【 M I N A 】

carte d'identité
Nom de famille Van der Leeuw, une famille des Pays-Bas qui avait tout pour elle : richesse, renommée, réputation.
Prénom(s) Wilhelmina et Claudia. Wilhelmina lui a été imposé par son père tandis qu'elle aura choisi de lui offrir également le nom de sa grand-mère.
Surnom(s) Will, mais elle n'aime pas particulièrement ce surnom. Elle préfère Mina.
Ascendance Elle est née moldue, au milieu de personne n'ayant aucune idée que la magie pouvait exister d'une autre manière.
Age Elle a eu 17 ans cette année.
Date et lieu de naissance Tu es née le 03/04 en Nouvelle-Calédonie, ce pays dans lequel ses grands-parents avaient posés leurs bagages longtemps auparavant.
Sexualité Elle ne s'est jamais posé la question, Mina est une fille qui ne s'attache pas à un genre en particulier, qui préfère apprendre à connaître quelqu'un pour être réellement à l'aise.
Année 7ème année.
Caractère
Tu es un soleil. Tu es le genre de fille qui est un leader naturel. Mais tu fais tellement attention aux autres que tu t’oublies parfois. Parce que tu as vu toute ton enfance ce qu’un leader peut faire. Alors tu es toujours soucieuse de ce que tu peux faire aux autres. Tu es dégoûtée d’avoir son sang en toi et tu espères de tout ton cœur que tu ne lui ressemble pas.

Et au fond, ça n’est pas le cas. Tu es aventureuse, curieuse, tu as une vraie passion pour les défenses contre les forces du mal et les sortilèges. Tu ne savais rien de la sorcellerie mais tu es passionné par ces domaines. Tu es quelqu’un qui garde la face en toute circonstance mais, au fond, tu es blessée par ces années dans cette secte. Tu t’es constamment battue contre ton père et ses acolytes pendant ton enfance, ta mère est piégée dans cet enfer et tu ne peux rien faire pour l’en sortir. Chacune de tes vacances d’été sont un calvaire pour toi puisque tu es obligée de retourner chez toi et ton père t’en fais voir de toutes les couleurs. Tu as toujours réussi à t’en sortir mais, il a des hommes sous ses ordres qui ne se font pas prier lorsqu’on leur donne l’ordre. Alors tu es un peu paranoïaque et tu as du mal à faire confiance. Mais tu n’en dis rien. Tu te forces à être accessible aux autres lorsque tu es à l’école, consciente que ce monde est ta seule porte de sortie face à ton père.

Tu es fine d’esprit et plutôt drôle, brute de décoffrage et un peu garçon manqué dans certaines de tes réactions. Tu t’adaptes vite et tu es toujours partante pour de nouvelles aventures. Tu es quelqu’un de populaire, les gens s’accrochent à toi. Mais tu ne te livres pas vraiment. Tu ne leurs raconte pas. Personne ne sait que tu vivais dans une secte. Parce que tu refuses de le faire. Tu refuses qu’on te fasse la moindre réflexion. Parce qu’il y a des choses qui t’énerveraient. Et, si ça ne s’est encore jamais montré, tu sais que tu as une noirceur en toi. Une noirceur qui vient de ton père. Tu le hais tellement et tu refuses tellement de lui ressembler. Et la moindre réflexion en ce sens, le moindre commentaire de la part de gens qui n’y connaissent rien pourrait te faire exploser. Alors tu ne dis rien. Tu gardes tout ça en toi, arborant ce masque qui fait tout de même parti de toi pour que les gens ne posent pas de question.

