans la grande cage silencieuse, des flashs lui remontaient du fin fond de la culpabilité d'avoir, encore une fois, menti. Les rêves n'étaient pas partis, elle ne savait pas s'ils partiraient jamais et son psychiatre au même titre qu'elle savait très bien que ce n'était pas en mentant que les choses s'arrangeraient. Elle avait beau se dire que les images étaient venues après la révélation d'une potentielle menace sur sa vie à cause de son fiancé, elle ne parvenait pas à s'en convaincre pleinement, et la cicatrice qui ne partait pas sur sa joue n'était pas là pour la conforter en ce sens. Pourtant, elle était persuadée qu'elle n'avait pas pu se mettre en l'air toute seule à moto, même dans ce virage un peu serré. Il y avait quelqu'un qui l'attendait, une grande silhouette qui s'était mise en plein milieu du passage. Soit disant son casque s'était fendu -et c'était vrai- et un éclat lui était rentré dans la joue. Pourtant elle avait l'impression de sentir encore la main gantée lui attraper les cheveux et la douleur cuisante sur sa joue. Mais ce n'étaient que des rêves, une énième manière d'essayer d'oublier un complexe de plus, des angoisses dues à son départ qui faisaient surface comme elles le pouvaient. Ça ne pouvait pas être autre chose, de toute façon, non ?

« Je suis pas sûr d’être le mieux placé pour parler d’elle. Je croyais la connaître et finalement, j’me demande si c’est vraiment le cas, de plus en plus. Adnae c’est une grande gueule qui se laissera pas marcher sur les pieds et, dans le fond, ça l’aide pas mal. Mais pas toujours. J’pense qu’elle est pleine d’incertitudes, un peu comme nous tous quoi. Sauf qu’elle veut pas trop les laisser voir alors, elle se cache derrière une montage de faux défauts comme ça elle tient les gens suffisamment loin pour pas avoir peur. Et puis, elle a un cœur gros comme ça alors bon, j’pense qu’elle se loupe une fois sur deux. Elle parle fort mais au fond, c’est quelqu’un de bien. Je sais pas trop si elle planque ses peurs derrières une voix qui parle encore plus fort et qui tacle tout ceux qui bouge mais, au moins elle ne manque pas d’humour. C’est déjà pas mal. Adnae, elle était pleine de vie et toujours partante pour partir à l’aventure. Je pense qu’elle est heureuse dans sa vie aujourd’hui, de son métier, de sa situation. Qu’elle a grandi sans moi, et c’est peut-être pas plus mal. »
Monde magique
petites questions sur vos caractéristiques

Connaissance de la magie
Connaissez vous l'existence de la magie ? Non. Mon ami d'enfance persiste à me faire croire que ça existe depuis qu'on est mômes mais un jour je lui ferai comprendre qu'il n'a pas besoin de ça pour que je l'aime.
Si oui, comment en as-tu eu connaissance ? réponse ici
Comment réagissez vous à l'existence de la magie et des sorciers ? réponse ici
animal de compagnie
Nom de l'animal réponse ici
Race réponse ici
Description physique blanc, noir, gris, tacheté, rayé, a poil ras ou à poil long, donnez nous des détails !
Description moral Est-il plutôt calme, joueur, sauvage ? 
Comment vous l'avez trouvé ? Racontez nous brièvement ce que votre personnage à ressentit en trouvant l'animal et pourquoi celui là et pas un autre.
biographie
racontez nous votre histoire
citation
Il y a des jours où l'on se demande quel événement précis a pu nous amener à une situation aussi inexplicable qu'incongrue. C'est un peu ce qui m'est arrivé, je suis restée bloquée à repasser tous les évènements de ma vie en remontant absurdement loin pour trouver une explication rationnelle au fait de retrouver six bikers dans ma cuisine en train de discuter avec mon fiancé, dont un qui devait trouver plus confortable de tenir un couteau contre sa gorge. Mais puisque j'en suis à remonter le temps de façon irrationnelle, autant commencer par le début, vous ne croyez pas ?

