Deviens ce que tu es ▬ Elaobé

carte d'identité
Nom de famille STARR, ce nom en a fait rire plus d’un.
Prénom(s) Elaobé, Eszter. Merci maman, papa, vous m’avez offert deux prénoms nuls dont personne ne connait la sonorité. J’ai le choix entre la peste et le choléra...
Surnom(s)  Ela’, mais rare sont ceux qui m’ont appelés comme ça. Sinon, il y a tous les petits surnoms que ma mère me donnent et qui resteront de la sphère privée !
Ascendance Pur, sur les générations de connues, et autant dire que je n’en connais pas beaucoup...
Age 20 ans
Date et lieu de naissance 21 Juin 1998, New York
Sexualité Hétérosexuelle
Année Je fini ma 2ème année à l’université
Caractère
Quand je me regarde dans le miroir, je sais qu’il y a deux filles aux cheveux roux et aux yeux mordorés. Il y a deux personnes qui répondent au même nom, mais la plupart des gens ne connaissent que l’une ou l’autre de ces filles. La vérité, c’est qu’elles sont moi toutes les deux. L’une est ce que les gens ont voulu de moi. L’autre, le bouillon d’émotions que je n’ai jamais pu tarir.

La fille du miroir, celle que l’on rencontre aux premiers abords, celle qui répond instinctivement au nom de Elaobé Eszter STARR. Cette partie de moi est la plus difficile à approcher. Une étudiante acharnée, intelligente et retranchée qui se noie dans ce qu’on attend d’elle pour vivre. On m’a déjà dit que je paraissais froide sous ces traits-là, peut-être même prétentieuse. La vérité, c’est que cette Elaobé là est seule et timide, secrète. Elle ne sait pas comment rompre la glace et elle a peur de blesser les gens (mes parents surtout), alors elle se conditionne à donner le meilleur d’elle-même pour leur bonheur. Parce qu’à défaut de trouver son bonheur, elle peut en avoir par procuration chez les autres.
C’est cette coquille autour de moi qui suit les cours d’arithmancie et qui se maintient en tête de classe. Celle-ci qui passe du temps dans son coin à réviser et apprendre (il ne faut pas croire, je ne suis pas une surdouée, mais quand je veux quelque chose, je me tue pour l’avoir). Cette Elaobé n’est presque jamais montée sur un balais, ne sort pas beaucoup, est une sang-pur parfaite (tante Evaé vous le dira encore et encore). Mais cette fille est une coquille qui se fendille depuis le déménagement…

Dessous, il y a un chaudron oublié sur un feu puissant depuis trop longtemps. Un bouillon d’émotions et de sentiments retenus qui donnent une Ela’ explosive et surprenante. Et oui, le trait premier qui me caractérise, lorsque j’abandonne la coquille, c’est mon impulsivité. Je suis curieuse et déterminée, quand une idée traverse mon esprit j’aime l’attraper et la réaliser.
Ceux qui me connaissent sous cette façade (mes rares amis de Ilvermorny en résumé) savent que je peux rire à gorge déployée jusqu’aux larmes, que je peux partir en vadrouille sans crainte de savoir où je dormirai et avec quel argent ou que si je me lance un défi, je ne baisserai jamais les bras après. Cette fille-là, un peu brute veut entraîner les gens dans sa danse contre l’ennui. Et peut-être y arriverais-je si je m’en donnais la possibilité.
A l’intérieur, je suis également très sensible aux autres, humains et animaux. Je prends beaucoup trop de choses à coeur et il est facile de trouver la pique qui me fera mal ou réagir violemment. Je peux m’emporter très fortement, défendre des idées avec acharnement ou me passioner sincèrement pour quelque chose.
Le soucis, c’est que cette fille à l’intérieur, celle que ses amis appelaient Ela’ fait tout trop à coeur, trop à fond, sans limite. La coquille la protège car elle ne correspond pas à ce que mes parents et tante Evaé veulent de moi. Elle a peur d’être abandonnée, alors elle se cache.

