Carnet du sorcier Ascendance: Sang-Pur Patronus: Un orque. Baguette Magique: Pommier, poil de chien des Enfers.
Arya Azriel Kingsley ft. my own freaking OC
carte d'identité Nom de famille Kingsley. Prénom(s) Arya, Azriel. Surnom(s) King, Bird King, Raven King, Dumbird, les gens manquent rarement d'originalité n'est-ce pas... Ascendance Pure, born and raised. Age 24 ans. Date et lieu de naissance 31 Décembre 1994 à Tel Aviv. Sexualité Bisexuel. Année Année universitaire 4. Caractère Tolérance, embrasser les différences et la spiritualité comme une seconde identité. Introversion, mieux comprendre les rêves que ses semblables. Timidité, incapacité à exprimer l’étendue de ses propres sentiments. Insensibilité, l’image que l’on donne de soi lorsque l’on ne parvient pas à communiquer après avoir longuement écouté. Désintéressement, délibérément faire passer autrui avant soi. Créativité, jouer du piano, écrire, croire, rêver…
L’herbe au bord de la rivière est encore imprégnée par la rosée. L’heure n’est pas tardive, on dirait même que le zénith, rêveur, attend encore ses heures pour oser retrouver les éternels pas d’Apollon et les bras de Morphée. Le cours de l’eau est calme, à peine perturbé par une brise légère. Un frisson, pas un bruit si ce n’est le ballet des volatiles diurnes dans les airs, accompagnant l’envol d’un esprit, vers l’infini ou sa prochaine proie. Une biche prête une attention patiente à son faon, né durant cette nuit bercée par l’air d’un été qui ne manquera pas d’être chaud lorsque l’humidité des dernières pluies se sera évadée des terres gorgées. Le gracile enfant s’aventure près de l’onde, observant son reflet de ses immenses iris curieux. Protectrice, la mère s’avance également de quelques pas, comme prête à cueillir cet être si cher s’il venait à faillir. Autour de ce tandem onirique, l’atmosphère semblerait presque apaisante. Mais quelque chose dans la rigidité de la posture de sa progéniture attise son intérêt. L’enfant pourtant si téméraire et créatif dans ses mouvements à peine découverts, se tient immobile, semblant presque impassible et froid, comme les galets sous ses tendres sabots. A la lumière du monde, seule son ombre l’intrigue, transparence et glacée, agitée par le reflet coloré des écailles d’un calicoba remontant l’eau. L’éclat d’or effraie l’innocent qui d’un mouvement hâtif s’ébroue, instable et fragile, peinant à retrouver le sol sous ses pieds. D'un mouvement inquiet, il cherche sa génitrice, mais aucune trace ne subsiste de son passage. Un nouveau regard vers l’eau. L’ombre, elle, n’a pas bougé. Et du courant son image s’élève, chimère aux orbites glacés. A l’aube, le cri de l’ombre transperce les âmes tourmentées.
Arya dans une inspiration forcée est tiré de son sommeil. Les draps sous ses doigts sont trempés par l’eau de la rivière. Ou peut-être n’est-ce que l’impression que lui donne la sueur froide qui lui court le long du dos… Castiel craquelle depuis sa position entre les deux oreillers, comme une indication impatiente à son maître de se rendormir. Les seules étoiles luisant encore sur la toile sombre de Nyx peinent à éclairer les méandres d’une conscience troublée. Tirant le tissu le couvrant sans un bruit, il accepte de s’abandonner, encore ce soir, à la torpeur nocturne du monde. Assis à la fenêtre, un oiseau vient dans un frottement de plumes se poser près de lui. Noir, comme l’encre versée sur cette soirée sans lune. Ses doigts effleurent le bec de l’animal, un sourire graciant enfin son visage. Il a appris avec les années à accepter ces oiseaux comme étant une part de lui. Une famille étendue à laquelle il tient tout autant que celle dont il partage le sang. Une nuit supplémentaire dans le monde des rêves.
