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Waiting in the Dark - Hiroki Asahina

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Dim 17 Mar - 3:03
Hiroki Asahina
ft. Kogami Shinya - Psycho Pass

carte d'identité
Nom de famille Asahina, nom que le ministère de la magie japonais lui a donné après l'arrêt de ses fonctions dans le Yamaguchi.
Prénom(s) Hiroki, prénom choisi par sa mère en hommage au héros d'un roman qu'elle aimait bien.  
Surnom(s) Le Jaguar, à l'époque où il bossait encore pour la mafia. Hiro, pour les amis et les proches.
Ascendance Sang-Mêlé. Sa mère est une moldu, née elle-même d'un mariage mixte (sorcier + moldu). Quant à son père, c'était un Sang-Pur.  
Age Il a déjà 36 ans, mais techniquement ça fait pas longtemps qu'il enseigne à Tjukurpa, même pas deux ans.
Date et lieu de naissance 25 Décembre 1984, à Tokyo. Sa mère a toujours dit qu'il était son plus beau cadeau de Noël
Sexualité Hétérosexuelle. Il aime les femmes et d'ailleurs, c'est un grand féministe.
Métier Professeur de Défense Contre les Forces du Mal, un job pour lequel sa vie particulière l'a particulièrement bien taillé.
logement Vielle Ville, il possède un petit loft en bordure du quartier, là où il se sent un peu en paix et à l'abri du tohu-bohu des rares commerçants. C'est pas très loin à pieds de là où sont installés deux de ses meilleurs amis, Maki et Tokiya.
Caractère

Calme, Détermination, Distance et Patience.

Hiroki est très déterminé et très accroché à ses principes. Il est presque impossible de le faire changer d'avis et si par moment c'est une tare, au sein du "Yamaguchi-gumi" c'était une vraie qualité qu'il a su conservé. Hiroki ne cède ni à la menace, ni au chantage. Ce n'est pas la peine d'aller le soudoyer pour avoir une bonne note, il vous renverra dehors par la peau du cul. Il ne se laisse pas abattre par l'adversité et le monde aura beau être contre lui, il ne renoncera jamais s'il pense se battre pour ce qui est juste. En ce sens, il est prêt à défendre n'importe lequel de ses élèves avec l'acharnement d'un titan. Il peut se montrer aussi très pédagogue étant lui-même plus têtu qu'une mule. En effet, Hiroki est un homme qui n'aime pas qu'on force sur lui un avis ou une situation, il est très attaché à ses propres opinions et n'apprécie guère les personnes qui l'empêchent d'exprimer ces dernières. Heureusement, il est très calme et s'énerve peu. C'est un personnage fort qui ne perd jamais son sang-froid. Il est d'un calme impressionnant et bien qu'il en faille peu pour le gonfler, il en faut beaucoup pour réellement l'enrager. Cela ne veut pas dire qu'il ne perd pas de temps à autre le contrôle, -il reste humain- mais il faut savoir où appuyer. Hiroki ne s'ouvre pas facilement. C'est un visage de marbre qui ne sait pas comment sourire. Un mec qui est rude dans ses propos et pas qu'un peu ! Il peut-être une vraie brute de décoffrage. Son tact parfois totalement absent se révèle souvent blessant, mais jamais pour faire du mal. Il est juste franc. Il sait néanmoins quelles sont les limites à ne pas franchir et essaie toujours d'adoucir les angles surtout quand ça concerne les enfants, son job de professeur et les femmes ! Ce qui est malheureusement un échec la plupart du temps, puisque Hiroki fait pleurer les premières années sans arrêt, à son désarroi le plus total d'ailleurs. Ce n'est pas qu'il est anti-social loin de là, il sait rigoler et s'amuser ! Il est même plutôt plaisantin, mais il reste distant, c'est dans son éducation et sa nature. Ce n'est pas un homme de mots, mais un grand silencieux.

Générosité, Entêtement, Passion et Férocité.

Hiroki n'est vraiment pas égoïste. Il donne beaucoup pour les autres, sans arrêt et sans compter. Il offre souvent un goûter à ses élèves, surtout après un cours difficile ou psychologiquement éprouvant. Ceci dit, il aime sa tranquillité et il peut se montrer ronchon, mais il reste un homme profondément doux qui prête toujours son épaule aux plus éprouvés. On pourrait presque dire qu'il est un robin des bois des temps modernes. Il n'aime pas du tout les vielles moeurs de la communauté sorcière et se fait un devoir de protéger les opprimés, à sa manière et selon des méthodes parfois un tout petit peu douteuses certes, mais toujours avec sincérité. Hiroki est quelqu'un qui n'a pas peur de se salir les mains, il est brave et féroce. Il sait mordre et s'il n'a jamais pris plaisir à blesser quelqu'un, il n'éprouve pas de remord à faire le ménage quand c'est nécessaire. S'il y a bien un truc qu'Hiroki ne supporte pas, c'est les petites frappes qui prennent plaisir à se venger sur les autres. Il est le premier à leur rendre la monnaie de leur pièce. De même, de son temps de Yakuza il se portait souvent volontaire pour les escapades les plus dangereuses ou les situations les plus problématiques ! De un parce qu'il n'avait pas d'enfants, de deux parce qu'il ne peut pas s'empêcher de vouloir garder tout le monde en vie. Encore aujourd'hui, à l'aube d'une nouvelle guerre, il serait le premier sur le front. Il se trouve que sous ses airs de rustres, Hiroki est attaché à ses élèves comme une mère à ses poussins et l'idée qu'une erreur de sa part puisse leur causer du tort laisse sur sa langue un goût de cendres.

Dévotion, Fidélité, Sincérité et Posessivité.

Hiroki est quelqu'un qui ne "switch" pas ses indulgences facilement. Quand il a juré fidélité à quelqu'un, c'est à la vie à la mort, en amour comme au boulot. Cela lui vient sans aucun doute de son éducation de Yakuza, mais il y donne une grande importance et une grande fierté. Attention, il ne faut pas se méprendre ! Tant qu'il est libre, il va à droite à gauche, il change de chemises comme de maîtresses et ne se prive d'aucun plaisir, ni d'aucune paie facile. Cependant une fois qu'il a fait une promesse il la respecte. Hiroki est quelqu'un qui tient toutes ses paroles et garde tous les secrets de ses proches avec une impressionnante hargne. C'est un excellent confident et une tombe dans tous les sens du terme. Vous pourrez torturer Hiroki des heures qu'il ne vous révèlera jamais rien. Il est bien déterminé à tenir ses engagements jusque dans la tombe. Toutefois, s'il est d'une loyauté à toute épreuve, il est également d'une possessivité à toute épreuve. Hiroki n'aime pas qu'on le prenne pour un con. Il attend des autres qu'ils soient aussi sérieux qu'il ne l'est. En matière de relations, il ne supporte pas d'être relégué au deuxième rang. Plus que de l'amour, c'est presque une forme de compétition, il a besoin de savoir qu'il est le premier à tous les niveaux. Sans être du genre à fliquer quelqu'un, ce qu'il détesterait profondément, il estime que la confiance est la base indispensable à toute relation stable.


