ça m'f'rait du bien d'avoir un peu plus mal - Ft Zen

carte d'identité
Nom de famille Hikaru
Prénom(s) Zenko, Fuu
Surnom(s) Zen (à prononcer “Dzéne”)
Age 25 ans
Date et lieu de naissance 20 Juillet 1994, dans une famille modeste d’Osaka
Sexualité Le sexe t’ennuie alors tu te dirais bien asexuel, mais tu finis quand même par partager les draps de nanas quand ça peut te faire penser à quelque chose d’autre.
Métier / occupation Tueur à gage, mais tu préfères te présenter comme Liquidateur, c’est plus mystérieux.
logement T’as trouvé un 20m² dans Town Center, parce qu’un de tes chefs a fait jouer ses contacts pour que tu ais un toit où crécher.
Caractère
T’es froid. C’est la première chose que les gens remarquent chez toi, et c’est peut-être la chose la plus fausse que l’on puisse dire de ton attitude. Tu n’es pas froid. Tu es distant, calme, mutique, oui, mais tu n’es pas froid. Tu le serais si tu ne ressentais aucune sensation, mais tu as prouvé à bien des égards que ce n’était pas vrai. Tu ressens des choses. Pas toutes, et c’est là le drame de ta vie. Alors non, tu n’es pas froid.

Tu es directif. C’est la qualité qui fait que tes patrons se servent encore de toi, malgré l’accident. Et là encore, c’est un mensonge. Tu n’as jamais dirigé personne à part toi-même et tu sais juste obtenir ce que tu veux. Tu ne plies pas, parce qu’il n’y a rien qui te rattache vraiment à la vie. Tu es droit, perfectionniste et calculateur, ça, c’est vrai. Il faut bien ça au moins pour faire le boulot que tu fais, mais tu n’as rien d’un type directif. Quand on te colle un bleu dans les pattes, tu t’arranges pour le larguer le plus vite possible.

Tu n’aimes pas la vie. Une vérité, une demi en tout cas. Tu as longtemps aimé la vie. Tu buvais, fumais, couchais avec des filles et continuais la soirée sans fin qu’était ta vie. C’est comme ça que tu as rencontré le clan d’ailleurs. T’avais une dette énorme à éponger et tu te battais pas trop mal. T’es devenu une petite brute au service des puissants et tu adorais cette vie. Et puis il y a eu l’accident. Depuis, tout est devenu insipide. Tous les mécanismes que tu as dû mettre en place te pèsent à un tel point que tu n’attends que d’en finir. Ta religion t’empêche de te voler ta propre vie, mais tu laisseras les autres le faire pour toi. Aujourd’hui, tu n’as plus goût à rien, mais tu continues d’avancer jusqu’à la rencontre finale.

Tu es lunatique. Oh dieu, ce que ta mère a pu te le dire, encore et encore. Et ça, c’est si vrai que personne ne te le redit plus, maintenant. C’est une chose actée que tu es d’humeur changeante. Quand on te demande pourquoi, tu réponds que ça vient du sommeil, mais la vérité, c’est juste que tu n’es pas constant. Un rien te saoule, beaucoup de choses t’énervent, mais tu sais faire redescendre la pression très vite. Tu arrives encore à avoir ces instants d’émerveillement comme lorsque tu étais enfant et ça t’apaise. Lire aussi d’ailleurs. Alors oui, ton humeur vacille pendant la journée, mais ça, tout le monde a appris à faire avec.

Fume des cigarettes mentholées Parle couramment japonais et anglais (ça aide dans son métier) Est catholique, croyant et pratiquant Traîne une petite bible avec lui partout A une cicatrice du haut de la nuque aux reins Ne dort presque pas (insomniaque forcé par lui-même) Mange et dort en fractionné (pas d’horaire de repas/sommeil) Déteste qu’on lui pointe une lumière dans les yeux Râle souvent en japonais Ne prends plus de drogue depuis 1 an Fréquente beaucoup trop les bars A des rituels de vie très étranges S’y connait beaucoup trop en médecine/blessure (c’est suspect.) Ne parle jamais de son passé Se braque malheureusement assez facilement Est plutôt altruiste mais évite de prolonger les contacts.