Monde magique petites questions sur vos caractéristiques
Baguette Magique Bois Pommier. Coeur Poil de chien des enfers. Longueur 27 centimètres. Caractéristiques Rigide. Animal de compagnie Nom de l'animal Castiel. Race Corbeau. Description physique Castiel est une bête à plume ce qu’il y a, en principe, de plus commune. D’une taille moyenne pour un corvidé, soit une cinquantaine de centimètres de hauteur (toutes plumes incluses), une envergure d’un peu plus d’un mètre pour un bon kilo. C’est en soi un sacré moineau. Si son gros bec et ses serres aiguisées auraient de façon courante tendance à être les éléments les plus inquiétants chez les confrères de son espèce, la réelle spécificité de Castiel ? L’albinisme, tout simplement. Pratique à dissimuler les jours de neige (quel intérêt en Australie me direz-vous), il fait un peu tâche quand il se décide à coasser avec ses compagnons aux ramages voisin. Cependant, contrairement à ses compatriotes souffrant d’un déficit de mélanine, ses petits yeux globuleux sont d’un bleu gris assez pâle, cerclant une pupille noire souvent curieuse et très prône au jugement. Oui, Castiel a ses deux yeux, deux pattes, deux ailes, et il a même tendance à être très jaloux de ses plumes perdues. Il craint sûrement la calvitie. Description moral Castiel est le genre mégalomane mélo maniaque. Soit le genre de cocktail qu’on déconseille en soirée. Profondément persuadé d’être le plus beau piaf du quartier, il a un amour particulier pour la vantardise, l’exhibition, et même le spectacle. Les tours que son maître lui a appris ? Pacotille, Castiel est un showman né. Faire la roue, déployer ses belles ailes immaculées, faire la cour aux hirondelles et donzelles ? C’est lui qui a tout inventé. C’est ce genre de drôle d’oiseau qui aime passer au premier plan. Contrairement à une pie, il n’est pas -encore- cleptomane. Mais clairement, s’il peut se faire entendre en bruissant de la plume ou en imitant le chant du coq, il le fera. Profondément jaloux de l’attention humaine, il prend souvent les autres animaux de haut (généralement vers les cent soixante-dix centimètres, soit le garrot à l’épaule de son maître). Les caresses il aime ça. Mais seulement de son maître ou des belles filles. Sinon il mord. Passionné de rongeurs, il en fait la collection (dans son estomac). Pas trop attaché aux araignées, il aime bien les torturer (et les jeter du haut des cieux voir si la veuve noire ne veut pas rejoindre son défunt époux). Et pour le reste… On s’y fait. Ah si. Il a un talent spécial. Pour jouer aux dames (parlez-nous d’une belle ironie). Allez savoir de qui il tient ça.
Arya a rencontré Castiel en Autriche, au détour d’un ‘petit’ périple entre sa dernière année à Durmstrang et sa décision définitive d’intégrer l’université de magie Australienne. L’Europe lui avait alors fait le plus grand bien. Et si des semaines passées dans la solitude de la forêt noire Allemande lui avaient fait l’effet d’une bouffée d’air frais, ce fut à son arrivée à Vienne que la rencontre, ou plutôt, le tournant de sa vie, eut lieu. Un simple cirque, une activité moldu à laquelle il n’avait certainement jamais eu goût… Il avait suffi d’un cri. Un seul. En rétrospective, Arya se souvient simplement que ce son lui avait fait l’effet d’un électrochoc. Qu’il avait trouvé cet oiseau à peine sorti de son duvet blanc. Mais il n’y avait aucun doute à avoir quant à l’origine de la créature. Arya n’avoua jamais à personne par quel moyen il avait fini par obtenir Castiel, deux nuits plus tard. Mais une chose était sûre, si le destin avait toujours amené les corbeaux à Arya, ce jour-là, ce fut Arya qui fit le premier pas vers Castiel. projet scolaire Durmstrang n’était pas l’école idéale pour s’adonner à la divination et aux arts magiques. Mais ses résultats n’ont jamais été autres que parfaits. Il n’est pourtant pas un sorcier d’exception non. Il applique simplement à la lettre. Peu d’originalité, ni même de souplesse. Si ce n’est pour son don. Après sept ans au sein de l’école russe, il a repris le chemin de Tjukurpa presque par hasard. Deux ans se sont écoulés et ses rêves l’ont mené là. Appelé par les corbeaux d’Océanie. Amené à en faire