Est un grand amoureux des sports, il pratique un footing quotidien pour entretenir ses poumons. Fume comme un pompier, ce pourquoi il prend un soin draconien de ses dents. A l'aide de pastilles, de potions, de dentifrices et de toute une panoplie d'ustensiles, il garde un sourire éclatant. Sent la menthe fraîche, et le tabac. A un faible pour tout ce qui est mignon, il aime les bébés et les petits animaux. Ne porte que des chemises et des pantalons en toiles. Adore les crèmes brûlés et les îles flottantes. Se sent maladroit avec les premières années. Est totalement nul en Métamorphose, ce pourquoi ses collègues le charrient souvent. Est passé maître dans l'art des sortilèges informulés à la suite de ses années au sein du Yamaguchi-Gumi. N'est pas fier de son passé. Envoie de l'argent régulièrement à des veuves qu'il connait personnellement. A peur de revoir sa mère.

Monde magique
petites questions sur vos caractéristiques

Baguette Magique
Bois La baguette d'Hiroki est en accord parfait avec sa personnalité. Sculpté avec du bois de Saule dont la matière aurait pour symbolique d'apaiser et soigner l'homme solitaire qu'il est ainsi que de lui rappeler qu'il est loin d’être au bout de ses peines.
coeur Un cœur fait à partir de plume d'oiseau-tonnerre qui apporte à son ensemble plus de complexité. Si son bois informe son propriétaire qu'il a encore des choses à apprendre, son cœur lui nous fait comprendre que la tâche ne sera pas facile tant il est difficile à manier. Un obstacle qui une fois atteint saura dévoiler l'étendu de sa puissance.
longueur Si sa baguette mesure trente-quatre centimètres, ce n'est pas seulement parce que son propriétaire est lui-même imposant, mais parce qu'elle contient l'harmonie électrique de ce qui la compose, en plus d'exprimer combien l'homme qui la tient n'est pas le genre d'individu à se laisser marcher sur les pieds.
caractéristiques Composé d'un bois réputé pour sa belle apparence, la baguette de notre homme ne fait elle aussi pas exception à la règle, bien que ce ne soit pas pour son élégance qui l'ait choisi. Après-tout, la baguette désigne le sorcier, n'est-ce pas ? Bercée dans une teinte claire, son manche est finement sculpté et sa rigidité est à l'image du tempérament de son propriétaire : Flexible. Capable de s'adapter au changement, elle apprécie toutefois qu'on ne la dérange pas dans sa routine. Longue et fine, elle est réputée pour facilité l’exécution de sortilèges informulés de haut niveau, terrain de prédilection de notre enseignant.
animal de compagnie
Nom de l'animal Hiroki n'a hélas pas de compagnon, ce dernier n'étant depuis le temps plus de ce monde.
Race Il s'agissait d'un chartreux.
Description physique Un chartreux parfaitement gris de la tête aux pattes, jusqu'à la pointe de la queue et doté d'un magnifique regard couleur émeraude.
Description moral C'était un animal très calme, débrouillard et assez vagabond. Parfois il disparaissait plusieurs jours et revenait comme si de rien était. Cependant, il était toujours là dans les moments de difficultés. Hiroki a dispersé ses cendres dans une forêt près de Tokyo, là où il l'avait trouvé, alors tout chaton.
questions en plus
Miroir du Riséd La douce silhouette de sa mère fièrement dressée, en bonne santé et lui faisant un signe de la main, celui-là même qu'elle lui adressait pour qu'il vienne prendre le goûter.
Amortentia L'arôme amer et prenant d'un bon café, une touche de menthe ainsi qu'un soupçon de fleur de cerisier, un parfum qui s'associe à l'odeur d'un shampoing familier.
Patronus Un fier et vaillant Jaguar.
Epouvantard Sa plus grande crainte n'est nul autre que de revoir le cadavre de sa pauvre mère, pareil à l'état, si ce n'est même pire que celui dans lequel il l'avait trouvé après qu'elle ait été torturée.
Riddikulus Aussi idiot cela puisse-t-il être, ce qui a toujours fait rire Hiroki c'est une vieille photo de sa mère lorsqu'elle n'était qu'une enfant vêtue d'un tutu rose et arborant une perruque aux mèches multicolore.
don / créature / capacité Hiroki excelle dans la maîtrise des sortilèges informulés, ce qui lui a par ailleurs valu ses qualifications de professeur de défense contre les forces du mal.
biographie
racontez nous votre histoire
La liberté, c'est le courage de prendre son envol

Ce que j’ai de plus précieux dans ma vie, c’est mon fils, Hiroki. Ce garçon est un don du ciel que je ne mérite pas. Je suis originaire d'Europe, mais je vis actuellement au Japon, dans un petit appartement perdu au cœur de la mégalopole qu'est Tokyo. J'ai quitté la communauté Irlandaise et depuis je n'ai plus jamais contacté les miens. La vérité c'est que j'ai honte de moi, de ce que je suis devenue et de comment je mène ma vie. J’avais fait la promesse à mon père de revenir de mes études avec un diplôme en poche et un contrat de travail dans une société publicitaire. A l'instar de ma jumelle, je n'étais peut-être pas une sorcière, mais j'avais du courage à revendre ! Ou du moins, je croyais sincèrement en avoir.

Loin de mes parents, loin de mes repères, je me suis accrochée aux diverses rencontres que j’ai faites, certaines me poussant à prendre des habitudes qui feraient rougir les plus prudes. Pour ne pas me retrouver seule et suivre le rythme, j'ai commencé à sortir et délaisser petit à petit mon sérieux et il faut croire, ma raison au placard, enfermée à double-tour dans un tiroir. L’argent pour ma scolarité, je l’ai dépensé dans des vêtements, des bijoux et de l’alcool. Avais-je de mauvaises fréquentations où étais-je tout simplement trop faible pour ne pas résister à la tentation ? Tout ce que je peux affirmer aujourd’hui, c’est qu’à cause de mes décisions, je n’ai pas pu apporter à mon fils un foyer plus confortable. 

Pour subvenir à mes besoins, j'ai tout fait, tout essayé, sans réfléchir, sans y penser, me contentant d'embrasser celui qu'on me jetait à la figure comme la dernière des catins. J'ai relégué ma dignité aux oubliettes et j'ai commencé à danser, à céder, à divaguer, juste parce que c'était plus simple. Je ne suis pas une femme courageuse, je ne suis pas une femme forte, bien au contraire, je suis une lâche ! J'ai toujours choisi la facilité et désormais j'en suis gênée, peinée et contrariée de montrer à ce fils que j'aime tant le visage d'une mère qui n'a rien pour elle, ni la beauté, ni l'argent, encore moins le charisme ou la personnalité. C'est aussi pour ça que je ne veux plus voir mes parents, je ne veux pas qu'ils se sentent coupable de la ratée que je suis devenue. C'est ma faute, entièrement et uniquement ma faute.