Si je devais résumer tout cela, la dualité qui me compose est bel et bien une seule fille, qui peut répondre aux exigences d’une famille de sang-pur sous un nom imprononçable, ou une amie joyeuse et vivante. Je vous vois venir, mais je ne souffre d’aucun trouble, d’aucune dissociation de l’identité. J’ai juste appris à ravir ma famille en forçant une partie de moi à s’exprimer plus que l’autre.
Aujourd’hui, je comprends que si la coquille lâche (et elle le fera, le processus est en cours) je ne deviendrai pas juste Ela’, mais un mix étrange entre les deux parts de moi. Une jeune fille capable de se dépasser pour ses rêves et d’être une adulte.

Baguette Magique
Bois Aubépine
coeur Plume multicolore de Zouwu
longueur 28,9 cm
caractéristiques Relativement souple, le bois d’aubépine a donné une baguette fine de couleur clair.
animal de compagnie
Nom de l'animal Snøball (et oui, ca veut dire boule de neige en norvégien)
Race Chat
Description physique Un joli chat noir comme du charbon, pourvu de magnifique yeux vert comme des émeraudes. Quand je le regarde, je vois toujours le chaton sauvage que j’avais trouvé à New York mort de froid et de faim… Je dois pourtant reconnaître que petit tigre est devenu plus grand maintenant qu’il  a 2 ans.
Description moral Snø’ c’est l’amour de ma vie, le chat qui me connait et me comprend mieux que mes parents. Il est doux et calme, toujours proche de moi mais sur ses gardes avec les autres. Il ne laisse pas tout le monde l’approcher, pour ça c’est un vrai chat. Il est intelligent et joueur, parfois, hiératique et penseur quand les corbeaux jouent à la fenêtre.
C’est sur un terrain vague de New York (côté moldu) que je l’ai découvert. J’étais dans la rue sous une pluie glaciale et il y avait ce cri qui revenait, encore et encore. Personne n’y faisait attention, alors qu’il me déchirait le coeur. Je l’ai trouvé dans un carton qui partait en lambeau, tout petit et froid, des poils en moins, affamé. Je n’ai pas réfléchi quand je l’ai ramené avec moi, et même si mes parents ont longuement soupiré, j’ai pu le garder près de moi et prendre soin de lui.
projet scolaire
Ca, c’est la question qui fait mal. Tout d’abord, il faut savoir que la majorité de mes études se sont déroulées aux états unis, puisque c’est là bas que nous vivions avant de déménager. A Ilvermorny, dans le Massachussets. J’y ai eu une scolarité exemplaire et je sais que mes professeurs gardent un bon souvenir de moi. J’y ai été préfète, et j’ai frôlé le rôle en chef lors de mes dernières années. D’ailleurs pour une raison que j’ai longtemps pensée obscure, c’est dans la maison de l’Oiseau-tonnerre que j’ai été répartie. Les voyageurs, ceux qui ont l’âme, disaient notre directrice. A l’époque, je n’étais jamais allée plus loin que la Floride et je ne crois pas avoir eu un jour l’ “âme”.
Me voici donc à l’autre bout du monde (et l’Oiseau-tonnerre avait raison, certainement), pour continuer mes études supérieures. Mon cursus ? Je suis sur la fin de ma seconde année d'Arithmancie. Quand les professeurs nous demandent vers quoi nous voulons nous destiner, j’ai toujours un petit sourire et je réponds : “briseur de sort”. En réalité, je n’en sais rien. L’arithmancie est une matière nébuleuse et difficile, qui me pompe toute mon énergie. Ma mère a de grands espoirs pour moi. Mon père des rêves de grandeurs. Peut-être qu’il faudra que je prouve les propriétés magiquement ténébreuses du nombre 13 ?
La vérité est bien plus simple. Je ne sais pas où je vais, ni pourquoi je continue. Je sais que j’avance et que le temps passe. Que lorsque je mets du coeur à l’ouvrage, je réussis mes études et j’apprends vite et bien. Mon seul problème ? Et bien, je ne sais pas ce que moi, Elaobé Eszter STARR, ai envie de devenir plus tard.
questions en plus
Miroir du Riséd Le miroir me montre debout devant une corniche d’une montagne. Derrière moi, la nature est parfaite, vivante et indomptable. Snø’ est là, aussi, enroulé autour de mes jambes. Un éclair tombe juste à côté de moi et laisse sur le sol un oiseau-tonnerre qui me regarde profondément.
Amortentia L’odeur d'une pluie d'orage sur le sol chaud de l'été. Le piquant d’un feu de bois. L’odeur envoûtante d’un lys qui s’ouvre.
Patronus Panda roux
don / créature / capacité Je suis une très bonne occlumens et une legilimens déplorable. Assez étrangement, j’ai un excellent feeling avec les animaux.
répartition
A l'issue de ce questionnaire, le staff vous attribuera lui-même une maison ! Répondez bien !
Dans quelle Maison voudrais-tu être ? Pourquoi ? J’ai appris qu’on ne pouvait pas choisir sa maison mais que c’était la maison qui nous choisissait. L’Oiseau-tonnerre me l’a prouvé et j’espère qu’une maison de Tjukurpa m’aidera, une fois encore, a découvrir des choses que j’ignorais sur moi-même.
Quel type de baguette magique voudrais-tu avoir ? Une baguette capable de mettre autant d’énergie que moi pour apprendre de nouvelle chose, qui saura répondre à ma volonté et à ma force quand il le faut.
Oh non ! Vous venez de tomber sur un Epouvantard ! Quelle forme prend-il ? Un placard d’ébène où des runes sanglantes sont inscrites, ses portes s’ouvrent et vont se refermer sur moi.
Riddikulus ! A quoi ressemble-t-il maintenant ? A une toute petite boite à musique pour enfant.
Préféreriez vous être un Animagus ou un Métamorphomage et pourquoi ? Animagus, sans réfléchir. C’est un rêve que je fais depuis des années… Les animaux me sont plus importants que les humains et c’est auprès d’eux que je me sens apaisée.
Si vous appreniez à devenir un Animagus, quel animal choisiriez vous et pourquoi ? Et bien, je crois que ce choix, à défaut d’être réél, s’est exprimé à travers mon patronus. Le panda roux, donc. Un petit animal nocturne, équilibré et passe partout, qui reste très timide et secret.
Ta plus grande qualité c'est quoi ? La détermination

