cursed child. (jeremiah)

carte d'identité
Nom de famille Swann. Quoi que tu en dises, ce n'est pas un nom connu dans le monde des sorciers, et ce malgré la nature si pur du sang qui coule dans tes veines.
Prénom(s) Jeremiah. Pour la petite histoire, ta mère l'a choisi au hasard, elle ne voulait pas de toi, elle ne serait donc pas donné la peine de se creuser la tête outre mesure.
Surnom(s) Tu n'en as aucun, tu ne côtoies personne, pour leur propre sécurité.
Ascendance Ton sang est incroyablement pur ... tu es issu de deux de ces rares familles qui veulent encore préserver leur lignée.
Age Vingt-six années, de tristes années que tu as passés, et que tu passes toujours à fuir.
Date et lieu de naissance 9 Janvier, à Mapple Town. Tu n'as jamais quitté cette ville, ni même la vieille maison familiale malgré les souvenirs relativement désagréables que tout cela t'évoques en permanence.
Sexualité Hétérosexuel, tu le supposes, tu aimes regarder les belles femmes qui passent dans ton champ de vision et tes yeux ne sont jamais arrêtés sur un homme.
Métier Auror, tes capacités hors du commun t'ont permises d'y arriver, et puis, c'est l'un des rares métiers dans lequel tu peux t'épanouir sans craindre de ta propre personne.
logement La maison familiale, bien trop grande pour toi seul dans le quartier sorcier, Carray Block.
Caractère
Tu es quelqu'un de particulièrement solitaire, c'est la première chose à savoir de toi, et disons que c'est surtout la première chose que l'on constate lorsque l'on essaie de s'approcher de toi. Tu l'es par la force des choses, en revanche, c'est une habitude que tu as prise mais ce n'est pas forcément quelque chose que tu as toujours apprécié, disons simplement que tu l'as accepté et que tu as intégré le fait que tu n'avais pas spécialement le choix.

Accorder ta confiance est, au jour d'aujourd'hui, quelque chose de relativement difficile pour toi. Toi qui n'as jamais eu le loisir de faire confiance à ta propre famille, encore moins de recevoir leur affection de leur part, tu n'es à l'heure actuelle, pas vraiment disposé à t'accrocher à qui que ce soit d'une manière durable, d'autant que tu connais les risques.

Tu peux devenir violent, c'est la peur, ou le stress qui généralement provoquent ces accès de violence dont ne veut pas vraiment. Tu as l'impression d'être toujours sous pression, une véritable cocotte minute prête à exploser si l'on venait à trop la secouer.

En plus ... tu as de trop bonnes manières, parfois un peu agaçantes, certes ; et puis, il faut dire que tu as tendance à être un peu trop maniaque, pour tout et n'importe quoi, tu aimes l'ordre ; tu n'as pas la larme facile, tu estimes avoir déjà trop pleurer au cours de ta vie ; tu bois trop de thé, et tu es particulièrement exigeant quant à sa qualité et sa provenance ; malgré tes bonnes manières, il t'arrive d'être vulgaire et c'est parait-il très surprenant quand ça arrive ; tu es maudit, et ce n'est pas une façon de parler ; tu déteste l'été, le soleil, la chaleur et tout ce qui s'y rapporte, l'hiver est ta saison, le froid ton allié ; tu n'as plus aucune famille, ta lignée s'éteindra avec toi.

Baguette Magique
Bois Le bois de noyer donne à cette baguette une couleur sombre et élégante que tu apprécies énormément.
coeur Crin de queue de Sombral, on raconte que cette substance rare est réservé aux sorciers qui ont été capable de faire face à la mort ... tu l'as vue à l'oeuvre, tu ne sais pas si ça compte, mais tu as toujours considéré ça comme une signe.
longueur Vingt-trois centimètres tout juste, ma foi, elle est assez courte mais étant donné que tu n'es pas bien grand non plus ...
caractéristiques Très souple, maniable et pratique, c'est une baguette assez fine, simple et élégante, elle est particulièrement brute, sans décoration, sans ornement, comme si elle venait tout juste d'être arrachée à une arbre.
animal de compagnie
Nom de l'animal réponse ici
Race réponse ici
Description physique blanc, noir, gris, tacheté, rayé, a poil ras ou à poil long, donnez nous des détails !
Description moral Est-il plutôt calme, joueur, sauvage ?
Comment vous l'avez trouvé ? Racontez nous brièvement ce que votre personnage à ressentit en trouvant l'animal et pourquoi celui là et pas un autre.
questions en plus
Miroir du Riséd Ta main accrochée à une autre.
Amortentia Framboisier, cerise, et feuille de thé.
Patronus Hibou.
Epouvantard Toi-même.
Riddikulus NC.
don / créature / capacité On peut mentionner ici cette malédiction qui fait partie de toi. Ce n'est pas un don, encore moins une capacité que tu qualifierais d'exceptionnel, mais c'est quelque chose qui sort assurément de l'ordinaire.