J’avoue cependant que plus les années passent, plus j'hésite à les mettre au courant de son existence. Il y a de fortes chances qu'Hiroki soit un sorcier, il y a des signes qui ne trompent pas. Or la magie, je n'y connais rien et je ne pourrais pas l'aider s'il doit s'en aller. Puis qui sait, peut-être pourraient-ils le sauver de moi et de tous ceux qui m'entourent. Je suis officiellement une mère célibataire, mais ça ne signifie pas que j’ignore qui est son père. Cet homme, je l’ai rencontré le soir d’une de mes prestations. Il était beau dans son costume noir, entouré de ses gardes du corps aux allures de molosses, dominant la place comme s'il était un roi. Et un Roi, c'est ce qu'il était, vraiment. 

Je ne sais toujours pas ce qui lui a plu à l’époque, mais nos regards se sont croisés et il est revenu, chaque soir pour me voir, moi, mes collants, mes jupons et ma culotte, pile à l’heure, toujours, assis à la même place. C'était un homme casanier. Le genre de personne qui a ses habitudes et qui n'aime pas qu'on lui dise non. Cela tombe bien, car je n'aime pas dire non moi non plus. La vie est beaucoup plus facile quand on dit oui et qu'on sourit. J’ai fini par céder à son charme et je suis devenue son amante, sa maîtresse. Pauvre de moi, pauvre de nous, c’était un homme qui ne m’était pas destiné. Comme si je ne trempais pas suffisamment dans la crasse, il avait fallu que je tombe sur le dirigeant d’une des plus grandes organisations criminelles qui soit dans ce pays. Tezuka Shinoda, direct descendant du célèbre Kenichi Shinoda, était à la tête du Yamaguchi-gumi, un repère de Yakuza. Et la communauté Yakuza, on ne s'y frottait pas, encore moins quand on connaissait leur lien avec la magie.

Il n'y avait rien de particulièrement étonnant à ce que les Yakuza soient pour beaucoup des sorciers. Depuis toujours, c'est une mafia qui a été bien trop noble pour n'être que le repère d'une bande de voyous. La plupart des clans de Yakuza sont en réalité des familles de sorciers qui ce sont intégrés à la vie humaine et politique du Japon de façon étonnante. Sous le couvert d'une maison de passe, on peut trouver des magasins pour sorciers et d'autres passages secrets bien gardés à l'aide de sorts puissants. Ces petits commerces sont d'une grande aide, surtout dans une ville de plus de neuf millions d'habitants où gérer tout ceci est vraiment complexe. Les Yakuzas sont suffisamment dissuasifs et respectés pour qu'on ne leur pose pas de questions sur les bâtiments qu'ils possèdent et ça facilite énormément la vie à la communauté magique de Tokyo, c'est comme ça qu'ils sont devenus les gardiens de la ville. En tout les cas, c'était le hasard qui m'avait conduit à danser dans un des cabarets du Yamaguchi-gumi. Je suis une moldu, je ne peux pas voir la magie ou l'utiliser, alors rien ne me prédestinait à rencontrer Tezuka Shinoda, et ce même avec un père sorcier.

Contrairement à ce qu'on pourrait s'imaginer, sous ses traits de marbre, Tezuka était un homme bon et généreux. Les Yakuza sont familiaux paraît-il, et ce dernier a pris soin de notre fils comme du premier des joyaux. On ne vivait pas ensemble, mais on ne manquait pas d'argent et Tezuka venait souvent. Hiroki avait un don pour les études et était d’une telle douceur que plus d’une fois, je me suis mis à pleurer tant j’étais désolée. Désolée d'être cette pathétique et pitoyable excuse de mère, ce modèle factice de maternité. Avec inquiétude, j’ai demandé à ce qu'il taise ma profession à son école, sauf que voilà, c’était un ange, il n’avait pas honte de moi et ne m’a pas écouté. Tout petit déjà, il était si fort et si vaillant. C’est affreux, mais une fois, rien qu’une seule fois, j’ai pensé à le laisser à une famille plus méritante, quelque chose que Tezuka m'aurait sûrement fait payer cher. S’il n’y avait pas eu ce sourire innocent et la pesante menace de mon ancien amant, peut-être aurait-il connu un foyer plus chaud. 

Comme je l'ai dit, Tezuka, il adorait Hiroki. Même s’il n’était pas le fruit d’une union faite dans le mariage, même si je n’avais pas pu l'épouser, leur relation était fusionnelle. Nous ne vivions pas ensemble et ils ne se voyaient donc pas toujours, mais quand il était là, père et fils étaient inséparables. Je peux dire sans aucun mal qu’il y avait beaucoup d’affection entre eux, voir même de l’admiration peut-être. D’un commun accord, nous avons pris la décision de faire taire les origines d'Hiroki pour ne pas éveiller la curiosité des clans opposés au Yamaguchi-gumi, craignant qu’un jour, on ne veuille s’en prendre à lui, en plus du fait qu’il ne puisse pas être déclaré comme un digne héritier. Pour cela, nous avons donc préféré le tenir à l’écart des affaires de son père, une décision qui en a coûté à Tezuka, mais celui-ci avait tellement d'admiration pour les capacités scolaires de notre fils qu'il a cédé, au début en tout cas. Il espérait bien faire de lui un grand sorcier le moment venu, même si je n'étais pas encore parfaitement à l'aise avec cette idée.

D'ailleurs, nous n'avons pas cacher à Hiroki ses origines magiques. Nous lui avons tout dit très tôt, au cas où il recevrait la fameuse lettre pour entrer à Mahounotokoro. Tezuka l'a également souvent pris avec lui, pour qu'il rencontre ses frères et ses sœurs, tous des sorciers. J’étais envieuse, c’est vrai, je n’avais pas été la seule à porter l’un de ses enfants, mais, je ne le regrette absolument pas. Dans mon monde de mensonges et de soie, un simple bonheur était la plus grande des joies. J’ai cependant dû mettre ma jalousie de côté pour l’éducation de mon jeune garçon. Si petit et déjà un si grand cœur, il avait de l’amour à donner de toute façon. En même temps Hiroki, c'était un vrai gentil, quelqu'un qui n'aurait pas dû avoir sa place ici, parmi nous en enfer, mais bien plus haut, au paradis, loin des gangs et de la misère de sa mère. 

Natasha, à propos de son fils.


L'odeur de la bière et du tabac, les rires gras, les sourires convenus, les jambes pales, les cuisses blanches, les seins dénudés et les dessous chatoyant, c'était le décor qui m'attendait quotidiennement quand je retournais de l'école, un sourire aux lèvres et mon bouquin de math remplis de A fièrement coincé sous le bras. On pourrait trouver ça perturbant qu'un enfant de dix ans sache déjà tout du corps d'une femme, de leur souplesse et de l'art avec lequel elles sont capables de rendre un homme fou, mais personnellement, je n'y ai jamais songé comme à quelque chose de tabou ou de sale, encore moins de pervers.