Croire en quelque chose et ne pas le vivre, c'est malhonnête.
« Mon p’tit loup, tu as bientôt fini ?
-Oui maman ! »

Je regarde la chambre autour de moi en sachant très bien que ce n’est pas vrai. Je ne suis qu’à la moitié des cartons et valises que je devrais remplir d’un coup de baguette magique avant de les rétrécir pour le grand voyage. Mais, comme je l’ai dit, je devrais… je ne le fais pas. Je ne peux pas remballer ma vie d’un coup de baguette magique parce que c’est trop dur.
J’attrape donc un nouveau carton en abandonnant ma baguette sur mon lit et je m’attaque en premier à ma coiffeuse. Je prends les objets un à un, et chacun d’eux me rappelle quelque chose. Un souvenir, une histoire, un moment.

▬ Le cadre photo, avec la photo animée de la première valse de mes parents, lors de leur mariage. Je n’étais pas née à l’époque, mais maman a bien voulu me céder la photo parce qu’ils sont beaux dessus. Ils se sourient sans voir le monde autour. 500 personnes m’a dit tante Evaé avec fierté. Fae, fille d’une des plus notables familles de sang-pur d’Amérique du Nord avait été promise à un garçon d’une bonne famille de sang-pur d’Europe de l’Est ayant émigré sur le sol américain : oncle Józsua. Finalement, c’est de son petit frère Laszlo qu’elle est tombée amoureuse. Elle a tant insisté que le contrat a été revu et elle a épousé l’homme de sa vie.

▬ Les petits chaussons de laine protégés par un sort d’intemporalité, une tradition de la famille STARR (celle de ma mère). Ce sont les miens, les premiers que j’ai portés. Je suis née le jour du début de l’été, pour le plus grand bonheur de mes parents. On m’a donné un nom improbable (parce que ma mère adore les noms improbables et qu’elle voulait quelque chose d’unique) et un second prénom hongrois pour faire plaisir à mon père. C’est le nom de famille de ma mère que j’ai pris, comme mon père, parce que les STARR sont importants.

▬ Le manuel de magie oubliée, que je n’ai jamais ouvert. C’est un cadeau de tante Evaé, la soeur de la mère de ma mère (une grande tante, mais elle ferait un infarctus si je l’appelais comme ça). Ce bouquin me file les jetons, rien que de le toucher je me sens mal. Je suis sûre qu’il y a de la magie noire là-dedans… Je ne l’ai jamais jeté, car c’est un des rares cadeaux de ma tante (pour mes 11 ans, quand j’ai reçu ma lettre d’Ilvermorny), mais je sais que je ne le lirai jamais.