Je m'appelle Adnae Strome. Un prénom gaélique pour un nom norvégien. En toute logique, je suis née au Vénézuéla et malgré mon physique de blogueuse suédoise ma mère est bien sudaméricaine. En tous points. Plantureuse, très brune de cheveux et de peau, le verbe haut, le caractère d'un volan en activité -instable- et le sex-appeal d'une danseuse de samba en plein carnaval de Rio. Quant à mon père, il tient plus du navet. Oh, ne vous y trompez pas, à nous deux on ferait un très bon début de pot-au-deu. Discret, toujours prêt à rendre service, attentionné et flegmatique. Pour vous donner une idée plus globale de ce qu'a été notre enfance -parce que nous sommes quatre soeurs- : mon père n'était pas souvent là mais passait le temps qu'il pouvait à nous observer pour nous connaître et ma mère passait son temps à s'inquiéter de ce que les voisins allaient penser. Résultat des courses ? Une fille aînée mariée raisonnablement à un homme tout à fait comme il faut, avec une maison comme il faut, des enfants comme il faut, une dépression comme il faut ; une benjamine qui est revenue à seize ans comme une fleur en annonçant qu'elle était enceinte et qu'elle allait se marier avec l'un de nos voisins qui avait l'âge de notre père et une autre qui refuse catégoriquement d'avoir aucune vie privée que ce soit pour que ma mère n'y mette jamais son nez. La quatrième ? Bon, deuxième dans l'ordre d'arrivée, si vous voulez bien. La deuxième n'a pas un vrai travail et surtout la deuxième est partie dès qu'elle a pu faire ses études en Europe. Et la deuxième se retrouve aujourd'hui dans sa cuisine, les mains en l'air en face de six bikers qui ne s'attendaient pas non plus à la trouver là.

Ma mère nous a pourri la vie. Qu'on s'entende, j'adore ma mère, je ne pourrais pas me rendre malade à ce point rien qu'à l'idée de la voir si je n'avais pas de sentiments à son égard et je ne pourrais jamais la remercier assez de tout ce qu'elle a pu m'apporter dans ma vie, mais c'est justement bien là que se trouve le problème : je n'ai pas besoin de la remercier, elle passe son temps à dire que l'on devrait tous le faire. Alors un peu coupés dans notre élan commun, on ne lui dit rien et c'est bien le drame de sa vie. Ma sœur Melinda et moi avons été les deux premières. En plus d'être proches en âge, nous avons été aussi très proches en éducation et en caractère. Melinda a peut-être eu la chance de savoir mieux dissimuler que moi un certain nombre de choses, comme éventuellement un talent pour la musique que ma mère m'a fait payer très cher. Voyez-vous, nous sommes toutes les deux relativemen dociles, quoiqu'en dise notre mère, et nous sommes prêtes à nous dévorer de l'intérieur et subir plutôt que mentir. Melinda est rentrée dans le moule et se mord les doigts de ne plus savoir comment en sortir et moi j'ai toujours ouvert ma grande bouche mais j'ai aussi toujours suivi les règles. Et j'ai dû vivre avec mon stress et une maladie de peau qui m'a gâché mon adolescence. Juste pour que vous ayez une idée, je suis très blanche de peau, à la base et ma couleur naturelle est blond presque blanc. Même avec si peu de coloration ma peau et mes cheveux ont décidé de perdre leur coloration naturelle par plaques entières : sur le visage, les pieds, les mains, les bras, le buste... La première qui me dit que je n'ai pas à me plaindre de mes complexes d'adolescente parce que je n'ai ni eu ni problèmes de poids ni d'acnée, je lui fais manger la quantité exacte de tubes de crème que j'ai dû utiliser pour protégr ma peau du soleil. Oui, parce que la bonne nouvelle avec ça c'est que non seulement ces parties exclusivement ne bronzent pas mais en plus elles brûlent directement. En vivant au Vénézuéla comment vous dire que j'étais un peu vouée à vivre une vie de salamandre, constamment en train de renouveler de la peau d'une façon magnifiquement vaine et inefficace au possible ; ou quand votre propre corps vous fait douter de votre bagage génétique dans la dure loi de la sélection naturelle.