Les femmes, je les trouve belles et je les aime. Je les ai toujours aimées, que ce soit la douceur de leur peau, l'odeur capiteuse de leur eau de parfum, leur expression fragile, leur regard de biche ou leurs longs cils, il n'y a rien que je n'aime pas chez une femme et en l'occurrence, il n'y avait rien que je n'aimais pas chez ma mère. Ma mère représentait tout pour moi. Cette main dans mes cheveux, ce visage toujours patient, cette mine affable et éclairée, cette délicate chaleur, ce parfum de fleurs. Sa voix était à mes oreilles comme du miel aux abeilles, enivrante et agréable, capable de me faire oublier tous mes maux et toutes mes contrariétés, capable de me faire oublier le monde dans lequel elle vivait.

Il me semble parfois que si je tends l'oreille, assis sur ce tabouret qui était le sien, je peux encore entendre son rire cristallin qui dévale et tombe comme une cascade le long des murs, emplissant la pièce de ses eaux claires. Puis, je relève la tête et me rends compte qu'elle n'est pas ici, alors l'écho s'échappe et s'éteint, aussi vite qu'il n'est apparu. Oublier la voix de ma mère, voilà qui me terrifie. Malheureusement, le temps est un bâtard et il emporte tout avec lui, même les meilleurs souvenirs.

Passer la porte du cabaret, ça a toujours été comme ouvrir la porte d'un autre univers. Un univers avec ses propres règles et sa propre société. Mon père appartenait à cette dimension magique et parallèle dont on m'a tenu éloigné de nombreuses années. D'ailleurs de lui, je n'ai d'abord eu que des souvenirs flous. Il était cet homme plein de charisme qui caressait la joue de ma mère avec toute la tendresse du monde, cet homme fort, qui mettait peut-être un peu trop d'eau de Cologne et qui avait une impressionnante cicatrice au visage, le nez légèrement tordu comme si on lui avait cassé tant de fois qu'il était devenu impossible de le remettre droit. Il avait aussi ces fascinants tatouages de serpent sur les avant-bras, colorés et vivants, comme si les cobras roulaient le long des muscles et s'apprêtaient à sortir leurs crochets pour mordre à tout moment. Je me souviens les avoir dessinés une fois ou deux avec fascination sans me douter qu'un jour, à mon tour, je porterai avec honneur le plus beau et le plus flamboyant des jaguars dans mon dos. Un tatouage de clan, l'appartenance à une famille de sorciers dont je ne savais alors rien si ce n'est quelques ragots et ce que voulait bien m'expliquer ma douce génitrice après une visite de cet homme si mystérieux.

Ce que lui et ma mère se racontaient, ce qu'ils ont partagé, c'est un mystère que cette vie ne suffira pas à élucider. L'un comme l'autre ont emporté les secrets de leur relation dans leurs tombes et je n'ai pas été invité à partager ce jardin-là. Honnêtement, je n'ai pas cherché à savoir non plus. J'ai toujours été respectueux de leur silence, encore plus lorsque je sais combien ma mère a manqué au vieux durant toutes ces années. Dire qu'il l'aimait à en crever et qu'il n'a jamais pu la toucher avant qu'il ne soit trop tard, qu'elle ne devienne folle, incapable de le reconnaître, incapable de me reconnaître. Le monde des sorciers, hein ? Il est régi par un système encore plus archaïque que celui des Yakuza et du Japon tout entier. Par moment, j'ai détesté ce dernier si fort pour ce qu'il a fait à ma mère. Si seulement mon père avait pu passer au-dessus de ses convictions de sang-pur, peut-être qu'il serait aujourd'hui fiancé à cette moldu qu'il a tant aimé sans jamais le lui avouer. Franchement, c'est ce qui m'a éloigné de la communauté magique asiatique, ce bordel. On a beau dire que depuis la chute du dernier grand mage noir, Lord Voldemort, tout a changé, je n'y crois pas. Les mentalités n'évoluent pas si vite et il y en a toujours pour être racistes. Il suffit de voir les Huang en Chine pour en être convaincu, la suprématie des sangs-purs est peut-être depuis longtemps terminée, mais les préjugés eux, restent.

En tout cas, une chose est certaine. On ne dirait pas comme ça, mais mon enfance a été normale. Mon père avait beau être un yakuza et ma mère une prostituée, je n'ai pas été choqué outre mesure et je n'ai pas été privé d'une belle scolarité. Mon innocence, mes parents se sont efforcés de la protéger en dépit de ce qu'ils étaient et de leurs milieux. Comment ils se sont débrouillés pour ça, je ne sais pas, je suppose qu'ils avaient leurs tuyaux et leurs façons d'éviter les complications. Jusqu'à ce que mon père m'envoie à Mahounotokoro, j'ai suivi un primaire dés plus normal. Si on oubliait l'endroit et le lieu, j'aurai pu être un gamin comme les autres. Et en fait, je pense que c'est ceux à quoi ils avaient aspirer au début, que je devienne un homme comme les autres, un sorcier sans histoire avec une vie rangée et sans difficultés, dont le seul souci serait de bien faire rentrer l'argent à la fin du mois. C'est ce à quoi j'aurai aspiré aussi, s'il n'y avait pas eu ce soir-là.

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Hiroki, c’est un mec sympa qui aime donner un coup de main quand il y en a besoin. Assez sportif, il a toujours été d’une grande aide pour l'équipe de Quidditch lorsqu’un membre venait à manquer. Ça en plus de son air de beau brun, il était l'une des coqueluches de Mahounotokoro. La première fois que je l’ai vu, en première année, on s’est foutu sur la tronche comme deux abrutis. Il n’y avait pas vraiment de raison particulière derrière, seulement, il ne me revenait pas. Est-ce parce qu’il était trop souriant ou aimable ? À moins que ce ne soit parce qu’il venait en quelque sorte du même milieu que moi. Toujours est-il que notre première rencontre s’était soldée par une bonne rouste. C’est qu’il savait se défendre le bougre. Quand je lui ai demandé la raison d’une telle force, il m’avait tout simplement répondu qu’il se devait de l’être pour protéger sa mère, mais également pour qu’elle n’ait pas à s’inquiéter pour lui. J’étais sur le cul.