Ah, dernier détail. Tu ne ressens plus la douleur correctement. C’est un traumatisme dans le lobe préfrontal après ton accident. Tu as perdu une grande partie de ta reconnaissance de la douleur. Tu sens le contact physique sans pouvoir y associer l’émotion qui va avec. Et contrairement à ce que tous les connards croient, c’est pas drôle. En faite, c’est chiant. Pète-burne ouais.

Connaissance de la magie
Connaissez vous l'existence de la magie ? Non
Si oui, comment en as-tu eu connaissance ? /
Comment réagissez vous à l'existence de la magie et des sorciers ? /
animal de compagnie
Nom de l'animal /
Race /
Description physique /
Description moral /
Comment vous l'avez trouvé ? /

Ici, tout l’monde déraille.
« Vous sentez quelque chose ?
-Nan.
-Et là ?
-Nan.
-Et ici ?
-Tu m’casses les couilles, je sens pas ok ?! »

Le médecin qui t’examine fait une drôle de tête alors que tu lui jettes un regard assassin. C’est drôle, parce que c’est ce que tu es, pour de vrai, mais lui il ne voit que le môme recouvert de bandage qui est arrivé à l’hôpital pour une tête explosée. Il a de la peine pour ta condition et il essaie de t’accompagner dans cette épreuve. Pourtant, tout ce que tu as envie de faire, c’est lui éclater sa putain d’aiguille dans l’oeil et te casser fissa de cet endroit de merde. Franchement, t’as pas mérité ça.


Bon, ok. Tu as mérité que ces types te refassent le portrait. T’as tué leur leader, ou un des gros noms de leur clan, quand même. Après, est-ce qu’on peut vraiment t’en vouloir pour ça, t’es pas sûr. T’as juste rempli la mission que tes propres chefs t’ont confiée et si tu ne l’avais pas fait, c’est eux qui t’auraient passé à tabac. Alors bon, quand on y réfléchit, on peut se dire que c’était con de te frapper… mais ça a dû les soulager, au moins.

Quoi qu’il en soit, c’est quand même la mort. Parce que lorsque tu es revenu à toi, la date avait grave changé. Un mois et des poussières dans le coma, et tu te réveilles comme une fleur dans une chambre d’hôpital d’un blanc pétant. Ça t’a brûlé la rétine, direct.

Et puis les médecins ont défilé pour te regarder par tous les trous (TOUS !) et t’as fait trop d’examens pour leur pauvre diagnostic. Analgognosie. Au début t’as eu la peur de ta vie quand t’as entendu anal, et t’as même serré les fesses, mais ils ont commencé à t’expliquer… Et franchement, tu ne piges toujours pas maintenant.


L’analgognosie ou l'asymbolie à la douleur est un trouble neurologique qui se caractérise par le fait que les patients qui en sont atteints ne ressentent plus la douleur comme pénible. Plus exactement, ils ne ressentent plus la composante affective, normalement désagréable, de la douleur, mais ils continuent de percevoir les autres aspects, notamment sensoriels des stimuli nociceptifs. (source wikipedia)


Quand tu te lèves, tu es obligé de faire le tour de ton corps. Tu inspectes chaque recoin de ta peau, tu prends ta température et tu vérifies qu’il ne te manque pas un morceau. Quand tu prends ton bain, tu es obligé de vérifier la température avec un thermomètre pour ne pas être brûlé. Quand tu manges, tu y vas doucement sous peine de t’étouffer. La même quand tu bois. Si tu chutes, tu es obligé de passer en revue chaque os et articulation. S’il fait froid, tu dois vérifier plusieurs fois ta température parce que tu choppes froid et que si tu te couvres trop, tu choppes chaud. Et c’est l’inverse en été. Tu ne manies qu’un couteau à cran d’arrêt parce que les autres lames sont devenues trop dangereuses. Et tu évites les tâches qui peuvent te blesser.