▬ La petite fiole de sable mêlé à de la poussière de corail phosphorescent. C'est papa qui me l'a donné lorsqu'il a décidé que je devais apprendre l'occlumancie et la légilimancie. Etant incapable de maîtrisée la légilimancie, il a insisté pour que je sois une occlumens parfaite. On était partis dans la maison de vacances en Floride à l'époque et il me disait sans cesse de bloquer mes pensées en me concentrant sur quelque chose... sans le savoir, c'est sur la plage que j'ai compris. Le sable est la défense parfaite. Il se solidifie en mur, et se glisse partout dans mon esprit. Le corail phosphorescent éclaire les attaques invisibles. Papa m'a offert la fiole quand j'ai réussi à le repousser brillamment de mon esprit pour que je n'oublie jamais comment me défendre.

▬ L’emblème de l’Oiseau-tonnerre, un de ceux que l’on devait coudre sur nos habits. Ma maison, là où j’ai vécu pendant 7 ans. Une maison qui ne me correspondait pas au début et puis qui est devenu mon refuge lorsque j’y ai trouvé mes deux meilleurs amis. Un emblème que je ne comprenais pas, mais qui hante mes rêves depuis.

▬ Et en parlant d’eux, je prends la liasse de notes enchantées qu’on a pu échanger avec mes amis. Lizzy (Elizabeth, mais elle détestait qu’on l’appelle comme ça) et Jace. Une fille et un garçon de mon âge avec qui j’ai appris à être moi. Ce sont eux qui m’ont réconciliée avec la fille de l’intérieur. Eux qui m’ont entendue me déchaîner contre les cours qui me bouffaient ma vie. Eux qui m’ont vue pleurer toutes les larmes de mon corps quand j’échouais, quand je ne voulais pas aller aux repas aristos’ de tante Evaé ou que je me sentais perdu.

Des larmes coulent sur mon visage. Je n’ai pas envie de partir pour l’Australie. Mon père rejoint l’Ambassade magique américaine à Sydney. Maman n’est pas inquiète pour elle, elle sait qu’elle y trouvera sa place et continuera d’animer la sphère des sorciers et sorcières là-bas. Mais moi, personne ne m’a demandé mon avis.
J’inspire à fond et sèche mes larmes. À quoi bon ? Je veux leur bonheur, je serai ce qu’ils veulent de moi. Et puis, comme papa me l’a glissé avec un clin d’oeil, on sera loin de tante Evaé. Lui non plus n’aime pas vraiment son attitude. Elle est pro sangs-purs. Pour elle, rien n’a d’égal que le sang, l’éducation, et la famille. Elle a baigné dans des trucs pas très brillants et elle ne s’en cache pas vraiment. Son manoir… son manoir est l’endroit le plus flippant que j’ai vu.

▬ Le souvenir qui remonte en moi est toujours le même. J’avais 9 ans, et maman était venue avec moi chez tante Evaé pour prendre le thé. Je m’ennuyais alors, avec leur permission, je suis partie me dégourdir les jambes. Je devais aller jouer dans le jardin ou lire un livre dans la grande bibliothèque, mais j’étais curieuse. Je ne sais plus comment j’ai déniché une porte marquée de vieilles runes comme brûlées dans le bois. Derrière, il y avait un escalier que j’ai emprunté et en bas le noir total. L’énergie qui se dégageait de cet endroit était horrible, froide. À l’époque, les traces de magie en moi ne se manifestaient que rarement, mais cette fois-là j’ai réussi à créer une bulle lumineuse bien vivace pour m’éclairer et c’est là que je l’ai vu. Une double porte couverte de runes. Je ne sais même pas si c’était une armoire comme la forme que prend l’épouvantard. Des images affreuses se sont mises à tourner dans ma tête et j’ai cru que j’allais mourir.
Maman et tante Evaé m'ont retrouvée plusieurs heures plus tard, en bas. J’ai appris plus tard qu’il s’agissait d’un lieu où de sombres réunions s’étaient passées. Magie noire ? Secte étrange ? Je ne le saurai jamais, mais la magie qu’il y avait dans cette cave m’a traumatisée à jamais.

