ce sont des choses qui arrivent. ☼ ana.

carte d'identité
Nom de famille Marshall. Typique des USA, c’est affreusement banal mais on ne demande rien de plus à un nom de famille, n’est-ce pas ?
Prénom(s) Analynne.Il a été choisi par ta maman, approuvé par ton papa. C'est tout.
Surnom(s) Ana. C'est court, c'est joli, les gens ont pris l'habitude de t'appeler comme ça, du coup, il t'arrive très fréquemment de te présenter comme telle.
Age Vingt-cinq ans. Tu vas très prochainement sur vingt-six.
Date et lieu de naissance 4 Juillet 1994, à Chicago.
Sexualité Complètement hétérosexuelle.
Métier / occupation Journaliste d'investigation, c'est ta vocation, la voie que tu rêvais d'emprunter.
logement Une suite dans un hôtel du centre-ville de Mapple Town. Complètement impersonnelle, cette chambre n'est que temporaire ... même si avec toi, le temporaire à tendance à s'étaler sur des semaines, voir des mois.
Caractère
Par où commencer, Ana ? Il y a tant à dire, et si peu à la fois.

Si un jour, on venait à te demander de parler de toi, et de ta personnalité, tu en viendrais sans doute à dire que tu es quelqu’un d’assez banal. Une fille normale. Avec une vie normale. Tu aurais tendance à avancer, un peu trop facilement sans doute, qu’il n’y a rien de spécial chez toi, et ça, tu vois, c’est l’un de tes défauts les plus importants. Si tu sais voir le bon, le spécial, l’exceptionnel chez les autres, si tu sais déceler ce qu’il y a de meilleur au fond de ceux qui t’entoure, tu es tout à fait incapable en revanche de te trouver de réelles qualités, ou de voir ce qu’il y a de si particulier en toi.

Tu as l’esprit très ouvert, pour commencer. La tolérance est un trait de personnalité très présent chez toi, si tu te considères comme étant la personne la plus normale au monde, tu aimes côtoyer des gens qui eux iraient plutôt se placer dans la case des gens différents. Tu ne critiques pas. Tu acceptes. Tu acceptes même peut-être trop de choses de la part des autres, mais c’est ce qui fait que tu es bien souvent tant appréciée, acceptée. Ce qui fait que tu sais te fondre dans la masse et que ton comportement, ton sourire ont si tendance à rassurer les populations, peu importe leurs cultures, leurs façons de penser.

Tu es douce. Tu es patiente avec les gens que tu aimes – mais tu l’es bien moins quand ça concerne ton travail – et surtout, tu te fais une loi, un devoir même de prendre soin des gens auxquels tu t’es attachée. D’ailleurs, tu as le sens du sacrifice, tu ne t’en rends probablement pas encore compte, mais tu serais prête à renoncer à énormément de choses, juste pour voir un sourire éclairer le visage d’un être cher à ton cœur.

Tu es têtue. Tu es déterminée. Tu as de l’énergie à revendre. Dans ton travail, tu es une véritable pile électrique, une boule d’énergie à la bonne humeur relativement communicative. Tu ne laisses jamais tomber une affaire, quand bien même c’est difficile, quand bien même ça prend du temps, de l’énergie, tu t’en fiches, ton travail te tiens à cœur. D’ailleurs, tu aimes bouger. Voyager. Pas forcément tous les mois, même si passer d’un pays à l’autre assez souvent ne te dérange pas outre mesure, tu aimes à te poser dans les endroits que tu visites, pendant quelques mois au minimum pour t’en imprégner avant de ressentir le besoin de changer d’air.

Tu ne te laisses pas faire. Tu as un fort caractère, un tempérament de feu. Quand on ose te hurler dessus, tu hurles aussi. Et si tu n’es pas rancunière, tu as tendance à rendre ce que l’on t’offre ; négatif comme positif d’ailleurs. En revanche, lorsque tu t’énerves trop, tu finis par te mettre à pleurer, c’est ce qui te permets de t’apaiser ensuite, pour aller mieux, c’est un mal nécessaire pour toi parce que oui, malgré tout, tu as cette sensibilité, cette légère fragilité qui fait que certaines choses te touchent assez profondément pour te blesser durablement.

Connaissance de la magie
Connaissez vous l'existence de la magie ? Absolument pas.
Si oui, comment en as-tu eu connaissance ? réponse ici
Comment réagissez vous à l'existence de la magie et des sorciers ? réponse ici
animal de compagnie
Nom de l'animal réponse ici
Race réponse ici
Description physique blanc, noir, gris, tacheté, rayé, a poil ras ou à poil long, donnez nous des détails !
Description moral Est-il plutôt calme, joueur, sauvage ?
Comment vous l'avez trouvé ? Racontez nous brièvement ce que votre personnage à ressentit en trouvant l'animal et pourquoi celui là et pas un autre.

citation
Tu as vu le jour sur les rives du lac Michigan, à Chicago, pour être tout à fait exact. Et pour entrer dans le détail, le jour de ta naissance, il pleuvait. Il y avait même de l’orage. Un terrible orage de chaleur après les hautes températures de ce début d’été.