Mon enfance a donc été rythmée par l'école, les cours de violon et de chant, puis de piano et de guitare et les escapades en douce avec Herm. Hercules, pardon. J'ai tellement pris l'habitude de l'appeler différemment que j'en oublie son vrai prénom. Pourtant, un prénom comme ça, ça ne s'invente pas. C'est comme Adnae, une fois qu'on s'y est fait on n'y fait plus attention mais la première fois ça surprend. Et croyez-moi quand je vous dis que ce prénom n'est pas représentatif du tout de la personne qui le porte. Quand je parle de mon grand amour d'enfance, de mon homme idéal, quand je dis qu'il s'appelle Hercules, les gens s'imaginent l'enfant d'intellectuels un peu bobo, éventuellement avec un front haut et des lunettes, toujours en bras de chemise et plein d'esprit ou une masse pleine de muscles, policier peut-être. Mais le Hercules que je connais, celui de mon enfance et de mon cœur, est bien mieux que tous ces clichés débiles. Il n'a rien de spécial, pourtant, et j'ai déjà entendu bon nombre de mes amies me le répéter, appuyer sur ce point, même et j'ai beau essayé de chercher et de me convaincre, dans ces mains abîmées, ces yeux noirs et ce sourire indéfinissable, je ne sais plus où je suis. Oh, je vous vois venir ! L'amour, ce n'est pas que l'amour physique, la passion charnelle, c'est avant tout les sentiments, la sensation qu'on ne peut pas vivre l'un sans l'autre... Je dis fi de la bien pensance et des idées reçues. L'amour c'est tout ou alors ce n'est pas de l'amour. Et quant à ne pas pouvoir vivre l'un sans l'autre, je crois que notre enfance l'a prouvé, à sa façon. Ce n'est pas compliqué, dès qu'Hercules était dans le quartier, j'étais dehors avec lui. Ça a duré jusqu'à ce que je parte pour l'Italie avec mon père. Jusqu'au divorce de mes parents, en somme. Après, j'imagine que le temps lui a fait se rendre compte que je n'étais pas si indispensable à son bien être. Ou alors il a appris à faire sans, comme moi.

Je suis donc partie à Venise avec mon père, où se trouvait son nouvel emploi. Il avait toujours eu pour projet de revenir en Europe mais ma mère sous couvert de vanter les mérites de son pays avait toujours eu peur de suivre. Et puis ils étaient tellement en désaccord à propos de tout qu'ils étaient arrivés à un point où mon père ne disait plus rien. Devoir signer les papiers de divorce fut dur à avaler pour ma mère, mais elle l'a fait avec dignité. Par contre, mon départ n'a pas été pardonné avant plusieurs années. De sa part à elle, uniquement. Je ne sais pas si Hercules ne l'a jamais fait.

Podcast en italien de mai 2012 – Venise, vendi, vinci

« Bonjour, Astra. Aujourd'hui vous souhaitiez nous parler de Venise. C'est original, ça.
-Tout à fait, Gino. Je revendique pleinement l'originalité de parler de Venise à des vénitiens car qui moins qu'eux peuvent admirer leur ville ? Qu'on se le dise, vous connaissez tous les bars et les resto potables du coin pour un prix correct, mais quand il s'agit d'y trouver un charme particulier j'ai vraiment l'impression de demander à Ginette et Robert s'ils arrivent encore à se surprendre après 30 ans de mariage et un répertoire érotique qui tient sur un timbre poste. Sur le recto, bien sûr, parce que le verso, c'est un peu trop osé. Bref, j'aimerais vous parler de Venise de mon point de vue de touriste. Bon, une touriste avec un visa long séjour et qui commence à faire couleur locale mais passons ce menu détail et allons droit au but. Pause gênante et se racle la gorge. Reprend de façon faussement hésitante Alors, Venise c'est joli. Quand on aime l'eau et les vieilles maisons, c'est une très bonne destination. D'ailleurs, c'est recommandé comme destination quand on veut faire une escapade en amoureux. Si, si, il paraît. Il paraît même que ça marche bien... Reprise du débit normalOui, enfin ça c'est pour les autres. J'ai essayé, ça ne marche pas du tout. Pourtant tout était réuni : mon amour d'enfance, l'homme de ma vie devant l'éternel (qui ne sont qu'une seule et même personne, je précise), les canaux, les gondoliers qui chantent faux une fois sur cinq mais qui chantent fort donc dans le doute ça passe, le coucher de soleil, le petit café sympa, la balade sur la plage du Lido, ma chambre mansardée qui sent le moisi... C'est pour vous dire, même moi j'y étais ! Rien n'y a fait. Je pense que j'aurais pris plus de risques en accueillant un moine carmélite chez moi et en le faisant dormir dans ma salle de bains après avoir cloué des planches devant la porte pour la maintenir fermée. Alors sur ça, je ne dis pas, ce garçon a une éducation exceptionnelle, c'est un parfait gentleman, mais s'il avait voulu m'écrire le message croyez-moi qu'il aurait eu du mal à faire plus clair. Il n'a même pas dormi sur la béquille, il a dormi tout court. Alors, oui, peut-être que c'est de ma faute, peut-être que j'aurais dû être plus explicite, ou peut-être que j'aurais dû ne pas me faire d'espoir d'entrée de jeu mais ça reste quand même drôlement vexant. Les filles autour de la table savent très bien de quoi je parle.
Tout ça pour dire -oui parce que là ça commence à faire long- que Venise est une ville formidable mais pas pour les couples. Parce que vous savez ce que c'est le pire quand tu n'arrives pas à pécho à Venise ? C'est que des couples heureux, il y en a partout. Ça roucoule dans tous les coins, même les pigeons roucoulent de façon langoureuse, Venise c'est quand même la seule ville où les pigeons ont de plus belles plumes que les vieilles. Protestation faussement outrée dans le studio, manque d'éclater de rire. A voix basse. J'aurais pas misé sur celle-là dans le genre choquant. Reprise du ton habituel. Mais j'aimerais quand même rappeler une chose à nos amis touristes -notez que j'ai de l'espoir, j'imagine que les touristes m'écoutent-, avant d'être la ville romantique que Venise est aujourd'hui suite à l'immense pub que George Sand s'est faite pour se consoler de ses amours déçues avec un minet, Venise c'était la ville des orgies. Il y avait un catalogue qui répertoriaient les courtisanes et leurs adresses, il y avait même noté le nom de leurs clients réguliers histoire de leur faire un peu de pub. C'était les lumières rouges de l'époque. Donc avant d'inviter madame à Venise pour un week-end en amoureux, la prochaine fois pensez-y et surtout pensez à moi et à ma déception que je vais m'empresser de noyer dans mon seul vrai grand amour : le vin muscat.
-A consommer avec modération, bien sûr. Et vous retrouve demain en forme, j'espère. »

