Tourne-toi vers le soleil et l'ombre sera derrière toi Ft. Eden KAIMI

carte d'identité
Nom de famille Kaimi, le “Viseur” chez les aborigènes de Nouvelle-Zélande d’où son père tirait ses fières origines.
Prénom(s) Eden, parce qu’elle était tout ce que ses parents souhaitaient.
Surnom(s) Mimi, par les gosses de sa 1ère famille d’accueil. Ne vaut mieux pas s’y risquer. Deny, depuis qu’elle arpente les terrains de Quidditch.
Ascendance Sang Pur, de son père, sorcier issu d’une famille ancestrale aborigène de Nouvelle-Zélande et de sa mère, sorcière botaniste colonialiste.  
Age 20 ans
Date et lieu de naissance 25 Décembre 1998, beau cadeau.
Sexualité Hétérosexuelle, jusqu’à preuve du contraire.
Métier Batteuse pro de Quidditch dans l’équipe nationale des Wollongong Warriors.
logement Un loft industriel dans Old Town.
Caractère
Eden, c’est tout sauf le Paradis.

Eden, c’est une fêlure dans l’enfance, que l’on aurait recollé avec les pansements de l’adolescence. Pas de magie, ni de sortilège pour combler l’absence.

Eden, ce ne sont pas les mots, qu’elle n’utilise jamais trop. Mais plutôt ses yeux, deux émeraudes qui savent habiller ses sentiments de mille feux.

Eden, c’est une passion, c’est le pur reflet de la détermination. Un désir de vivre si virulent, qu’il flirte souvent avec l’entêtement.

Eden, ce n’est pas la timidité, mais une réserve calculée. Une nonchalance volontaire, éloignant tout ce que sa paix pourrait trouver d’adversaire.

Eden, c’est un bout de femme parfois abrupte, un diamant à l’état brut. Un esprit ardent tout aussi avisé, dans une enveloppe charnelle toute en sensualité.

Eden, ce n’est pas par cette froideur qu’elle fait battre ce coeur. C’est avant tout la fierté, véritable rempart qu’elle élève pour se protéger.    

Eden, c’est avant tout un sourire malicieux, tourner vers un avenir ambitieux. Des lèvres roses frondeuses, qui maquillent son visage de nuances audacieuses.    

Eden, c’est tout sauf le Paradis.
C’est un cœur d’enfant meurtri.
C’est une âme d’adolescente endolorie.
C’est l’esprit d’une jeune femme affranchie.

Baguette Magique
Bois Hêtre, un arbre familier de ses forêts néo-zélandaises
coeur Dard de Billywig
longueur 25,6 cm
caractéristiques Une baguette au bois clair qui semble refléter les pensées de sa propriétaire, légère comme faite pour voler et d’un aspect plus rigide que flexible, elle se montre tout de même souple entre des doigts habiles.
animal de compagnie
Nom de l'animal Maru, qui signifie “doux” en maori. Et on ne fait pas référence à son caractère.
Race Opposum australien
Description physique Une fourrure gris cendré sur la majorité de son petit corps rondelet, une petite tête blanche surmontée de deux oreilles noires, deux billes ébènes luisantes en guise d’yeux et un petit museau rose fureteur.
Description moral Maru n’a rien à envier au plus chapardeur des Niffleurs. C’est l’onde glissante à la surface d’un lac, qui cache on ne sait quel monstre marin en profondeur. On s’attend toujours à le voir surgir du coin de la pièce. Digne des plus belles cabrioles et bêtises, la petite femelle est une boule d’énergie mais surtout d’amour et de joie et Eden ne saurait s’en séparer depuis qu’elle l’a emmené avec elle, lors de son départ de Rotorua.  
questions en plus
Miroir du Riséd La Coupe du Monde de Quidditch entre ses mains, entourés de ses parents, fiers et heureux.
Amortentia Le cuir souple, le poivre citronné et la brume des matins humides
Patronus Un faucon
Epouvantard Une chambre dévorée par les flammes
Riddikulus Un centaure acrobate qui saute à travers des cerceaux embrasés
don / créature / capacité /

Les souvenirs d'enfance sont de longue durée.

“Tourne-toi vers le soleil et l’ombre sera derrière toi.”

Un murmure rassurant au creux d’une oreille, une main guidée par l’avenir posée sur l’épaule, qui la pousse en avant. Sans un regard en arrière, la petite fille laisse dans son dos les premiers souvenirs de son enfance, dans cette jolie maison en bois des hauteurs de Rotorua. Cette terre sauvage et pourtant accueillante, qui l’a vu naître presque huit années plus tôt, un soir de Noël, comme un cadeau venu du ciel. L’Eden tant attendu.

“Tourne-toi vers le soleil et l’ombre sera derrière toi.”

Quelques mots griffonnés dans un joli carnet neuf dont la couverture sent bon le cuir. Un cadeau de rentrée de ses parents, pour cette 1ère année à Tjukurpa. Avec fierté, elle rejoint les Kuniya. Le recueil de ses nouveaux souvenirs, depuis son arrivée à Mapple Town, quatre ans auparavant. L’unique relique de sa famille, partie en cendres dans l’incendie de leur maison, quelques mois plus tard.  

“Tourne-toi vers le soleil et l’ombre sera derrière toi.”

Une phrase lancinante, redondante. Rassurante. Jugée sur le balai, l’adolescente se répète cette litanie incessante en regardant les gradins. Une année de douleur depuis la perte de ses parents et son placement en famille d’accueil. Une année de labeur pour combler ce vide et ne pas se laisser dépasser. Une année d’honneur à s’accrocher au seul rêve qu’il lui reste. Voler.

“Tourne-toi vers le soleil et l’ombre sera derrière toi.”

Des mots jetés sur un mur trop blanc, à la peinture. Sa nouvelle chambre, dans sa nouvelle famille d’accueil. Son avant-dernière année à Tjukurpa sera décisive dans son choix de carrière. Le quidditch, c’est son soleil. Son avenir et sa fierté. Elle y a trouvé l’équilibre de la reconstruction, la voie de la guérison. Et ceux qui veulent l’en empêcher, d’inquiétude ou de regret, seront les ombres à ses pieds.

“Tourne-toi vers le soleil et l’ombre sera derrière toi.”

Comme un air de sermon, à voix haute répété, alors que la jeune femme claque la porte de l’appartement d’Abyss. Son diplôme empoché, sa majorité fêtée, elle n’aspire qu’à progresser encore. Ses maigres possessions se résument à sa baguette, son sac de vêtements, son balai et son équipement de Quidditch. Maru sur l’épaule, elle arpente les rues en quête de réussite.

“Tourne-toi vers le soleil et l’ombre sera derrière toi.”

Les mots gravés sur fin bracelet disparaissent sous le cuir du gant de protection. A plusieurs mètres au dessus du sol sur son balais, la cape bleu nuit doublée de pourpre des Wollongong Warriors claquant dans le vent, la jeune femme pose ses prunelles frondeuses sur les gradins qui l’entourent. Lentement, elle s’élève dans les airs, face aux lumières du terrain. Elle irradie de bonheur et de fierté. Et derrière elle, les ombres de son passé.