J’en ai presque fini du rangement. Mes habits étaient déjà en valise, ma coiffeuse est vide à présent. Fatiguée par tous les souvenirs qui remontent en moi, je cède à la facilité et d’un mouvement de baguette gracieux (le fait que ma baguette soit longue, fine et en bois clair aide beaucoup, j’en suis consciente), je ramène tous mes livres d’arithmancie et plus généralement de cours dans une autre boite.
Je finis par le plus dur, le plus personnel aussi. J’attrape un coffret enchanté sous mon lit. Je l’ai moi-même créé, pour garder tous les souvenirs et les lettres qui me tiennent à coeur. C’est une petite boite en acajou rouge que j’ai trouvé dans le grenier. Il ne s’ouvre qu’au contact de ma baguette.

▬ Tout en haut de la pile de lettres et de photos, il y a le dernier long message d’oncle Józsua. Je l’ai vu deux fois, quand il est revenu sur le sol américain pour de grands rassemblements. Sa famille et celle de ma mère ne l’aiment pas, car il “s’est perdu en chemin”. Entendez par là qu’il vit avec un homme, dans une maison de campagne où il mène une vie paisible loin des règles et contraintes de la vie de sang pur.
Ça fait quelques années que l’on s’envoie des lettres. Il est le seul membre de la famille qui sait à quel point je hais mes études, et combien j’ai peur d’échouer. Pour me consoler, il me parle de sa vie en Hongry et m’apaise.

▬ Juste en dessous, une pile de 4 photos de mes amis et moi. La première où nous sommes tous les 3 ensembles pour la remise des diplômes. La seconde, toujours tous les 3 pour nos vacances entre amis, à Noël dernier. Il y en a une où je suis avec Lizzy, entourée d’une meute de loups, lors d’une sortie dans une réserve naturelle. La dernière avec Jace, alors que je ris à éclats et qu’il me regarde en souriant.

▬ Et avec ça, sa lettre. Celle de Jace, reçue ce matin, quand il a appris que je partais pour de bon. Où il m’explique qu’il espère que je serai heureuse et que je ne les oublierai pas. Où il y a ces mots qui m’ont mis mal à l’aise. “Je t’aime”.
Personne ne me l’a jamais dit. De cette manière, tout du moins. Incapable de comprendre et de répondre à ce sentiment, je n’ai pas répondu à sa lettre…

« Elaobé, on va y aller.
-Oh. Je referme la boite aussi vite et la miniaturise pour la glisser dans la poche de mon jean. C’est fini.
-Laisse-moi tout rassembler dans le salon, d’accord ? Va rejoindre ton père. Le portoloin est pour 18h, mon ange.
-Cool, j’ai hâte ! »

L’entrain dans ma voix est réel, même s’il n’allume pas l’or de mes yeux. Par contre, le sourire heureux de ma mère me touche au plus profond. Je la serre dans mes bras, brièvement, avant d’y aller.

Citation :

Fun fact :
▬ Ela’ n’a jamais eu de copains. Elle est déjà tombée amoureuse de loin, comme on tombe amoureux d’un chanteur ou d’un acteur. Elle n’a jamais vu l'intérêt que lui portaient certaines personnes (dont un de ses meilleurs amis à Ilvermorny)
▬ Elle a un super pouvoir nul : lorsqu’elle est gênée, surprise ou mal à l’aise, Elaobé devient extrêmement gauche. Elle a tendance à tomber, renverser des choses, faire exploser des chaudrons… Enfin, vous avez compris... elle ne peut pas le cacher.
▬ Avec le temps, elle a appris à tolérer sa tante Evaé, mais celle-ci continue de lui inspirer une peur puissante. Au contraire, et même si elle ne l’a vu que peu de fois, elle adore son oncle Józsua.
▬ Ela’ a peur du noir depuis l’accident dans la cave aux runes de sa tante Evaé.
▬ Ses sorties préférées sont les réserves naturelles et les balades dehors. Elle est très proche de la nature et elle se sent bien parmi les animaux.
▬ Elle est montée que quelques fois sur un balais (uniquement pour les cours) et elle adorerait apprendre à voler comme les joueurs de quidditch. Elle est d’ailleurs supportrice éperdue de l’équipe new yorkaise !
▬ Elle a donc rejoint Tjukurpa pour le début de sa 2ème année (en septembre 2018)