Podcast en italien du 20 décembre 2013 – La pulce d'Acqua

« [Gino]-Bonjour, Astra. Aujourd'hui vous vouliez rendre un hommage.
[Invité]-Je me permets de vous interrompre, mais j'ai écouté l'émission avant de venir vous voir, évidemment et je la trouve formidable.
[Adnae]-Oh, c'est pas souvent qu'on me le dit, ça. Merci.
[Giacomo]-Elle est plus agréable à regarder qu'à écouter, par contre. Je plaide coupable, je l'ai mal éduquée.
[Invité]-C'est vrai, elle est aussi belle que ne l'était la Castiglione à son époque.
[Gino]-J'espère pour elle qu'elle finira mieux, quand même.
[Adnae]-Oh, hanter la future boutique d'un bijoutier de talent, c'est pas mal. Bon dans mon cas ça serait Moucheron mais bon...
[Gino]-On commence ?
-Oui ! Pardon ! Un hommage donc, tout à fait, Gino. Certains d'entre vous autour de cette table le savent déjà mais pour les auditeurs qui n'auraient pas survécu à ma chronique sur les origines de l'opéra dans sa forme moderne et notre invité, je poursuis actuellement des études d'Histoire de l'Art et avant ça j'ai fait des années et des années de conservatoire. J'ai plutôt une formation de musicienne à la base, et je suis arrivée derrière ce micro pour le coup complètement par hasard. Pourquoi je vous raconte ça ? C'est parce que notre invité du jour est une sorte de héros pour moi. Il a quand même fait des disques et des concerts de musiques médiévales en italien. Des vrais concerts, dans des vraies salles, on ne parle pas d'une vague représentation vite fait dans une salle de conservatoire devant des étudiants ou dans des églises perdues au fin fond de la cambrousse. Mais au-delà de son succès, je suis vraiment une admiratrice de son travail et ce depuis longtemps. Pour vous dire, ses chansons ont même contribué à mon apprentissage de l'italien. Quand toutes les filles rêvaient qu'on leur chante « Ti amo » sous leur fenêtre comme l'aurait fait Roméo s'il avait été un jeune homme sans imagination de notre époque, j'avais envie qu'on m'invite à danser sur « Cogli la prima mela » jusqu'à ce que je ne sente plus mes jambes. Quand je prenais des cours de chants lyriques et qu'on me félicitait pour mes efforts et ma technique, secrètement j'admirais sa manière simple et efficace de chanter, la manière de faire vivre chaque mot, chaque phrase, d'y mettre du sens sans en faire trop. Parce que la musique ce n'est pas que de la performance ou du divertissement, c'est avant tout de l'émotion, du plaisir, une sensation intérieure que personne d'autre ne peut vivre à notre place. Et les adolescents de mon âge ne comprenaient pas pourquoi j'aimais autant des musiques aussi éloignées de ce qui passait à la radio, mais mon père et moi nous comprenions parfaitement sur ce sujet. Car oui, c'est mon père qui m'a donné ce goût pour la musique et qui m'a fait découvrir à peu près 50% du répertoire que je connais à ce jour, mon père encore qui m'a transmis sa passion pour l'histoire de l'Art et de la vie. Mon père est très fier qu'aujourd'hui je sois assise dans le même studio que vous, à faire une chronique sur vous et à ce titre il m'a demandé d'être un peu plus gentille que je ne le suis d'habitude à cette heure tous les jours à ce micro. Et puis il m'a demandé aussi de faire quelque chose que je n'ai encore jamais fait à la radio. Récupère sa guitare à côté d'elle et se prépare. Souffle légèrement. J'espère que les réglages sont faits correctement, sinon ça va être ridicule. Chers auditeurs, cher invité, aujourd'hui donc je vous propose une version accoustique d'une chanson que j'adore... Bon je vais me lancer sinon demain on y serait encore.
Commence à jouer La pulce d'Acqua et chante en italien, version raccourcie.
[Gino]-Eh bien, Astra ! Vous nous avez caché ça depuis tout ce temps ! Qu'en pensez-vous ?
[Invité]-Ecoutez, c'est toujours un tel plaisir d'entendre ses productions jouées et chantées par une autre personne, encore que je dois dire que ça ne m'arrive pas souvent mais c'est remarquable... Je devrais peut-être commencer à me faire du souci.
[Gino]-Oh, vous avez encore de quoi faire, je pense. Et puis vous, Astra, on va commencer à vous exploiter un peu plus, je crois. Les étudiants, ça a du temps libre, non ?
[Adnae en riant]-Je savais bien que j'aurais pas dû le faire.
[Gino]-Mais si, ce fut un plaisir. Et à demain, comme chaque jours. »