plus, toujours plus. A briser l’étau qui l’empêche d’ouvrir les yeux. Ou devrait-il plutôt dire son troisième œil ? Son avenir, comme une douce ironie, il ne le voit pas. Il sait simplement que le noir des plumes des créatures qui le suivent annoncent, dans les livres, de mauvais augures. questions en plus Miroir du Riséd Castiel perché au sommet d’un arbre surplombant un cimetière observe les tombes d’un cimetière s’effacer les unes après les autres, comme neige au soleil. Puis s’envole pour retrouver l’épaule de son maître, satisfait d’avoir mené sa mission à son terme. Amortentia Le pain chaud sorti du four, une forêt après la pluie, le feu dans une cheminée. Patronus Un orque. don / créature / capacité Divination de mère en fils. répartition A l'issue de ce questionnaire, le staff vous attribuera lui-même une maison ! Répondez bien ! Dans quelle Maison voudrais-tu être ? Pourquoi ? Brolga. La créativité semble être l’un des premiers traits nécessaires aussi bien à la divination qu’aux arts magiques. Quel type de baguette magique voudrais-tu avoir ? Une baguette solide, qui peut supporter les altérations d’état que traverse son propriétaire. Oh non ! Vous venez de tomber sur un Epouvantard ! Quelle forme prend-il ? Une nuée de vautours survolant les vivants comme dans l’attente d’un mauvais présage. Riddikulus ! A quoi ressemble-t-il maintenant ? Une famille de souris jouant à chat. Préféreriez-vous être un Animagus ou un Métamorphomage et pourquoi ? Animagus. Quel serait l’intérêt de se faire passer pour ? Si vous appreniez à devenir un Animagus, quel animal choisiriez-vous et pourquoi ? Un corbeau pour se mêler aux nuées qui viennent régulièrement lui faire coucou. Ta plus grande qualité c'est quoi ? La persévérance.
biographie racontez-nous votre histoire
Le tirage d’une vie. Dans la pénombre de sa chambre, Arya s’agenouille sur le sol, silencieux et révérant, s’adonnant pour la énième fois à cette cérémonie incertaine, à ce rituel hérité d’années plus douces. Repoussant l’amas tressé de ses cheveux par-dessus son épaule, il inspire calmement, laissant l’air encore froid des murs de pierre piquer ses poumons. La bougie près de lui vacille dans un bruissement d’ailes alors qu’en un son sec et prétentieux Castiel s’installe à la table basse sur laquelle un tissu bleu nuit est étendu. Curieux spectateur d’une répétition bien huilée. Une inspiration, apaisant son esprit, méditant sur le chant du silence. Le sachet de soie noir n’émet aucun bruit lorsque sa peau basanée l’effleure et extrait un jeu de tarot aux coins élimés. Le son des lames s’entrechoquant, une bataille des destins, le récit des vies qui s’emmêlent au gré des personnages. L’Impératrices croise le fer avec le Fou. L’As de Bâtons s’embrase sous la force du Soleil. Une coupe, et au creux de ses mains, son destin, ce soir encore, est scellé. Un tirage simple. Une seule question. Eternelle. La croix celtique se dessine à mesure que les lames s’étirent sur le voile azure. Le dos des cartes brillant à peine à la lueur du feu. Les lignes sinueuses d’une constellation se meuvent comme incertaines, respirant au gré du vent. Ce soir, elles s’alignent encore pour représenter les lignes du corbeau, faisant coasser Castiel de contentement. Une nuit de plus. Une à une, il retourne les cartes, connaissant leur signification, leur alignement. Les lames ont évolué avec les années. Mais le résultat est toujours le même :
◊ Le présent est celui d’un damné. Une âme perdue, isolée, en quête d’elle-même. Une série de questions, d’incompréhensions, une lanterne errant seule dans la nuit, sans aucune indication des étoiles ou du ciel pour lui signer sa direction. Le doute. La peur. ◊ Influences de la lune, la nuit est son signe. Bordé par l’envol des corbeaux, une présence qui n’a de rassurante que l’habitude qui les amène. Comme attirés par l’appât d’une proie délicieuse. Des papillons attirés par la lumière obscure. Faisant d’Arya leur roi, le porteur de leur voix, leur phare dans la nuit. De la même façon que ses pas l’ont amené à l’école des rêves, Akon un énième signe que le monde retient son souffle, attend son épiphanie. ◊ Ses désirs se sont étiolés avec les années. Comme