J’ai voulu l’interroger sur son père, mais, là, il s’est contenté de me sourire. Ce n’est que plus tard que j’ai appris que lui et moi partagions les mêmes gênes. J’avais donc un demi-frère, encore un parmi d’autres, Papa jusqu'au mariage, a été volage. Mon cas était un peu à part, parce que je suis né d'une première union qui s'est soldée par la mort de ma mère. Elle était malade et fragile de santé, alors elle n'a pas tenu le choc bien longtemps dans cette vie de tarés que nous menons ici, au Yamaguchi. On est pas des sorciers comme les autres, on ne l'a jamais été. On est souvent visé par des gangs rivaux, c'est comme ça. C'est beau d'avoir une baguette magique, mais on ne peut absolument pas l'utiliser en pleine ville à la vue de tous les moldus du coin. Or, sans baguette, arrêter une balle de revolver devient soudainement beaucoup plus difficile. C'est pourquoi dans cette famille, mon père nous a tous formé aux armes. Selon lui, il n'y a pas deux poids deux mesures. On est les gardiens de l'accès au monde des sorciers de Tokyo et on est des hommes d'affaires, faut qu'on sache protéger notre territoire en toutes circonstances. Moi je trouve ça cool, je suis d'avis qu'on est jamais assez bien préparé et je ne regrette pas de connaître le monde moldu. Mais pour ma mère, ces magouilles et ces ennuis, c'était trop d'agitation et trop de stresse. Elle ne l'a jamais supporté et le cancer, ce chien, l'a rapidement emporté.

Étrangement, il aura fallu quelques années pour que notre père se remarie à une sang-pur de bonne famille et en attendant, il a agrandi son cercle, puis profité de quelques maîtresses bien rodées comme la mère d'Hiroki. Il leur a fait des cadeaux, promis monts et merveilles, c'est qu'il sait y faire le parrain, il a l'art et la manière. Mais même-moi, je peux dire que la mère d'Hiroki, c'était spéciale. A-elle, il a fait un enfant, à elle, il a acheté un cabaret et à elle, il a donné la vielle bague de fiançailles de ma mère. Il était sérieux. Il était amoureux. Et quand j'y pense ça me faisait flipper et grincer des dents. Le truc, c'est que j'étais jaloux, jaloux de cet amour que mon Oyabun donnait à une inconnue, quand il n'avait jamais daigné aimer ma génitrice plus que ça. Je me disais que s'il l'avait fait, elle serait morte moins seule. Je réalise aujourd'hui combien j'ai été con. Et je regrette profondément.

Hiroki et moi au début, c'était comme le jour et la nuit. S’il était brillant, moi, je frôlais à peine la moyenne. S’il était entouré de monde pour sa gentillesse, moi, c’est parce que l’on me craignait ou se plaisait à pavaner sous mon nom. Il faut dire qu’en tant que digne et premier fils de l’actuel chef des Yamaguchi-gumi, on ne pouvait que me lécher les bottes. Ce qui n’était pas le cas d’Hiroki. Au contraire, à chaque fois que je l’ai invité à venir s'éclater en été, il m’a toujours rembarré en me rabâchant qu’il allait travailler au cabaret pour aider sa mère. Un bon fiston à sa maman. Une fois, rien qu’une seule fois, j’ai réussi à le traîner à l’extérieur. Si j’avais su ce qui allait se passer, je n’aurai très certainement pas autant insisté. Ce gars que j’étais à l’époque, ce jeune con qui ne pensait qu’à sortir et faire la fête en balançant l’argent de son paternel comme s’il s’agissait du sien a vraiment fait une connerie en emmenant son cadet avec lui dans le seul but de faire chier.

Personne ne s’attendait à ce qu’une descente ait lieu cette nuit-là au cabaret.
Je me souviens encore de l'odeur du sang, partout. Des filles en larmes, des habits déchirés, de la peau coupée, des entailles profondes dans la gorge et les joues de sa mère, défigurée, muette, humiliée. Même moi qui ne connaissais pas beaucoup cette femme, j'ai été révulsé, alors Hiroki, je n'ose juste pas imaginer. Les confrontations entre clans sont monnaies courante si bien qu’on en devient insouciant. Plus le territoire est grand, plus les points d’attaques sont nombreux. Le Cabaret faisait partie de l’un d’entre eux. Un groupe opposé à notre famille avait pris la décision de jeter son dévolu sur le lieu de résidence de l’une des "anciennes" maîtresses de mon paternel pour mieux l’atteindre. Il avait fallu que ça tombe sur sa mère. Est-ce parce que nous sommes rentrées un peu plus tôt que prévu qu’elle a été épargnée par ses agresseurs ? Je n’en suis pas encore certain à l’heure actuelle. Ce que je peux dire néanmoins, c’est qu’Hiroki a depuis ce jour changé. Lui qui ne se préoccupait pas des affaires de notre géniteur, il s’est soudainement pointé un bon matin à notre porte pour qu’on l’intègre au clan.

Je ne peux pas dire que je ne m'y attendais pas et j'ai approuvé sa décision, parce que moi aussi, je la sentais gronder dans le fond de mon ventre, cette haineuse, vicieuse et sournoise fureur, glaciale et brûlante à la fois, comme la lame d'un couteau chauffé à blanc. Quand on s'en prend à des membres du clan, on s'en prend à la famille et quand on s'en prend à la famille, on s'en prend à moi, à nous, à tous les Yamaguchi, alors je n'étais pas du tout indifférent à la colère qui bouillait en Hiroki comme la lave d'un volcan sur le point de rentrer en éruption. C'est pour ça que j'ai soutenu son intégration auprès de père. De toute façon, je crois que père avait toujours espéré qu'Hiroki finirait par nous rejoindre et le fait qu'on ait osé torturer l'une de ses précieuses protégées et saccager une de ces propriétés n'ajoutait que de l'eau à son moulin. On ne défiait pas Tezuka, on s'écrasait comme des moucherons sur le bitume devant lui, et les petites frappes qui avaient osé commanditer l'attaque allaient vite le comprendre. 

Pour Hiroki, peut-être plus que pour les autres, les épreuves ont été particulièrement pénibles à passer. Non seulement d'être un bâtard, né hors-mariage, il avait toujours été choyé. Il a fallu qu'on lui inculque rapidement et à la dure, ce que c'était qu'être un sorcier dans un clan de Yakuza. Ce n'était pas un jeu, ce n'était pas quelque chose que tu devenais en claquant des doigts. C'était sérieux, très sérieux et on ne plaisantait pas avec ça, surtout au Yamaguchi-gumi. Il ne suffisait pas d'en avoir envie ou d'en avoir dans le ventre pour être un Yakuza, il fallait l'embrasser de toute son âme et de tout son corps, c'était tout un art, une façon de penser, un instinct à adopter. Mais Hiroki était brillant et intelligent, mais surtout aussi loyal qu'un berger allemand à son policier. Lui qui avait toujours été si gentil et réglo, je lui ai découvert des côtés que je n'aurai pas soupçonnés. Parfois cruel, parfois hargneux, mais jamais dans la démesure Hiroki, il était réglé comme du papier musique, il suivait le tempo et ne dépassait pas les bornes. Il était méthodique, efficace et constant dans sa façon de faire et d'agir. Très vite, il est devenu meilleur Yakuza que je ne l'ai jamais été. Mais ça ne m'étonne pas, Hiroki, après tout, c'était un vrai jaguar, il l'a suffisamment prouvé quand on étudiait.