Podcast en italien du 30 août 2016 – Belladonna

« -Bonjour, Astra. Aujourd'hui, vous voulez éclairer notre lanterne sur une phrase mystérieuse.
-En effet. Aujourd'hui j'aimerais revenir sur une phrase que j'entends souvent à la maison et que je ne comprends décidément pas. Pour vous remettre dans le contexte, je vis dans un immeuble qui a outre ses caractéristiques architecturales la chance d'abriter Roberta, ma vieille voisine à qui je fais les courses parce que le septième étage sans ascenseur -et non, je n'ai pas besoin de finir cette phrase, Giacomo si vous dites quoi que ce soit je vous fais manger mon brouillon- et qui me fait la cuisine. Pas Giacomo, Roberta, du coup. Même si je suis sûre que Giacomo aurait des qualités culinaires si sa femme lui laissait approcher la cuisine. Venons-en au fait. La phrase que j'entends toujours à la table de Roberta c'est « Mange que tu vas être una bella donna ! ». Autour de la table je vois quelques personnes qui auraient capitulé devant la lourde réflexion qu'il faut pour comprendre cette sentance nébuleuse, mais moi, j'aime bien comprendre alors je me suis renseignée sur ce qu'était une belladonna. Eh bah j'ai pas mieux compris ! D'après mes recherches, la belladonna c'est une plante avec des baies très noires et qui peuvent être très toxiques. On l'appelle aussi entre autres cerise du diable, herbe empoisonnée, mandragore bacifère, morelle furieuse, morelle perverse ou permenton. Alors je n'ai rien à dire sur la dernière appellation, on peut sans doute être un permenton respectable et faire une très belle paire avec un bon Cyrano ce n'est juste pas très pratique pour se rouler des pelles, autant j'ai un doute sur les autres. La nourriture m'aurait-elle vraiment rendue furieuse ou perverse -au cas où ça vous intéresse je suis hyper sensible aux aphrodisiaques en tous genres, deux fraises, un peu de gingembre, une rasade de champagne et je vous fatigue un régiment-soit, de toute façon j'essaierai de vous démontrer le contraire, maintenant c'est trop tard ; par contre, la nourriture peut rendre une femme toxique ? Alors cela dit si vous avez un ophtalmologiste dans la famille, être une belladonna, de sa part, c'est un compliment. Si, ça sert aussi pour les fonds d'oeil donc j'imagine que ça doit être positif quand tu fais ce genre de métiers. J'ai lu aussi les effets, du coup, parce que la cerise du diable, ça m'a quand même mis la puce à l'oreille... oh bah pas de quoi fouetter un chat ni traire un crapaud, hein : nausée, vomissements, sécheresse des muqueuses, des crises de délire, des troubles de la vision... Un bon vieux coup de foudre, quoi. Toujours est-il que ça ne m'a pas avancée dans ma tentative de comprendre Roberta et son « Mange que tu vas être una bella donna ! ». Je sais bien que l'on est ce que l'on mange, mais je ne me doutais pas que la nourriture pouvait transformer les femmes en plantes, ce qui me fait réfléchir sur le bien fondé, des régimes : peut-être tout simplement une manière de repousser l'échéance avant de se transformer en ficus ? D'ailleurs si les femmes devenaient vraiment un poison à chaque fois qu'elles mangeaient, ça ferait un petit moment que les hommes ne s'embarrasseraient pas de nous et qu'on serait bien tranquilles pour le coup. Il n'y aurait plus que les masochistes et les accros au sexe pour procréer... ce qui fait encore pas mal de monde, je vous le concède.
Du coup, avant de conclure j'ai un message personnel à faire passer. Roberta, il faut arrêter d'essayer de me faire grossir en me faisant manger des plats hyper gras, ça marchera pas. Je t'assure, ma mère a essayé pendant dix-huit ans, j'ai du sang de navet : j'ai tout le temps froid et je prends pas un gramme. Si on m'abandonne dans un jardin, j'ai une chance sur deux qu'on essaie de me faire aller dans un pot-au-feu pour accompagner la viande. Donc avant que je ne devienne vraiment malade et que je ne finisse par abandonner ma thèse d'histoire de l'art pour devenir nutritioniste et me mettre à parler comme une bécasse en détachant toutes les syllabes, je propose un traité de Venise à défaut d'un traité de Versailles : je mange toute mon assiette à condition que tu t'engages à ne plus utiliser qu'une seule bouteille d'huile d'olives par jour. Bisous. »