un savant fou à l’aube de sa plus grande découverte. Toujours repoussée. Demain. Demain. Demain. Son cœur ne sait plus battre sans l’anxiété, fébrile, craignant à chaque instant que la dernière goutte d’eau fasse déborder le vase. Une urne funéraire ne demandant qu’à déverser son destin funeste. Il veut savoir. Il veut comprendre. Il veut la liberté. Il veut. ◊ Le porteur d’une prophétie enchaînée au silence des morts, au déni de sa mère. « Lorsque tu auras l’âge, Arya. » « Toi et moi partageons le même sang et le même don. » « L’avenir nous indiquera le chemin, sois patient. » « N’aies pas peur du monde qui s’étire derrière tes paupières closes. » « Ouvre les yeux à l’inconnu. ». Des souvenirs du passé. La voix de Blue, sa chère et tendre mère, lorsqu’elle tentait de le rassurer, les nuits où son don donnait vie à ses songes. Le cauchemar éveillé. Un silence gardé. Celui d’une mère porteuse d’un œil similaire, dont peu ont l’expérience. Mais Blue n’est plus là. Et ce n’est pas Esta qui la nuit borderait un enfant ayant apporté l’adultère dans son foyer. ◊ Les biens qu’il possède ne sont pas d’un grand nombre. Il s’imagine, parfois, vivre la vie de ses aînés. Rosario, Lowe et Zylith, menant leurs âmes et leur art au service des Ministères de la Magie les ayant accueillis en leur sein. Pâris, à l’éternelle quête du monde des Moldus. Caleb, dont les sens se sont teintés du voile de l’obscurité. Luz et Leti, dont les cœurs sont couronnés de pureté. Voyager autour du globe fut un luxe offert par Cyrus, leur père. Mais lui, il ne possède rien et ne manque de rien. Il n’est que le porteur d’une plume qu’il n’a jamais su maîtriser. Salissant les pages de l’avenir d’une encre qu’il ne comprend pas. Les sombres arabesques s’étendant sur le médium qu’elle effleure, un présage qu’il n’a pas la clairvoyance de comprendre. Pas la lucidité de lire. ◊ Le futur a perdu son sens. Entre ses mains, les cartes s’entrelacent, les étoiles se brouillent, ses rêves s’embrassent et les murmures du monde perdent leur cohérence. Seuls les corbeaux restent. Survolant la surface du globe tel un nuage de ténèbres, menaçant et froid. ◊ Rien ne va plus. Renfermé dans cette cage aux barreaux qu’il s’est lui-même imposé, il a perdu son chemin. Obnubilé par une course contre la montre sur laquelle il n’a plus aucune prise. Il voit trop tard. Saisit les signes lorsque la convergence des destins a déjà eu lieu. Un pas de retard sur chaque présage. Un diseur de bonne aventure de pacotille. ◊ Son entourage il l’a repoussé malgré lui. S’imposant l’isolement. Luz et Leti persistent à lui écrire. Caleb ne perd aucune opportunité de le rendre misérable. Rosario, Lowe, Zylith et Pâris ne pourraient faire moins. Son monde se résume à si peu. Et pourtant, niché entre ses mains, un cœur aussi gros d’une bille. Un plumage chaud et blanc comme la neige. Castiel interrompt sa lecture, venant nicher le duvet couvrant son crâne sous la gorge de son maître. Il n’est pas seul. ◊ Un état d’errance, parcourir l’univers d’un livre contenant les réponses du monde, mais ne pas savoir en lire les lignes. Tout, un, la raison, la vérité, le savoir, les mots s’emmêlent, presque oniriques. Et Arya, au bord du gouffre de cet inconnu si tentant, hésite chaque jour à se laisser aller. Un pas en avant. Une vie en arrière.
Les corbeaux rôdent dans le ciel, les rideaux et les murs épais ne couvrent pas le coassement incessant qui rythme sa vie. Arya observe la tour frappée par la foudre et retient un soupir. Dévastation, perte de contrôle. Renouveau, tourner la page. Chaque tirage lui montre le même décor chaque nuit depuis des années. Chaque lame identique, fidèle à sa position. Et sa question toujours en suspens, reste sans réponse. La prophétie d’une vie. Suivi par les corbeaux. Les images se mêlent mais le symbolisme reste. Quel monde verra le jour demain ? Il ne le saura pas encore cette nuit. Se redressant sans précipitation, tenant au creux de sa paume Castiel endormi, il se penche sur la dernière lueur de la nuit des Hommes. Un souffle est tout ce qu’il faudra à cette flammèche fragile pour laisser le noir s’emparer de son monde, et rendre aux rêves leur droit du sang.