Baguette Magique
Bois En bois de Cyprès, ta baguette reflète ton audace et ton tempérament téméraire.
coeur Une plume d'Occamy, qui est parfaite pour les sortilèges et, principalement ceux de protection.
longueur 27cm
caractéristiques Cette baguette est très flexible et parfaite pour les sortilèges. Elle est parfaite pour Mina. Elle possède un manche noir mat avec une bague en or.
animal de compagnie
Nom de l'animal Manoa et Reva, deux prénoms calédoniens. Le premier veut dire pureté, le second se rapporte à la voûte céleste.
Race Hérissons communs.
Description physique Ils ont tous les deux le ventre blanc avec des piques grises-marrons. Manoa à la langue qui pendouille parfois.
Description moral Ils vivaient dans ton "village". Tu t'amusais déjà avec eu avant de partir alors, tu les as emmener. Tu t'es renseignée sur leurs modes de vie et tu fais en sorte de prendre soin d'eux. Ils étaient en mauvais état quand tu les as rencontrés mais du coup, tu fais au mieux pour les aimer. Ils n'aiment pas les autres mais avec toi, ça va.
projet scolaire
Tu veux être auror. Tu es très bonne en histoire de la magie parce que découvrir cet univers te passionne et, tu as lu des informations sur les aurors durant les dernières guerres contre les forces du mal. Alors tu as travailler du dans cette optique. Tu es une très bonne élève, mais tu as quelques lacunes en vol et en Arithmancie. Tu ne t'en sors qu'avec des A. Alors que tu accumules les E et les O dans les autres matières.
questions en plus
Miroir du Riséd Ton père derrière les barreaux et ta mère dans tes bras.
Amortentia Le sable chaud, le monoï et l'odeur des livres neufs.
Patronus Il ne s'est pas formé encore. Tu as du mal à te concentré sur un souvenir heureux.
don / créature / capacité Aucun. Mais tu t'entraînes à devenir legilimens.
répartition
A l'issue de ce questionnaire, le staff vous attribuera lui-même une maison ! Répondez bien !
Dans quelle Maison voudrais-tu être ? Pourquoi ? Tu t'en fiches en soi, tant qu'elle te permet de ne pas être seule et de te trouver.
Quel type de baguette magique voudrais-tu avoir ? Pratique pour faire les sortilèges, la sienne lui conviens bien.
Oh non ! Vous venez de tomber sur un Epouvantard ! Quelle forme prend-il ? Une pièce close. L'impossibilité de sortir.
Riddikulus ! A quoi ressemble-t-il maintenant ? Une piscine à balles.
Préféreriez vous être un Animagus ou un Métamorphomage et pourquoi ? un animagus, être un animal te plairais bien.
Si vous appreniez à devenir un Animagus, quel animal choisiriez vous et pourquoi ? Un oiseau, le genre qui puisse explorer le monde.
Ta plus grande qualité c'est quoi ? Optimiste.

I am inimitable, I am an original.
Elle était belle, Angelica. Un cœur à prendre, le meilleur parti de l’Île selon certains. Mais au fond, elle se fichait bien de toute ça. Angelica, c’était une rêveuse, toujours perchée sur les nuages à chercher un sens à leur vie. Angelica, elle avait des cheveux très blonds, très longs, qui ne faisaient que s’éclaircir un peu plus avec le soleil. Ses grands yeux bleus dévoraient les gens du regard, avides de connaissances. Angelica, elle aimait le ciel, le soleil, la lune et les étoiles, mais elle aimait profondément les gens. Elle avait entamé des études pour être assistante sociale, pour pouvoir apporter son aide à la population. Fille d’un avocat renommé de Nouméa, elle n’avait pourtant aucune envie de rester enfermer à faire de la broderie comme l’aurait aimé sa mère. Son père les ayant laissées dans un village éloigné de la capitale, les femmes Van der Leeuw se sont fait leur routine parsemée de disputes. Parce qu’elle était belle, Angelica, mais elle n’avait pas un caractère facile. Elle voulait son indépendance, sa vie. Rêveuse n’était pas son seul trait de caractère. Aventureuse, casse-cou, avide de connaissance, elle se plaisait à plonger dans les lagons bleus et à courir à travers les forêts calédoniennes.

Et puis, Angelica eut 19 ans. La petite ville de Poya ou son père les avaient exilées ne lui convenait plus. Elle rêvait de la grande ville, de découvrir encore plus son pays. Alors, elle rejoint son père contre l’avis de sa mère : c’était trop dangereux. Après tout, Nouméa était une capitale comme toutes autres. Elle avait son lot d’insécurité et de dangers. Mais, Angelica se fichait pas mal de l’avis de sa mère : si elle voulait rester dans son confort c’était une chose mais, elle voulait découvrir le monde.

Surpris de la voir arrivée, son père n’apprécia que peu la surprise. Elle ne lui laissa pourtant pas le choix : elle ne rentrerait pas chez eux. Elle s’installa dans la chambre d’ami de l’appartement de son père et s’inscrit à l’école qu’elle visait pour reprendre des études. Elle commença sa vie à la capitale entre les cours, les stages, les sorties, les groupes d’ami.e.s.