Hiroki, il a aussi été la cible de trop de haine qui n'en valait pas la peine, comme celle de la pute à qui notre père a été remarié par la suite par exemple. Elle et ses enfants, c'est toute une page de crise dans l'histoire de notre Clan. Le fait qu'elle me déteste autant qu'Hiroki, nous a subtilement rapprochés et aujourd'hui, il est de loin la personne en qui j'ai le plus confiance. S'il n'avait pas été là pour me rappeler "la" règle, je crois que ça aurait fini en bain de sang ces histoires. "On aime notre famille, on aime notre mère, on aime nos sœurs, on aime nos frères, on protège nos liens." Dans le Clan, on devait se soutenir, on devait s'entraider, la colère et la rancune, les inimitiés adolescentes n'avaient pas leur place, et quand bien même la femme de l'Oyabun était une salope, c'était la matronne alors on se devait de l'écouter et de lui obéir respectueusement, hiérarchie oblige. Hiroki a été là pour me le rappeler et c'est son soutien sans bornes et sans failles qui m'a conduit où j'en suis, à la tête du Yamaguchi-gumi.

Hiroki, mon frère, mon meilleur ami, si tu savais combien j'aimerais te dire merci.

Tatsuya Shinoda, à propos de son frère.

Ma mère, depuis ce jour-là, n'a plus été la même. Les spécialistes disent que c'est pour se protéger du choc psychologique qu'elle est devenue comme ça et moi ça me tue chaque fois que j'y pense et que je réalise qu'ils ont raison. Maman, que c'est-il passé pour que tu en arrives à ne plus reconnaître, ni Tezuka, ni ton fils ? Qu'est-ce qu'on fait ces connards pour que tu deviennes un fantôme pale et inconsistant sur un lit d’hôpital qui pue la javel ? Peau grise, lèvres gercées, corps maigre, visage abîmé, cheveux en pagaille et de pailles, secs et rêches entre mes doigts. Adieu les sourires, adieu les parfums, adieu tes regards, adieu tes mains, adieu ta voix, adieu toi. Tu n'existes plus, tu n'es plus rien et ça me rend malade de m'imaginer que si j'avais été là, j'aurais pu empêcher ça. Lorsque je te regarde et que j'essaie de toucher tes joues pour y effacer les méfaits de ces fous, que tu frémis et te mets à hurler comme si tu étais terrorisée, qu'une simple caresse de ma part te fait paniquer et que ma seule présence te raidit le dos d'angoisse, je me rends compte que pour toi, vraiment, il n'existe plus rien si ce n'est la terrifiante présence de ces salops au dessus de ta tête, abîmant ton sourire, tes bras, tes seins, tes jambes, tes cuisses, ton ventre, tes tripes. Tu as dû tellement souffrir et personne n'a été là pour te sauver, ni papa, ni moi. Est-ce que c'est pour ça que tu nous as chassé de ta vie ? Parce que tu nous en veux ? Je ne dirai pas que je ne comprends pas, je ne dirai pas que je te déteste et que tu me manques, alors ne me pardonne pas Maman, parce que moi, je ne me pardonnerai jamais de ne pas avoir su te protéger. 

Le cœur en miette, je l'ai eu pendant des années à regarder cette loque gémissante et apeurée qu'elle était devenue. M'occuper d'elle seule ? Impossible, alors on l'a envoyé dans une maison spécialisée. Même pas ils ont voulu d'elle dans un hôpital sorcier, cette bande d'enfoirés. C'était une moldu, elle n'y avait pas sa place, c'est tout. Je ne l'ai jamais digéré et je me suis mis à fumer. Au début, c'était juste une de temps en temps, maintenant, j'en suis facilement à un paquet par jour. Je sais que ça casse complètement l'image qu'on se fait de moi dans mon boulot de professeur sérieux, mais bordel j'arrive pas à arrêter. C'est une réflexe, cette cigarette, un putain de réflexe que je garderai jusqu'à la fin de ma vie. Je ne fume pas dans l'enceinte de Tjukurpa de toute façon et je peux encore me taper plusieurs kilomètres sans cracher mes poumons par la bouche, ce qui je pense est suffisant à me garantir mon job et ma paie. Je peux me vanter d'avoir une santé d'acier, même s'il est clair qu'il serait peut-être temps que je ralentisse sur la clope. D'un autre-côté, ce n'est pas comme si j'avais quelqu'un pour se soucier de me voir crever d'un cancer, à part Tatsuya peut-être, mais ce petit con m'aura vite oublié. Il a une femme à se damner et un clan à gérer, je suis loin d'être irremplaçable comme il semble le penser, je ne suis qu'une vielle pièce rouillée dans la machine, un engrenage qui se casse et qu'il s'obstine à vouloir garder en place, par pure fidélité. J'esquisse un sourire en coin. Tatsuya, ce petit con, il ne lâchera jamais personne hein ?

Je ne sais pas si c'est l'état de ma mère, ou le reste, mais après avoir fait du Yamaguchi une partie intégrante de ma vie, après avoir bu le saké, échangé les vœux et la coupe, puis tatoué mon corps, j'ai rompu avec ma petite amie et j'ai chassé toutes les personnes qui ont pu compter dans ma vie. Les connaissances que j'appréciais, les professeurs que j'adorais, les filles que j'aimais. J'ai changé de numéro, d'adresse et d'attitude. Je ne voulais juste pas qu'ils se retrouvent mêlé à ma double vie. Les simples civils -sorciers ou pas- et moi, c'était fini, c'est ce que je me suis juré. À la limite, d'arrêter les études à Mahounotokoro, seule la promesse que j'avais faite à ma mère d'obtenir un diplôme m'a fait tenir la distance. Et après ça, je me suis enfoncé jusqu'au cou dans nos trafics. J'ai trimé, j'ai bossé, je me suis oublié. 

Honnêtement, j'ai fui, ma mère, les souvenirs, les regrets et tout le reste. Je suis devenu ce type qui peut tremper ses mains dans les boyaux d'un cadavre sans sourciller, garder un visage de marbre lorsqu'un mec agonisant sur le pavé supplie d'être sauvé, ignorer les cris, la douleur, l'effroi, la pitié, frapper, couper, torturer, abîmer, casser, briser les os et les émietter d'un coup de marteau. Cela ne veut pas dire que ça a été facile. J'ai vomi des tas de fois et la bile me monte encore de temps en temps, en particulier lorsque je suis en mission, forcé d'attendre et d'écouter un ami m'appeler à l'aide alors que ma seule envie est d'éclater la cervelle du connard qui a osé se faire du bien sûr la souffrance de quelqu'un. Personnellement, je n'éprouve pas de plaisir à torturer, je n'éprouve pas de bien-être à tuer, je le faisais parce qu'il faut quelqu'un pour le faire chez les Yakuza et je suis doué pour ça, tirer les vers du nez. 