Ah, et tu ne dors plus, maintenant. C’est pas un contrecoup de la maladie ni un problème que tu traînes avec toi. Tu ne dors plus parce que tu ne veux plus dormir. T’as peur. Tu peux mourir tous les jours de manière consciente, alors tu es terrorisé à l’idée de te faire entraîner dans le sommeil sans ne rien pouvoir faire.
C’est con, ça.


Un nom sur un papier, un billet d’avion et du cash. C’est comme ça que tu découvres ta nouvelle mission. Tu es un tueur à gages, un chasseur de prime, une hyène. Tu es de ceux de l’ombre qui prennent une vie pour sauver la leur. Tu n’as jamais été violent, tu fais ça bien et vite, sans douleur, à défaut de pouvoir la ressentir. Et c’est pour ça que le clan t’utilise encore, alors que dette ne s’efface pas aussi vite que tu l’avais promis.

Tu prépares ton sac, tu n’as pas beaucoup d’affaires, juste le strict minimum. Et te voilà en route pour… l’Australie, soit. Tu quittes la douceur des bruits de la capitale japonaise pour prendre un avion vers l’hiver qui souffle sur ce continent du sud. Tu ne connais rien de ta future victime et tu ne te poses aucune question. Tu feras ce que tu as à faire.



Pendant le vol, tu t’endors. Le rêve que tu fais est étrange. Tu cries de douleur et de plaisir mêlés. Tu n’as plus de sang sur les mains, mais tu ne te sais pas pardonné pour autant. Tu as juste changé de vie, pour ne pas totalement t'effacer. Étrange songe.

Une porte ouverte sur ce que ton âme réclame tout au fond.

Citation :

Tu as rejoint le clan à la mort de ton père, endetté jusqu’aux yeux, vers 16 ans.

Tu as d’abord été une petite frappe, un livreur de drogue, ou un huissier pour la mafia.

Tu t’es révélé très habile pour passer inaperçu et on t’a poussé à commettre l’irréparable contre ta propre survie. Ton premier meurtre, tu l’as fait par strangulation. Rapide et éfficace.

Tu t’es fait éclater la tête par un clan advers à 19 ans, 47 jours de coma, et la perte de ta sensibilité à la douleur.

Tu as fait une chute dans la rue quelques mois plus tard, un bout de métal t’a déchiré la peau des fesses à la nuque en glissant. C’est un passant qui t’a arrêté parce que tu pissais le sang.

Ta mère a toujours été très croyante et sa famille aussi. C’est la seule chose que tu as emporté comme souvenir d’elle… ainsi que la petite bible où le nom de Aika Hikaru

T’as une grande soeur (de 4 ans ton aînée) qui te fait flippé tellement son caractère est explosif (mais tu l’adores pour ça) et un p’tit frère d’à peine 1 ans de moins que toi, qu’t’as plus vu depuis des lustres. Aux dernières nouvelles, il t’en voulait d’avoir “abandonné” la famille. C’est clair que payer les dettes de ton père, c’est les abandonner…

T’as sûrement vu plus de pays d’Asie que de villes du Japon. C’est toujours toi qu’on mandatte pour les mecs qui se sont tirés du pays pour fuir le clan.

Tu n’es pas du genre tueur sanglant. A vrai dire, tu es plutôt poison, strangulation, et trucs rapides et silencieux. Tu sais manier les armes à feu mais à moins qu’on ne te mette un sniper entre les mains pour une cible difficile à atteindre, tu préfères largement venir au contact et faire ça rapidement. Tu ne portes plus qu’un couteau à cran d’arrêt sur toi. Tu as souvent un peu de poison dans les poches et un filin de métal.