Et puis, au détour d’une soirée étudiante, son regard est happé par les pupilles sombres d’une silhouette déjà bien entourée. Son regard se porte à peine sur elle, qui finit par se confier à une amie : « C’est lui que je veux. » Un rire lui avait répondu alors que son amie s’était dirigée vers l’homme en question, abandonnant Angelica sur le côté. Mal à l’aise, la jeune femme aura repris sa discussion avec une autre amie avant que la précédente ne revienne, accompagnée de l’homme en question. Aaron Lawrence. La fin de soirée fut agréable. Il était plusieurs vieux qu’elle, bien plus vieux puisqu’il enseignait à l’université les sciences sociales. Leur relation ne posait aucun souci puisqu’elle n’étudiait pas dans son établissement. Et Angelica était une jeune femme passionnée. Elle n’avait pas rencontré beaucoup d’homme avant lui, mais il avait ravi son cœur pour toujours elle le savait. Elle se donna complètement à lui, corps et âme.

Et ce fut le début de la fin.

Lawrence était en fait un manipulateur, un beau parleur, il était dangereux. Parce que Lawrence était en fait à la tête d’une « communauté ». Le genre de communauté pour lequel on laisse tout tomber. Et peu à peu, il convainc Angelica qu’elle avait un but plus important. La jeune femme ne termina pas ses études et commença à travailler dans les champs de la communauté. Plusieurs jeunes hommes, jeunes femmes étaient présents et ils l’avaient accueilli comme si elle avait été un membre de leur famille.

La bascule complète se fit le jour où elle rentra plus tôt de la communauté et quelle tomba sur son père et sa maîtresse. Elle le gifla, en pleine rue. Elle lui balança à la tête ses quatre vérités et embarqua toutes ses affaires, une quantité suffisante d’argent pour vivre et quitta le foyer de son père.

A partir de ce jour, Angelica ne quitta plus la ferme de la communauté. Elle était dévouée à cette organisation et à cet endroit, y trouvant ce qu’elle semblait chercher depuis toujours. Elle leur offrit tout ce qu’elle avait. L’argent, les biens, les comptes à son nom qu’elle toucha à son 21ème anniversaire. Tout. Parce qu’elle croyait en ce qu’ils faisaient. Pour ses parents, c’était différent. Elle était embarquée dans une secte dont il fallait la sortir. Mais l’influence d’Aaron Lawrence sur elle était telle qu’elle n’avait aucune envie de quitter cet endroit et qu’elle était sûre que la décision était sienne.

Elle ne douta jamais plus de lui. Jamais. Même lorsqu’elle se rendait compte qu’elle n’était pas seule dans son cœur et dans son lit, il lui faisait toujours comprendre que c’était une volonté supérieure, mais qu’elle restait sa préférée. Et elle l’était vraiment. Pendant plusieurs années, elle fut mise en avant.

Puis, la communauté déménagea en Australie. En Nouvelle Calédonie, l’état fouillait de trop près dans leurs affaires et Aaron senti qu’il valait mieux changer de crémerie. Il rejoint alors le pays, s’installant avec tous ses adeptes à Port Douglas. Ils se mirent à l’Anglais et commencèrent à s’intégrer dans le paysage. Le pays était plus vaste, se dissimuler était plus facile.

Six mois après leur arrivée, Angelica était chargée de faire quelques courses en ville. Elle était partie avec des membres de la communauté et avait commencer à ramener les provisions. Mais, en pleine rue, elle se sentie mal et perdit connaissance. Elle se réveilla, les yeux fixés sur le plafond blanc d’un hôpital. Le médecin la rejoint quelques minutes après pour lui apprendre qu’elle était enceinte de deux mois. Ravie, elle rentra auprès des siens pour annoncer la nouvelle à Aaron.

S’il n’était pas en colère, la joie n’aura pas été évidente. Il n’avait pas envie de s’occuper d’un enfant. Mais Angelica refusa d’avorter. Alors, quelques mois plus tard, ta bouille vit le jour, émerveillant alors ta mère.

Alors qu’elle allait l’appeler Claudia, Aaron lui demanda de lui offrir un prénom qu’il aurait choisi. Il n’était pas, selon lui, de bon ton que les enfants ne portent pas le nom de famille de leur mère alors, voulait au moins choisir le prénom. Angelica ne protesta même pas. C’est comme ça qu’il t’affubla de Wilhelmina, sans que personne ne sache jamais pourquoi. Pour toi son excuse était piètre, juste une manière de faire croire à ta mère qu’il se souciait de vous. Pourtant, dès que tu auras été dans l’équation, Aaron s’était trouvé une nouvelle favorite. Moins utilisée.