Mais est-ce bien le plus important ?
Est-ce réellement ce que l’on veut savoir de toi ?
Probablement pas. Alors rembobinons un peu la bande, tu veux.

Il y avait maman.
Maman était une jeune femme un peu perdue dans la vie. Lorsqu’elle rencontra ton père, elle sortait à peine de l’adolescence et débarquait fraîchement de l’Illinois où elle avait passé une grande, très grande partie de sa courte vie. Elle rêvait de grandes choses. La campagne à laquelle elle avait été habituée par ses parents ne lui plaisait pas, elle estimait être une fille de la ville et lorsqu’elle avait débarquée seule à Chicago, elle avait vite déchanté. Perdue dans la masse. Il n’y avait là personne pour lui sourire, encore moins pour lui tendre une main secourable. Elle avait d’ailleurs passé ses premiers jours à la rue, avant d’être aiguillée vers un centre qui, mine de rien, l’avait pas mal aidée. Trois jobs relativement similaires plus tard, elle avait réussi à se dénicher cet appartement miteux, dont la taille ridicule ne l’avait même pas dérangée tant elle était heureuse de retrouver un semblant de vie décente.

Et puis. Il y avait papa.
Ah, papa. Tout lui souriait, à celui-là. Sa mère était partie depuis bien longtemps, remariée, elle avait de nouveaux enfants, un caniche affreusement laid et une maison bien trop grande qu’elle passait ses journées à décorer aux frais de son mari bien trop riche. Lui vivait avec son père. Tout aussi riche, il collectionnait les voitures, les femmes, et les bouteilles hors de prix. En somme : Papa ne manquait de rien. Il avait une vie dorée. Une vie qu’il appréciait, évidemment, mais une vie qu’il avait parfois tendance à trouver morne, plate, et relativement triste.

Leur rencontre ?
Banale.
Un client commandant un cheese-burger.
Une serveuse, un peu maladroite, qui renverse un soda noir sur une chemise hors de prix.
Trois ans après ça, il l’avait épousée, et ton frère voyait le jour.
Cinq après ça, c’était ton tour.
Sept ans après ça, celui de ta sœur.

Votre vie, à tous les trois, à été à l’image de celle de ton père. Ton frère aura bien profité de l’argent offert par la famille de votre paternel quant à toi, tu ne voulais de ces billets que pour financer tes études. Des études qui te tenais à cœur. Des études qui promettaient de te mener un peu partout à travers le monde. Des études qui finalement, ont été chronophages mais t’ont aussi permis de décrocher le boulot de tes rêves peu après l’obtention de tes diplômes et concours.

D’affaire en affaire, tu t’étais donc mise à voyager. Posée au Mexique pour plusieurs semaines, tu avais ensuite migré vers le Japon, durant trois mois, puis vers l’Italie pour six environ, avant de passer une année entière en France, de retourner chez toi pour moins d’un mois, et de repartir pour le Pérou. Oui. Ta vie était mouvementée, mais tu sais, c’était ton rêve, c’est comme ça que tu voulais vivre, comme ça que tu aimais vivre. Les rencontres que tu faisais, tu les trouvais toutes plus enrichissantes les unes que les autres. Une amourette de temps en temps. Jamais rien de sérieux, parce que tu savais que tu repartais.

Mais tout, c’était avant la Russie. Avant la Sibérie. Avant que tu ne rencontres Dan.

Plus qu’avec qu’aucun autre, tu t’étais attachée à Danail. La raison ? Il n’y en avait pas, du moins, pas d’après toi. Sa fragilité, et sa force. Son sourire. Son regard. Son histoire. Sa façon d’être, et de s’adresser à toi. Sa voix. Tu t’y étais accrochée, et tu n’avais plus eu la moindre envie de le lâcher. Ça n’avait rien de facile, Dan était un homme blessé, entaillé. Il avait ses problèmes, résultants de son accident, mais tu l’avais accepté et tu voulais être là pour lui, alors, pendant des mois et des mois, tu étais restée à ses côtés, et lorsque le temps était venu pour toi de quitter ce pays pour un autre, il avait souhaité t’accompagner, et toi, tu t’étais sentie heureuse, tu t’étais sentie chanceuse.

L’Australie t’avais appelée à elle pour une étrange affaire. Des meurtres, seulement ébruités par quelques autochtones et qui semblaient être bien dissimulée. Tu en avais le sentiment, de par sa nature mystérieuse, secrète et compliquée, cette affaire te passionnerait.

Pour autant … tu en était tout de même venu à te questionner.
Est-ce que votre venue en Australie était une bonne chose ?
Les disputes se faisaient plus récurrentes.
Plus violentes, aussi.
Et si tu restais tolérante, si tes sentiments, eux, demeuraient, tu ne pouvais t’empêcher de douter de bien des choses.
De te poser toujours plus de questions.