Tirage complémentaire:
BLUE ◊ La Grande Prêtresse & l’As de Bâtons – Elle était ainsi, une force en pleine inertie, comme si le monde, malgré tous ses faits et gestes, persistait à vrombir autour d’elle. Une fourmi parmi toutes celles rampant dans l’univers. Une simple fourmi affligée d’une tâche bien trop lourde pour ses épaules. Sois sage, reste-là et attends. Attends qu’une prophétie vienne à toi. Voyante, le don de divination, une capacité rare, c’est ce qu’on lui a dit depuis toute jeune. Une ironie, lorsque l’on vient d’une famille ne croyant en rien à ce genre d’art. L’introversion, la honte, le mystique. Un univers qui s’ouvre tandis que l’autre se referme, comme un étau viscéral. Une boîte de Pandore que la famille de Blue a refermé sur elle. Comme une pierre trop précieuse et trop hideuse à la fois. Tu es trop importante pour être exposée au monde. Tu es ce que le monde de la magie regarde avec le plus de dédain. Blue n’a jamais reproché ces choix à qui que ce soit. Ni à ses parents, ni à sa sœur jumelle. Elle a marché au travers de ses années à Poudlard avec un désintérêt profond. A ne faire que le minimum. A ne se passionner pour rien. Le troisième œil. L’avenir, le passé. Comme l’omniscience, mais en ne sachant rien. Pathétique en sortilèges, presque ridicule lorsque son patronus ne se révéla pas être aussi élégant que l’aigle de sa sœur. Un pigeon. Oui, elle n’était probablement bonne qu’à ça. Mais elle a grandi. S’est échappée du système, a vécu sa vie, battu de ses propres ailes, trouvé sa propre voie. Nomade, aventurière, libérée. Sa liberté, elle l’a découverte lorsque les portes du monde de la divination se sont ouvertes à elles. Toutes les lignes, tous les double entendre, le moindre signe, le moindre souffle. Une révélation. Comme une prophétie. Une renaissance.
CYRUS ◊ L’Empereur & L’As de Deniers – Le Ministère de la Magie. Une institution qui contient toute l’impériosité d’un univers secret. Souterrain, dissimulé par les sorts les plus ingénieux. Inaccessible ou presque. Mythique et onirique, en ce qu’il fait croire aux apprentis sorciers qu’une instance supérieure les guide, les protège, les attend. Une main de fer dans un gant de velours, quelle image pertinente pour l’entité ayant fondé ses murs en Angleterre. Qu’en était-il néanmoins du Proche-Orient ? Être le fruit d’un croisement des cultures, d’une originalité, peut pousser à diverses finalités. Cyrus, lui, a évolué dans la stabilité. Une poigne incassable forgée par la crainte, le désarroi, la perte, l’échec et la réussite. Les stigmates traçant la voie de ceux affligés par l’histoire de la guerre. Entraîné à l’excellence, en tant que père, il n’en a pas attendu moins de sa progéniture. Du haut de son assise sacralisée au bureau international de lois magiques, il mène sa tribu au gré d’une vie de voyage. Passant un an en Israël, deux en Afrique du Sud, l’Amérique Latine, la Suède, le monde est comme sa possession dans son étreinte. Un succès permanent, un itinéraire tracé dans la rectitude, clair et juste. Aucune once de doute, aucune hésitation. Aucune hésitation. Hésitation.
ESTA ◊ La Tour & Le Trois d’Epées – Le rôle d’une aînée est celui de mener le reste de la bande. Être un modèle, un dirigeant. L’ambition, l’assurance, le charisme. Des vertus qui ne manquèrent pas de rendre Esta flamboyante et radieuse aux yeux de Cyrus. La réussite, l’épitome du bonheur, un archétype, une route si bien définie qu’elle pourrait être parcourue dans l’obscurité la plus totale. Une illusion, comme un mirage, a la faculté de vous laisser voir vos désirs les plus profonds. Un voile de mensonges, une litanie comme une complainte qui vous murmure de laisser filer le secret de Polichinelle. Pourtant Esta, similaire à son patronus, est attirée par le soleil, le royaume de la lumière est le seul l’accueillant à bras ouverts. D’une position aisée et assurée, son monde s’effondra. Icare aux ailes brûlées par l’astre du monde. Et de cet empire bâti auprès de son époux, il ne suffit que d’un souffle pour effondrer ce pâle château de cartes. Voilà le triste sort d’une sœur aînée, mener la bande. Être un modèle, un dirigeant. Mais qu’en est-il lorsque son second prend la barre ? Comme libérée du poids de sa propre vie, elle observe son reflet prendre sa place. Leurs ventres arrondis si identiques, comme chaque trait qui les compose. Et vient la honte, la colère, et, comme la glace qui se fissure sous l’impact, un cœur brisé. Un échec dans ce filon d’or. Un raté. Un doublon. Une trahison. Le fléau de naître à deux. Comme une malédiction.