Tu ne fus jamais scolarisée, Aaron considérait que l’école à la maison était la meilleure éducation. Il avait fait en sorte de recruter une institutrice dans la communauté pour inculquer aux enfants dès leur plus jeune âge les bienfaits de leur communauté tout en les éduquant sur le monde extérieur. Du moins en partie.

Malheureusement pour eux, tu avais hérité l’esprit aventureux et curieux de ta mère. T’avais aucune foutue envie de rester enfermée dans votre petit village perdu. Tu voulais parcourir le pays, découvrir les animaux, les fleurs, les coutumes, l’histoires, les légendes. Très vite, tu deviens la coqueluche des autres enfants. Tu réussissais parfois des choses sans que personne ne sache comment tu y parvenais. Tu courrais vite, tu sautais haut, tu étais énergique, casse-cou, tu voulais t’échapper de ce qui ne te semblais pas normal. Parce que tu le voyais, toi, l’emprise que ton père avait sur ta mère. Tu la voyais être si forte d’une part et si soumise de l’autre. Et pourtant, elle se croyait toujours maîtresse de ses propres actes. Alors, du haut de tes dix ans, tu t’es fait la promesse de sortir ta mère de là.

Le choc fut le jour ou une chouette déposa devant vous au diner une enveloppe.

« Wilhelmina Claudia Van der Leeuw
La communauté, route des près
Port Douglas, Australie. »

Tu n’avais jamais reçu de courrier et, lorsque ton père fit mine de vouloir poser les mains dessus, tu t’emparas de l’enveloppe plus vite. « C’est à moi » lui cria-tu en reculant. C’est la première fois que ton père t’effraya autant. Alors tu courus, jusqu’au bout du domaine, le souffle court. Tu te cachas dans un bosquet, un endroit qui était ton refuge depuis un moment déjà. Sûre de ne pas avoir été suivie, tu ouvris l’enveloppe et, à la lueur de la lune, tu décryptas doucement les mots.

« Chère Wilhelmina Van der Leeuw,

J’ai le plaisir de vous annoncer que vous êtes retenue pour étudier à l’école de sorcellerie et de magie Tjukurpa. La rentrée se fera le 1er septembre … »

Tu relus plusieurs fois le document, fronçant les sourcils. Une école de sorcellerie ? Quelque te faisais une blague ? Tu sentais au fond de toi que non, que tu avais quelque chose de plus que les autres. Mais de là à croire à la magie ? Tu n’étais pas sûre. Pourtant, cet été-là, tu t’échappas plusieurs fois pour te renseigner.

Tu n’en parlas pas à ton père. Juste à ta mère. Angelica n’y croyait pas au début. Et puis, elle se souvent qu’une force supérieure leur donnait de la force. Elle savait que ton père serait contre. Alors elle te donna une somme importante d’argent et te paya le trajet jusqu’à la côte. De là tu prendrais un bateau pour rejoindre une adresse dans laquelle tu pourrais faire tes emplettes. Tu n’étais pas seule, un ami de ta mère t’emmènerait. Il comprenait que tu iras en pensionnat et n’en savait pas plus. Les ordres d’Angelica étaient généralement respectés autant que ceux d’Aaron, sans poser de questions.

Tu as tout appris là-bas. Et tu as compris que ce que tu vivais depuis ton enfance était loin d’être normal. Tu ne rentrais pas pour les vacances, mais juste pour l’été. Le premier fut le pire de ta vie, tu n’étais pas sûre de pouvoir retourner à Tjukurpa. Mais tu fini par tenir tête à ton père, à t’affirmer. Lui avait tenté de te former toute ta vie pour que tu lui succède mais tu n’avais jamais pu entrer dans son jeu. Tu avais ta propre volonté sur laquelle il n’arrivait pas à contrer. Un mélange de Aaron et Angelica. Du coup, tu n’étais plus sous son joug.

Tu continuas tes études à Tjukurpa, revenant toujours plus en colère contre lui. Parce qu’en parallèles, ta mère subissait pour toi.
Tu te promis de la sortir de là, de mettre ton père en prison.