Quand tu exécutes quelqu'un au début, c'est difficile, tu en fais des cauchemars et si t'es pas un taré, tu gardes le souvenir du visage de la victime comme un tatouage creusé au couteau dans ta peau, indélébile, c'est une cicatrice. Mais ça comme dit, c'est seulement au début. Tu te rappelles du premier, pas du deuxième, encore moins du troisième, plus du tout du quatrième et quand tu arrives au bout du dixième tu perds le compte et réalises que ce qui te faisait rendre ton repas au départ est devenu banal. L'homme a le don de banaliser ce qui est horrible. Il peut s'habituer à toutes les horreurs. Et je me suis habitué à toutes les horreurs ! Pendant un temps en tout cas... Je suis monté en grade et je suis devenu le Wakagashira (bras droit) de mon père, puis j'ai connu Tokiya et Maki, et ça a remis toute mon existence en question encore une fois. 

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Quand j'ai rendu ma coupe et que j'ai brisé mes vœux, Hiroki était là. Il était à genoux, à côté de moi, devant Tezuka. S'il ne m'avait pas soutenu dans ma démarche, je crois que je me serais honnêtement pissé dessus. J'ai beau être courageux, Tezuka j'en avais peur et je le respectais tellement que j'osais à peine lever la tête quand il était là. Quitter un Oyabun, ça ne se fait pas comme ça, encore moins au vu du sang qu'on a parfois sur les mains. La communauté magique a conscience de notre profession, de notre situation, mais ça ne facilite rien. Quand on décide de s'en aller, si notre Oyabun l'accepte alors, on est blanchi, mais aussi exilé dans un autre pays. Expatrié de force oui, si ce n'était pas le cas, on serait un trop grand danger pour le Yamaguchi. On nous aide à trouver un job, le ministère intervient en notre faveur. Tout ceci est une machine très bien huilée, il n'y a pas à dire. Mais quand même, ça ne se fait pas tous les matins et certainement pas sans bonne raison. Je ne crois pas que le Padre a spécialement mal pris que je le quitte, mais on ne peut pas en dire autant d'Hiroki. Le reproche était évident dans ses yeux et je crois que même son frère Tatsuya, le premier désigné pour le futur poste de Chef a été choqué. Comment ne pas l'être en même temps ? Hiroki, c'était une figure d'autorité, tout le monde le respectait au sein de la famille et tout le monde l'aimait. Son nom faisait trembler comme sourire et je sais que beaucoup de nos filles ont quelques fantasmes à son sujet, pas que je ne l'ai jamais vu avec l'une d'entre elles, cela dit. En même temps, Hiroki, il est si mature, tellement sérieux que j'en oublie parfois qu'il a à peine 28 ans.

Hiroki et moi, c'est l'histoire d'une amitié banale qui a commencé autour d'un verre de saké. Je ne sais pas pourquoi on s'est rapproché, ce qui a fait qu'il m'a ouvert sa carapace et accueilli dans son univers comme si j'en avais toujours fait parti. Nos statuts étaient diablement différents. Je n'étais qu'un sous-fifre sans intérêt, là depuis longtemps, mais pas spécialement remarqué, présent au poste, mais jamais impliqué dans les raids les plus importants tandis que lui, était un jeune garçon prometteur avec beaucoup d'avenir au sein de l'organisation. Nos ambitions, nos projets, notre histoire, rien ne nous prédestinait à nous apprécier, bordel, même nos âges étaient éloignés !

Rejoindre le Yamaguchi-gumi, je ne l'ai personnellement fait que dans l'espoir de retrouver ma petite sœur, Kayoko, enlevée à même pas quinze ans par quelqu'un dont je ne connais toujours ni l'origine, ni le nom. Orphelins et sans personne sur qui compter, certainement pas la police, je me suis enfoncé dans les affaires de la mafia à la sortie des études. C'est peut-être pour ça en fait, qu'il s'est intéressé à moi, parce que la mélancolie que j'emportais partout comme un manteau me collait à la peau. Je n'étais pas fait pour être Yakuza, je n'en avais pas la trempe, ni la carrure ! J'étais fragile et Hiroki, il aimait ce qui était fragile. Pouvoir protéger ce qui menace de se briser, ça donne un sens à son existence, c'est ce qu'il m'a confié une fois, entre deux gorgées d'alcool brûlantes. 

En tout cas, avec Hiroki, on est vite devenu une paire inséparable. Il m'a présenté à Tatsuya et grâce à lui, je me suis mieux intégrée à l'organisation. J'ai commencé à bouger davantage et à participer de façon plus fonctionnelle et intéressante aux affaires de la famille. La vie aurait pu suivre ce train-là, peut-être que je serais même devenu Shateigashira (second du bras droit), cela aurait été bien, j'aurai pu profiter de cette nouvelle prise de pouvoir, pour enquêter sur ma sœur, mais comme le destin est un drôle d'animal, il a décidé de me marier... Et je suis tombé amoureux. Profondément amoureux. 

Maki, c'était cette magnifique sorcière russe au regard de biche et aux jambes interminables, celle qui vous fait rougir comme un gosse tant elle est sexy, celle que vous n'imaginez certainement pas rencontrer au détour d'une rue, surtout quand vous êtes mafieux. J'étais complètement sous le charme et Hiroki s'est largement moqué de mes affections évidentes. En même temps, qui aurait cru que j'aurai le coup de foudre ? J'en étais le premier choqué. Je pense que de me voir si heureux, a donné à Hiroki de l'espoir, et ça a été la le déclenchement de tout ce bordel. Avec Maki dans ma vie, enceinte et si douce, accomplir mon travail de Yakuza est devenu un fardeau. Elle a donné naissance à notre fils, puis à notre fille et moi, j'ai commencé à faire ce que tout père fait, flipper. Bosser pour notre Oyabun n'était plus un devoir que j'accomplissais dans l'honneur, mais la peur au ventre, avec un goût d'amertume et de cendres sur la langue. Je l'avoue, j'étais désormais anxieux à l'idée de crever, de me faire fusiller, ma sécurité est devenue prioritaire à celle de mon chef et c'est là que j'ai su qu'il fallait que j'arrête. Parce que si c'était pour avoir le droit de tenir mes enfants dans mes bras, de leur lire une dernière histoire le soir ou d'embrasser ma femme, je n'aurai pas hésité une seule seconde à trahir tous mes principes et mon “roi”. Bref, le monde des Yakuza c'était fini pour moi. Je voulais récupérer une vie normale. 