Podcast en italien du 13 avril 2019 – Seconds choix, une vraie chance !

« Bonjour, Astra. Aujourd'hui nous avons comme invité une personne qui a longtemps été chargée de faire le casting des plus grands films italiens des dernières décennies et à cette occasion vous vouliez nous parler des seconds choix.
-Tout à fait, Gino. J'aimerais leur rendre hommage car ce n'est pas facile tous les jours d'être pris pour un autre. Vous ne voyez pas où je veux en venir ? Si je vous dis : « Je me suis reporté sur mon second choix. », comme je sais que vous êtes une personne soucieuse des autres, vous allez de suite vous demander quel était mon premier choix et être ennuyé que je n'ai pas pu l'obtenir, comme si cette deuxième option était un choix par dépis. Or, si c'est un second choix, certes il y en avait bien un premier mais pour autant est-ce un mauvais choix ? Je pense au contraire que parfois les seconds choix sont bien meilleurs que les premiers. Tout d'abord, quand ce sont des personnes comme dans le cas de notre invité, la déception de ne pas avoir pu aboutir à ce premier choix ne nous rend pas esclave de ce choix ; l'idéal qu'on se fait de cette première option avant même de l'éprouver dans son entier nous fait souvent ramper de peur de ce qu'il pourrait se passer si la personne s'en allait, comme si sa volonté était toute puissante et que l'on dépendait purement et simplement d'elle, alors que comme il a été dit plus tôt par notre invité il y a toujours la possibilité de faire avec quelqu'un d'autre. Personne n'est irremplaçable, et ça le second choix le sait. C'est pour ça qu'il fait plus d'efforts et qu'il est selon moi plus méritant. J'ai un profond respect pour toutes les personnes qui ont été un jour un second choix et qui l'ont porté avec fierté, sans se dire que ça leur enlevait quelque chose car être un second choix n'est pas être un mauvais choix.
Je le sais parce que je vis avec mon second choix, et croyez-moi être un second choix dans la vie privée d'une autre personne n'a rien de reposant. On passe son temps à se demander ce qu'il va advenir de nous si le premier choix venait à revenir dans la vie du principal intéressé ou pire si l'on devient non pas un deuxème mais un troisième choix. L'humiliation suprême. Je ne prétends pas être quelqu'un de bien et je ne dis pas ça pour faire un effet de style, je le pense vraiment : je reconnais et même je revendique avoir un idéal masculin qui a toujours été à portée de main et que je n'ai jamais réussi à avoir et ce n'est pas faute d'avoir essayé. Mon fiancé actuel le sait, je lui ai parlé pendant des heures de cet autre homme, littéralement des heures, il m'a même conseillée et pourtant il est là et il n'a pas honte de ce qu'il s'est passé. La société met sur un piédestal les mâles alpha pour qui toutes les femmes tombent au premier coup d'oeil, et c'est vrai, nos hormones réagissent quelques fois de façon désespérément prévisible. On ne sait pas pourquoi, mais certaine personne ont juste à poser les yeux sur nous et on tremble, on perd nos moyens, on pourrait bien aller dans l'allée la plus sombre de la plus malfamée des villes sans même réfléchir. Et on perd de vue tous ces seconds choix, un peu cachés dans l'ombre des autres mais pourtant pas inexistants ; leur gentillesse, leur patience, leur ténacité, leurs petites attentions de tous les jours, leur manière de rougir dès qu'on leur fait un compliment, de nous remercier chaque fois qu'on fait une chose meme insignifiante pour eux parce que pour eux c'est déjà important. Toutes ces choses, j'en suis profondément reconnaissante envers mon fiancé et je n'oublie jamais de le remecier pour tout ça dès que je le peux, tout comme je tenais ce jour, en l'honneur de tous les seconds choix du monde et plus particulièrement d'une merveilleuse option dans ma vie, lui témoigner toute mon admiration.
-Merci beaucoup, Astra. Vous n'êtes peut-être pas facile à vivre mais ça donne presque envie d'avoir à vous supporter tous les jours.
-Oh mais vous êtes mon second choix après mon second choix, Gino, vous savez. »