ROSARIO ◊ Le Soleil & Le Cavalier de Bâtons – Le rôle d’un aîné est celui de mener le reste de la bande. Et Rosario a toujours été un leader dans le meilleur des sens. Un brin de bonheur dès sa plus tendre enfance. Le fardeau d’être le premier né ? Il ne l’a jamais connu. En réalité, il n’en a connu aucun. Esta et Cyrus ont été des parents aimants, l’ont éduqué dans une optique de réussite qu’il avait toujours pris avec le sourire. Un guide serein et brillant, dans tous ses aspects. Un sourire permanent, tendre et rassurant. Un modèle à suivre, un chemin tout tracé qu’il a déblayé de ses propres mains, dans la parfaite parallèle de son géniteur. Optimisme, persévérance et charisme. Voilà ce qui l’amena sans peine à rejoindre Ilvermorny puis le Ministère de la Magie américain une décennie plus tard. Le genre de sorcier qu’on ne rate pas. Téméraire tout en étant mesuré. Aventureux et conscient des risques, mais se poussant en permanence vers l’excellence pour ses passions. Rosario est né pour la magie, avec un flair inné pour la création de sortilèges, il est ce qu’on appellerait couramment un enfant parfait. Et il n’a rien perdu de sa superbe en grandissant. Du haut de ses trente-quatre ans, fraîchement marié et père, il est ce grand frère parfait. Attentif, bienveillant et une épaule perpétuelle. Que demander de plus ? Oh, justement. Plus.
LOWE ◊ Le Monde & Le Trois de Bâtons – Un second fils, le monde évolue, suivant cette synergie du bonheur, une réussite, perpétuelle. Un reflet à peine biaisé. Deux ans d’écart, et suivre les pas de Rosario aurait dû être la voie facile. Mais rien n’est jamais facile. L’année de ses onze ans le trouva en Allemagne. Pensez-vous. Beauxbâtons. Alors qu’il commençait à peine à parler allemand. Un défi qui n’arrête pas une énergie en perpétuel mouvement. Que peuvent demander des parents lorsque leur progéniture se démontre être l’exemple même de tout ce qu’un parent pourrait demander ? Peut-être que Lowe contrairement à son aîné a davantage tendance à la taquinerie. Peut-être bien même qu’il est plus mordant, un brin plus vicieux. Mais personne ne s’en est jamais plaint. Encore moins lorsqu’il a rejoint le Ministère de la Magie sud-américain. Encore un. Comme des pions bien alignés. Et si la moquerie et les boutades ont lié Lowe et Zylith… Oh, ce n’est certainement pas ça qui a poussé cette dernière à vouloir surpasser son frère. Non… Quelle idée.
ZYLITH ◊ La Roue de la Fortune & La Reine d’Epées – Le travers d’être née après deux individus ourlés de réussite, lauriers bordant leurs portraits fictifs… ? La loterie génétique. C’est ce que Zylith crut pendant de longues années. Être cette petite fille persistant à vouloir grimper les marches au même rythme que ses prédécesseurs alors qu’elle ne faisait pas leur taille, c’était comme un défi. Trop difficile à réaliser. Beauxbâtons. Passer juste après son frère. Une note excellente ne valait pas la note parfaite que Lowe avait eu avant elle. Et les enseignants n’hésitaient pas à le lui signaler. Comme un encouragement. Toujours. D’une année à l’autre. L’objectif est clair. La gloire, la réussite, le dépassement de soi, le dépassement d’eux. Des cycles sans fin, plus, toujours plus, s’imposer le changement, l’introversion, les hauts qui ne rencontrent que des chutes plus brutales. Icare, disait sa mère. Mais Icare avant d’en arriver à son terme avait fait preuve d’intelligence, d’innovation. De toutes les qualités qui faisaient son individualité. Zylith, c’est cette sœur garçon manquée qui dans sa froideur tranchée sera la plus présente pour toute sa fratrie. Une prise gelée qui les agrippe tous là, bien au creux de sa main. Et leurs drames, leurs larmes, leurs sanglots. Elle leur a tous appris à en faire un nouveau cycle. A construire le changement par eux-mêmes. S’arrêter à une marche trop haute ? Un choix ? Non, un objectif. Elle a rejoint le Ministère de la Magie à son tour. Et quel bien cela lui fit lorsque sa réputation dépassa celle de Lowe. Une femme peut-être. Mais pas moins une tigresse.