Tu es donc dans l'incapacité totale d'avoir le moindre contact physique avec d'autres personnes. Dans ton enfance, seuls tes parents ont eu l'occasion de te toucher et leur sort n'est en rien enviable. Il apparaît qu'après le moindre contact avec ta peau, qu'il soit bref ou prolongé, une malchance persistante et souvent mortelle frappe les gens qui auraient eu le malheur de croiser ta route.

citation
▬ Je le savais. Tu ne m'écoutes jamais, mais je t'avais prévenu ...

Un soupire quitte les lèvres de l'homme, il est littéralement affalé dans le vieux sofa, une poche froide sur la moitié du visage, une grimace accrochée aux lèvres.

▬ Ne raconte pas de bêtises, Daniella, ce n'est qu'un enfant.
▬ Un enfant maudit. Pourquoi fallait-il que je sois celle qui le mette au monde ?

Encore une fois, il ne réponds rien. Cette discussion, elle revient sur le tapis au moins deux fois par jour et s'il continue de se battre, s'il continue, encore et toujours de défendre son fils et de tenter de faire changer sa femme d'avis, rien n'y fait. Les jours, les semaines s'écoulent, les accidents continuent de s'enchaîner et à chaque fois, comble de la malchance, Jeremiah est dans les parages. Lui qui avait toujours prit le parti de son jeune garçon commençait à douter. Aujourd'hui, il avait bien failli perdre un œil en essayant de lui apprendre à voler sur un balai. Ce gamin ne pouvait même pas être scolariser, l'idée même de le mêler à d'autres enfants provoquait d'étranges crises de panique chez sa propre mère qui depuis sa naissance ne cachait pas la haine qu'elle pouvait éprouver pour sa progéniture.

▬ Il finira par te tuer, si tu continues.


▬ C'est pas moi maman, je te jure que c'est pas moi...

Il pleure, encore et encore. Ses larmes inondent son adorable visage, rougissent ses prunelles bleus si délicates.
Papa était malade depuis plusieurs semaines maintenant, et ce matin, il était parti. Personne n'avait rien pu faire et toi, depuis qu'il devait garder le lit, tu te sentais plus seul que jamais. Tu avais perdu ton seul compagnon de jeu, la seule personne qui osait t'approcher, le seul au monde qui osait t'offrir amour et attention, qui avait le courage fou de te serrer dans ses bras. Tu te faufilais dans sa chambre, presque tous les jours pour lui faire la lecture, et plusieurs fois déjà, maman t'avais pris sur le fait, elle t'avais hurler dessus en te disant qu'il fallait que tu t'éloignes de lui, parce que tu finirais par le tuer.
Aujourd'hui, il était mort.
Et évidemment, pour elle, tu étais le coupable idéal.
Pauvre petite chose.
Tu venais de tuer ton seul allié.


▬ La maison vous revient, ainsi que tout ce qui s'y trouve.

L'héritage. Tu étais si jeune, et pourtant, cette fois, tu étais définitivement seul. Après ton père, ta mère avait suivi. Elle s'était donné la mort, sans doute à cause de la perte de son époux, ou alors était-ce encore toi, toi et ta malédiction. Ils étaient les seuls à avoir effleurer ta peau depuis ta naissance et aujourd'hui, ils avaient été emportés par la mort, tous les deux, à deux mois d'intervalle.

▬ C'est moi qui suis chargé de veiller sur ... vos intérets. Mais gardez bien à l'esprit qu'il est hors de question pour moi de remplacer vos parents, pour ... des raisons qui me paraissent évidentes.

L'héritage. Plus encore que l'argent, la maison, la fortune et le sang, voilà ce qui était resté avec toi : ta malédiction. Celle qui ferait qu'on ne te donnerais jamais plus que le minimum et au fond, ne pouvais-tu pas comprendre le désir de survivre ... ?

Il avait quitté la maison. Et tu étais resté.
Deux visites par jour.
L'une pour la nourriture.
L'autre pour les tâches du quotidien.
Voilà ce qu'avait été ta vie jusqu'à tes dix-huit ans ...

La solitude.
Celle que tu détestais tant.
Pour les années à venir, tu savais qu'elle serait ta seule compagnie.
Plus jamais tu ne serais responsable du malheur d'autrui.
Plus.
Jamais.