Le jour où j'ai fait ce second choix, j'aurais mieux fait de me casser une jambe ou de me brûler au troisième degré. Parce que c'est bien à cause de ce second choix que je me retrouve aujourd'hui avec six bikers dans ma cuisine. Et je crois que personne ne m'a autant brisée en deux que ce second choix. Je passe mon temps à la ramener, à jouer les dures, les extraverties mais la vérité c'est que je suis d'une pudeur à faire pâlir d'envie une bonne sœur -notez la caucasserie de l'image. C'est peut-être pour ça que ça a râté avec tout le monde. Ma mère, mes sœurs, Hercules... C'est peut-être pour ça qu'il n'y a que Melinda et mon père qui me comprennent, parce que nous sommes pareils. D'extérieur tout va toujours bien, rien ne semble pouvoir nous faire bouger mais quand il s'agit de dire un je t'aime ou d'avoir un geste tendre c'est comme nous arracher le cœur directement de la poitrine. Bien sûr, il y a toujours les impulsions du moment, mais quand c'est quelque chose de futile, qui n'a pas de plus de sens que ça. Quand il s'agit du moment où il faudrait le dire, où il faudrait le faire, alors là le monde s'écroule sous nos pieds à l'idée même de franchir ce pas, comme s'il nous entraînerait vers le vide, nous perdrait à jamais. Est-ce que notre manque de confiance en nous est trop fort pour accorder notre confiance à qui que ce soit d'autre ? Ou est-ce que nous avons peur de ne pas mériter l'affection des autres et que nous faisons tout pour y échapper ?
Je n'ai pas la réponse à ces questions, la seule chose que je sais c'est qu'au lieu d'avoir peur pour moi, de ressentir cette angoisse à l'idée qu'on puisse me faire du mal comme j'aurais pu la ressentir à sa place, il a sauté sur l'occasion pour se sortir de cette situation.
« Prenez ma femme et on est quittes, non ? »
Je crois que je n'ai jamais compris l'expression « les bras m'en tombent » avant ce jour. Je suis restée plantée là, les bras balants, ne sachant pas trop, pour une fois, quoi répondre. J'aurais pu être une super héroïne, un agent secret d'un hyper entraîné capable de me débarrasser de ces six intrus sans sourciller ou encore bluffer mais à la place, me donner était plus simple. La réalité est toujours tragiquement plus drôle et terre à terre. Je reste à fixer bêtement son visage, puis mon regard passer sur le visage de celui qui devait être leur chef, assis en face de lui, qui me regarde à son tour puis le désigne très calmement du doigt, visiblement un peu perplexe lui aussi.
« Madame, voulez-vous qu'on lui fasse sa fête pour vous ? »
Je ne peux pas y résister, je pars dans un fou rire. Les nerfs. Le chef se lève et me prend par l'épaule pour m'amener dans le salon, il ferme la porte derrière nous. J'entends quand même ce que je ne devrais pas entendre, mais c'est mieux que de voir aussi.
« Est-ce que c'est vraiment nécessaire ?
-Vous savez, il y a peu de choses qui nous dérangent, mais vendre sa femme pour payer ses dettes... Il faut vraiment être le dernier des ratés pour faire ça. Ou alors, si on n'est pas prêt à défendre ses proches, on reste seul.
-Je vois. J'imagine donc que je vous suis redevable de quelque chose, du coup ?
-Pas du tout. Je ne vous connais pas et vous ne m'avez jamais vu. D'ailleurs, vous n'étiez pas dans cet appartement. Comment pourriez-vous m'être redevable de quelque chose ?
-... J'ai peur de comprendre. »
Il se penche vers moi et pose une énorme patte d'ours sur ma cuisse.
« L'avertissement qu'on lui a envoyé ne lui a pas suffi, je doute que les personnes envers qui il a accumulé des dettes ne s'arrêtent à un accident de la route la prochaine fois. Vous avez l'air d'être une fille intelligente, et je pense que vous commencez à comprendre vous aussi qu'il vous a utilisée comme bouclier jusque là.
-C'est-à-dire ?
-C'est-à-dire qu'en pensant s'en prendre à lui à travers vous, en vérité les personnes qui pensaient l'atteindre ne lui ont rien fait. C'est pour ça que l'on va rectifier le tir aujourd'hui, et vous, vous allez faire vos valises et partir pour une destination lointaine. Il paraît que l'Australie, c'est pas mal. »