PÂRIS ◊ Le Pendu & Le Quatre de Coupes – Manquer d’originalité, l’imitation est un parcours en soi. Qu’en est-il du refus, du déni. Du choix ? Abandonner l’excellence, accepter ses propres limites et ne pas s’en atterrer. Pâris est celui qui a le monde à ses pieds. Le choix d’être un mouton ou d’ouvrir sa propre voie. Lorsque l’on n’a d’autre choix que la perfection, la quête de la différence commence. Pourquoi n’y aurait-il qu’une voie ? Pourquoi s’embarrasser de l’ennui d’être une pâle copie ? Pâris a grandi dans ce sentiment de devoir toujours faire mieux alors qu’il n’en avait ni la volonté ni l’aspiration. Alors il a fait différemment. Sa lettre, il la reçut l’année où ses parents avaient été amenés à travailler en Corée. Mahoutokoro. Voilà où Pâris commença à faire sa différence. Peut-être que par facilité il aurait préféré rejoindre Rosario à Ilvermorny ou suivre Lowe et Zylith à Beauxbâtons. Non. Pâris accepta la nouvelle avec le plus radieux des sourires. Se satisfaire des restes ? Jamais. S’il avait pu, il aurait enfoncé son pied dans la porte déjà ouverte que la magie lui offrait. Devenir un pion des ministères ? Jamais. Non, lui, il se fascine des Moldus. De ces gens si différents et pourtant si semblables. A la sortie de l’école ? Il a rejoint une université Moldu contre l’avis de ses parents pour devenir journaliste. L’avis des autres ? Très peu pour lui. Il a déjà un scoop à aller gratter.
ARYA ◊ L’Ermite & Le Roi de Coupes – Naître en cinquième position. Pas assez bien pour le podium. Même pas pour la place du perdant. Naître le cinquième, avoir un père, une mère. Naître le cinquième, avoir trois frères et une sœur aînée. Naître cinquième, mais que d’un père. Naître premier d’une autre mère. Être un enfant adultère, c’est une chose qu’on ne comprend pas immédiatement. Surtout lorsque l’on vit sous le même toit, comme si tout était normal. Ça n’avait jamais choqué personne à l’origine. Pas quand il y a vingt-cinq ans, Blue est venue habiter chez sa sœur après qu’elle ait été licenciée de son emploi au Daily Prophet. Une ironie, ils la trouvaient trop… Dans les nuages. Arya lui n’avait pas vraiment saisi. Il lui fallut plusieurs années avant de réaliser qu’avoir un frère du même âge né à quelques jours d’écart n’était pas une situation normale quid d’une gémellité. Qu’avoir deux mères dans un couple hétéronormé, ce n’était pas possible. Puis il y a eu l’accident. Un vide, le rejet, l’incompréhension. Perdre son guide alors que l’obscurité tire à peine son voile sur le monde. Une prise de conscience, un don qui n’a pas eu le temps de fleurir, sporadique, vicieux, terrifiant. L’introversion, la crainte, une prophétie inconnue planant comme une ombre au tableau. Une sensation de suffoquer, la peur, le drap de l’horreur s’épaissit, trempe dans son encre d’onyx la terre et ses êtres. Les corbeaux continuent à voler. Encore et toujours.
