C'est quoi le bonheur ?

Carte d'identité
Nom de famille Zlata
Prénom Kameliya
Surnom(s) Camélia, Lili, Lia
Ascendance pur
Âge 24 ans
Date et lieu de naissance 07/01/1995 à Sofia (Bulgarie)
Sexualité hétéro
Métier danseuse exotique/érotique sous le nom de Lia au Red Veil (une boîte de nuits du Carray Block)
Logement Carray Block
Caractère
On me dit douce, calme et inatteignable, mais seuls les gens qui ne me connaissent pas le pensent.

Inatteignable, je l’avoue, c’est vrai. Je ne m’attache pas aux gens. Étant une Vélane, je n’ai pas besoin de faire l’effort de m’attacher au sexe opposé. Ils viennent à moi juste parce que je bats des cils. Je n’ai jamais cherché à aimer qui que ce soit. Je hais les femmes plus belles que moi et j’ai très peu d’amie féminine. Je n’en vois pas vraiment l’intérêt puisqu’on ne peut pas se reproduire. Et puis je suis naturellement hautaine, forcément ça n’aide pas.

Du reste, je suis plutôt mauvaise. Mauvaise joueuse, mauvaise perdante, mauvaise ménagère, mauvaise mère, etc.
J’ai tout de même quelques qualités. Je suis bonne couturière, bonne danseuse (qualité innée chez les Vélanes, je vous l’accorde) et bonne critique. Je suis surtout très souple, certaines danses méritent les meilleures poses si vous voyez ce que je veux dire.
Et je parle bien anglais, malgré mon fort accent bulgare.

Je suis irascible pour le plus grand malheur des gens qui m'entourent. Plus je progresse sur le baromètre, plus mon comportement change. Ainsi je boude au début. Puis je m’emmure dans le silence. Ensuite mon visage s’empourpre. Et enfin le dernier stade, je change d’apparence pour devenir cette laide harpie qui cherchera à détruire l’objet de sa colère à coup de balles de feu.

Baguette Magique
Étant des créatures magiques, sa famille a pris le parti de ne pas l'envoyer à l'école de magie. Tout ce qu'elle sait, c'est sa famille qui le lui a appris. Elle n'a donc jamais eu de baguette magique.
Animal de compagnie
Elle n'en a pas.
questions en plus
Miroir du Riséd je n’ai jamais eu à faire avec ce genre de miroir.
Amortentia bois, rose et après-shampoing
Patronus
Epouvantard me voir défigurée
Riddikulus
don / créature / capacité Vélane

Ne mettez jamais la clé de votre bonheur dans la poche de quelqu’un d’autre.
Je suis née dans une tribu concentrée à Sofia, en Bulgarie. Ma mère était une Vélane et mon père un descendant de Vélane. Je côtoyais surtout mes semblables qu’ils soient de sang pur, mêlé ou masculin sans particularité. C’était un peu comme une grande famille avec qui danser.

Et puis je ne sais pas ce qui m’est arrivé. J’ai fini par en avoir assez de cette vie. À ma majorité, je suis partie. Au début je me suis surtout déplacée dans le pays. De quoi je vivais ? De l’attention des hommes. Humbles ou riches. Tous m’aimaient. C’est ainsi que j’ai compris l’ampleur de mon pouvoir, de ce que je suis vraiment : une femme qui ne recevra jamais d'amour sincère. Alors j’en ai joué. Sans arrêt. Je me laissais entraîner par la passion qu’on m’offrait. Et quand j’en avais assez, je disparaissais.

J’ai voyagé avec des riches dans d’autres pays, appris l’anglais pour me débrouiller. Et je me suis libérée de tout lien avec ma famille. J’ai fini par vivre aux États-Unis où j’ai rencontré un homme. C’était un sorcier qui tenait une boîte de nuits un peu spéciale. Connaissant ma nature, il m’a proposé un emploi en tant que danseuse. J’étais heureuse. Je suppose. Après plusieurs nuits, il a compris que mon don était dangereux pour son business. Alors il a créé spécialement pour moi une « boîte » cloisonnée de verre enchanté qui retenait suffisamment mes charmes pour ne plus déclencher d’émeutes dans son club, mais pas totalement. Mon don devait lui permettre de gagner un maximum d’argent. J’étais sa plus belle poupée, sa beauté froide et sensuelle à s’en damner.

J’ai cru que c’était ça le bonheur, c’est pourquoi j’ai accepté de vivre avec lui. De fil en aiguille, je suis tombée enceinte. J’ai donc dû arrêter de travailler. J’étais frustrée par cette grossesse au point de ne plus en vouloir. Mais il ne cessait de dire que c’était le fruit de notre amour… SON amour. Un amour faux. Et qui n’était certainement pas le mien. Moi, je suis vide. À la naissance de cet enfant, je n’en voulais toujours pas. Après des semaines interminables et insupportables, et malgré que j’avais retrouvé ma taille de guêpe, mon homme refusa que je reprenne mon travail pour élever son enfant. J’ai été furieuse au point de prendre ma pire apparence. J’ai fait quelques ravages dans notre appartement et je suis partie à tire-d’aile. Au sens littéral. Je ne me souciais pas de savoir comment lui et l'enfant allaient.

Bien des années ont passé. Je débarque fraîchement à Mapple Town. Je respire l’air marin et traîne une petite valise à roulettes. Mes cheveux d’or blanc flottent au vent derrière moi (même sans vent, ils le font de la même manière). Et mes yeux bleus perçants se posent sur ce nouveau paysage. J’espère trouver vite un travail. Cette fois-ci, pas question de m’enfermer dans une relation sur le long terme. Je vivrai ma vie comme je l’entends.