Podcast en italien du 16 avril 2019 – Arrivederci

« Bonjour, Astra. Aujourd'hui, vous avez... Vous avez une assez mauvaise nouvelle à nous annoncer.
-Oui, Gino. Je sais que ce n'est pas la fin de la saison radiophonique et que je ne devrais normalement pas partir avant mais aujourd'hui, je vous lis ma dernière chronique. Soupire. Déglutit péniblement. Je n'ai pas eu beaucoup de temps pour l'écrire, ni pour prendre la décision d'ailleurs, mais je n'ai pas vraiment eu le choix. Enfin, si, j'en avais un mais l'autre option ne se terminait pas tellement mieux non plus. J'ai longtemps cherché quelque chose à vous dire, et après sept ans à vos côtés, et Dieu sait que dire ce que je pense au fond de moi est une chose que je n'ai encore jamais faite, surtout pas en public, j'ai cherché et je n'ai rien trouvé d'autre à dire que merci. Merci pour cette immense porte que vous m'avez ouverte la première fois que je suis venue ici simplement pour parler d'une initiative étudiante. Merci pour le métier, pour la vie que vous m'avez offerte. Merci pour la liberté que j'ai toujours eue avec vous, celle de dire toutes les conneries, toutes les horreurs que je voulais dire et d'y avoir ri avec sincérité. Pour tous vos conseils, vos tuyaux, pour toutes les choses que vous m'avez faites découvrir, tous les films, tous les livres et tous les albums. Merci pour tous les fous rires et les sorties incongrues dans des endroits impromptus, ou l'inverse. Je n'espère pas retrouver une équipe comme la vôtre ailleurs, parce que je ne veux pas que quelqu'un ait jamais à vous remplacer. Et puis... Nouveau soupir, plus long. Et puis merci, Giacomo. De m'avoir repérée, soutenue, relue, aiguillée. Merci pour tous les conseils, toutes les anecdotes et expériences que tu as partagées avec moi, pour les soirées interminables à travailler le sujet de la prochaine émission pour que je sache de quoi on parle. Merci d'avoir relu ma thèse, car on oublie de le dire mais si je suis docteur en Histoire de l'Art c'est aussi grâce à toi. Et puis merci de m'avoir démontré par A + B au cours de ces sept dernières années que je ne suis ni insolente, ni vulgaire, ni impertinente, ni ennuyeuse. La culture sera mon étendard, mon gage de qualité partout où je serai et la rigueur avec laquelle tu m'as appris à la cultiver sera mon cheval de bataille. Je n'aurais jamais le talent ni la plume du vieux loup de radio que tu es, mais je garderai comme objectif d'atteindre l'excellence que tu m'as permis de côtoyer et de littéralement tutoyer.
A vous tous, encore une fois merci, et à une prochaine fois.
-Et on espère à très vite, Astra. Nou vous remercions aussi tous pour toutes les bonnes heures que vous nous avez fait passer dans ce studio. L'émotion est palpable aujourd'hui, j'en perds mon latin. Giacomo, vous voulez peut-être répondre quelque chose ?
-Oui, j'ai quelque chose à répondre. C'est la première fois que je prends quelqu'un en apprentissage, si l'on puit dire. Ce sera la dernière, parce que je serai beaucoup trop déçu par quiconque la remplacerait. »
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J'aime les tartes et les quiches aussi. Elles sont mal aimées.

☆ La suite...
Rien de bien compliqué en soi. Les étapes habituelles un peu administrative avant de s'adonner uniquement au RP ♥

☆ Sur Tjukurpa, il n'y a pas dix endroits où tu dois aller recenser les avatars, les métiers, etc. Il n'y en a qu'un seul : le recensement global.
☆ Une fois que tu as recensé tout ce qu'il faut, tu peux préparer ton topic de vie scolaire ainsi que choisir tes avions en papier ou ton téléphone portable.
La partie administrative est terminée ! Tu peux maintenant demander un rp ! N'hésite pas à passer dans les sujets de vie scolaire des autres pour demander des liens ou voir ce qu'ils proposent ;)
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Je crois qu'on a fait le tour alors... encore bienvenue parmi nous ! ♥
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