CALEB ◊ Le Magicien & Le Quatre d’Epées – L’ironie. Un vice mené à maturité, celui de ne pas être assez. Être légitime en sa position, mais ne pas être accepté, passer inaperçu, être une nuisance. L’amertume, la colère, le ressentiment. Être l’enfant venu après. Celui qui n’a pas de don. Celui qui doit tout prouver. Celui que l’on oublie. Celui qui n’a pas la particularité d’être une erreur, qui n’a pas ces rêves terrifiants la nuit. Qui n’a pas un destin tout tracé, peu importe ce qu’on pourra lui souffler. Devenir maître de sa destinée, faire de la vie sa propre possession. Faire de la haine un fuel incessant et le sang du massacre. L’hostilité. Envers tous. Envers eux qui le regardent de haut. Du Ministère de la Magie. De l’excellence. De l’originalité. Caleb regrette sa mère. Regrette qu’Esta n’ait pas été plus forte et n’ait pas chassé Blue et son rejeton des enfers. Lui et ses oiseaux néfastes. Lui et ses prophéties ratées. Lui et sa peine infinie. Lui qui est au centre de toutes les attentions, comme cette boule de cristal, cette facétie, cet artifice pathétique qui attise la curiosité. Une bête de cirque. Une immondice, pâle chimère. Et la haine. Versée dans chaque instant. Dans chaque inspiration, dans chaque sortilège. Manipulation. Reprendre son trône, sa place, ce qui lui appartient de droit. Son héritage. Manipuler. Ou être manipulé.
LETI & LUZ ◊ L’Etoile & L’As de Coupes – Le chaînon manquant. Une lueur d’espoir, une lumière dans l’infini. Un brin de douceur où deux fleurs se sont épanouies. Une étincelle, un renouveau, le retour de la paix, le calme et la sérénité retrouvés. Filles d’Esta et Cyrus, l’image du bonheur. Un rêve éveillé, l’augure d’une suite où seule la douceur persiste. Elles sont si loin de l’inquiétude. Fascinées par le monde. Respectivement attirées par la faune et l’autre la flore. Des petites perles de la magie, guidées par un clan de sorciers veillant à ce qu’elles ne manquent de rien. Une bouffée d’air frais dans les drames passés. L’espoir enfin. Un bon présage pour l’avenir. Une volée de corbeau s’éloignant à l’aube.
pseudo Mui. age 27 ans. comment avez-vous découvert le forum ? Cendrine. code du règlement ✓ validé un petit mot ? Merci de votre patience. :doge:
Hildegard ÅSTRÖM
Hildegard ÅSTRÖM
Élève - Goanna
Sam 9 Mar - 10:55
Messages : 921 Points : 1799 feat : Erina Nakiri (Food Wars!) Age : 21 Métier / Options / Orientation : Options : Soin aux créatures magiques et divination.
Carnet du sorcier Ascendance: Sang-Pur Patronus: Renne. Baguette Magique: Bois de cèdre, cœur en écaille de salamandre, 27 centimètres, souple.
Yooo, du coup bienvenue officiellement sur le forum \o/ ! Je viens de me réveiller je ne vais donc pas lire maintenant mais ton personnage me semble tout de même intéressant .
Carnet du sorcier Ascendance: Sang-Pur Patronus: Mygale Baguette Magique: Bois d'Acacia, Cheveux de Vélane, 28cm, Rigide
Félicitations !☆
☆ Tu es validé ! Bienvenue Arya Tu sais que je l'aime ce petit. Il mérite des câlins pauvre enfant.
J'ai rien à redire sur ta fiche c'est nickel pour moi :) Tu rejoins les Brolga dont tu te rapproches drastiquement !
Amuse toi bien parmi nous
☆ La suite... Rien de bien compliqué en soi. Les étapes habituelles un peu administrative avant de s'adonner uniquement au RP
☆ Sur Tjukurpa, il n'y a pas dix endroits où tu dois aller recenser les avatars, les métiers, etc. Il n'y en a qu'un seul : le recensement global. ☆ Une fois que tu as recensé tout ce qu'il faut, tu peux préparer ton topic de vie scolaire ainsi que choisir tes avions en papier ou ton téléphone portable. La partie administrative est terminée ! Tu peux maintenant demander un rp ! N'hésite pas à passer dans les sujets de vie scolaire des autres pour demander des liens ou voir ce qu'ils proposent ;) ☆ Pour finir, je t'invite à rejoindre le discord du forum ! Il remplace la chatbox à 100% et te permettra de dialoguer avec le staff mais également avec les autres membres.
Je crois qu'on a fait le tour alors... encore bienvenue parmi nous !