Et quand je l'ai compris, j'ai pleuré, couiné, sangloté, comme un idiot, comme un gamin, terrifié et trop lâche pour défendre mon cas et passer le cap. Tout quitter, c'était dur, je craignais de ne pas y arriver et d'y perdre ma dignité. J'avais peur de ne pas savoir faire autre chose aussi, il faut bien l'admettre. Dans ce moment de crise intense, celui qui a posé sa main dans mon dos pour me rassurer et me promettre que je pourrais partir en toute tranquillité, c'est Hiroki. Et il a tenu parole, il m'a accompagné et m'a suivi dans ma démarche, comme le pilier infaillible qu'il a toujours été. Par contre, lui n'a pas définitivement coupé les liens, il n'a pas rendu la coupe. D'un air nonchalant, il a juste demandé à prendre du "temps". Il a évoqué une promesse que je n'ai pas comprise, quelque chose en rapport avec le fait d'avoir une vie et un métier plus normal. Je sais juste que cela a fait taire la rage dans les yeux de notre Oyabun et remplacé son expression de pur agacement par une tristesse sans nom. Aussi vite que tout avait commencé, c'était fini et j'étais libre de partir avec Hiroki, ma femme et mes deux gosses sous le bras. Ce dernier nous a accompagné jusqu'en Australie et à nous cinq, on est devenu une famille. Hiroki a repris des études et a commencé à passer des concours et des stages pour enseigner. A Mahounotokoro, il avait été le premier de notre promotion en Défense contre les forces du mal. Doué pour les sortilèges informulés, il voulait se racheter une conduite et une vie. Cela n'a pas été facile, et pendant de très nombreuses années, personne n'a voulu de lui. Mais il n'a pas abandonné. S'occuper des enfants, ça lui plaisait vraiment. J'ai réalisé à ce moment-là que lui aussi était fatigué d'être un Yakuza. L'idée m'a fait sourire, j'aimerai l'avoir aidé à ma manière.

Tokiya Sonoda, à propos de son meilleur ami.


Tous le monde s’y était préparé, mais c’était encore trop tôt pour nous. Ce jour fatidique devait pourtant bel et bien arriver. Il était mort. Notre Oyabun, mon père, celui de tous, a fini par succomber lui aussi en nous laissant derrière. J’ai beau avoir fait tant d’efforts pour eux, pour nous, pour lui éviter des inquiétudes inutiles. Même lui, je n’ai pas été en mesure de le préserver jusqu’au bout. Contrairement à mes habitudes, j’ai pleuré la nuit de son enterrement. Devant mon verre alcoolisé, j’ai adressé un sourire à Tatsuya et versé ma dernière larme. Les semaines à venir s’annonçaient cruciales pour l’avenir de notre famille et il avait besoin de moi à ses côtés. Je ne pouvais pas l’abandonner, il était tout de même mon frère de sang et d'âme, de cœur, de corps, d'esprit, à plus d'un égard une existence irremplaçable. Mais je ne suis pas revenu dans le clan, en fait je suis même définitivement parti.

Aussi grand puisse être mon attachement à l'organisation et à mes frères, le temps m’a changé. Tokiya et sa famille m’ont changé. Le voir aussi heureux avec son épouse, le savoir prêt à tout pour elle et ses enfants, ça m’a rappelé des souvenirs, de bons souvenirs même. Ces semaines loin d’eux ont suffit pour qu’un manque s’installe et qu’un certain malaise reprenne forme. Etre là, de retour dans les affaires du Yamaguchi-gumi, me fait réaliser combien je suis vide. À trop faire, à trop donner du mien, j’ai fini par me perdre et ne plus exister pour moi-même. Cette vie est bien loin de celle que ma mère aurait voulu que j’ai. Je me suis rendu compte que ce n’est pas réellement ce que je souhaite. Je suis bon pour ce que je fais c’est vrai, mais je ne vis pas, je me meurs simplement à petit feu quand je suis un Yamaguchi.

Vivre pour les siens est une chose, mais fonder sa propre existence en est une autre. La photo de ce couple qui traine dans ma poche et que je contemple chaque soir renforce à chaque instant mon envie de devenir professeur. Cette aide active que j’apporte à mon frère est temporaire, je n’ai pas l’intention de quitter mon rêve d'avoir un poste dans l'enseignement, pas quand après dix ans d'efforts, je viens enfin d'avoir une réponse positive. Les décisions que j’ai prise, il faut que je parvienne à les maintenir. J’aime les miens, je ne peux pas le nier, je sais que je répondrai toujours présent à chaque fois qu’on aura besoin de moi. Mais, d’un autre côté, je n’arrive pas à étouffer ce pincement que j’ai au cœur lorsque mes doigts se posent sur la crosse d’une arme. Comme Tokiya, est-ce que moi aussi un jour je vais craindre la mort ? La plus grande question que je dois me poser c’est surtout, est-ce qu’un jour mon cœur se mettra-t-il à nouveau à rebattre pour quelqu’un d’autre ? Ma matrice sera-t-elle capable de fonctionner autrement que pour me maintenir en vie ? Des coups d'un soir, des flirts, j'en ai eu pas mal. Mais j'ai toujours choisi avec soin mes conquêtes pour que ça ne soit jamais rien de plus que la tendance d'un moment. Clair dans mes intentions, je n'ai baisé que pour baiser, pas pour aimer et j'ai toujours pensé que c'était une décision prise sciemment, aujourd'hui, cependant, je n'en suis plus si sûr et ça m'inquiète, me terrifie. Je ne veux pas devenir une illusion d'homme dans un corps qui n'est plus que rouages et engrenages, réflexes et réactions, vide et dur comme la coque d'une machine. 

Je veux être aimé et je veux aimer. C'est que j'ai réalisé. Or Tokiya, que j’ai soutenu dans sa démarche pour quitter le clan, lui et sa petite famille, je sais qu’ils m’ont accepté. Je le sais, et ce n’est pas seulement dû à cette demande qu’ils m’ont faite : celle de devenir le parrain de leurs enfants. Meilleur qu’une coupe de saké, plus fort qu’un échange de sang, leurs sourires et leurs bonnes intentions m’ont lié à leur foyer. Aujourd’hui, il est encore trop chaleureux pour moi, je me sens fade à leur côté, mais je vis. Je vis différemment, je vis plus normalement, je vis sans me mettre en danger. Dans un quotidien que j’ai choisi, j’apporterai bientôt des enseignements aux nouvelles générations alors que j’ai encore beaucoup à apprendre, beaucoup à retrouver et c'est grisant. Ce semblant de normalité, je n'aurai pas cru qu'il m'avait tant manqué et pourtant, je ne me vois déjà plus vivre sans lui. Et puis j'aime Mappletown, j'aime ces décors, la population, les enfants, toute-somme j'aime ma vie là-bas. C'est une rédemption, une deuxième chance et je ne peux pas la laisser s'envoler.

Me laisser partir, ne sera pas facile pour mon frère, je n’ignore pas les difficultés qu’il risque de rencontrer et je ne compte pas le livrer à la merci des requins et des dangers. Il a confiance en moi comme j’ai confiance en lui. Je ne serais peut-être plus aussi actif dans les affaires de l'organisation, mais en cas de besoin, je répondrai toujours présent. Il est triste, mais pas idiot et dans le fond je le pense soulagé. Soulagé de voir que je ne suis plus tout à fait cet homme qui fonce tête baissée, sans accorder d'importance à ce qui peut lui arriver. Soulagé d'apprendre que je songe doucement au mariage, même si je ne me sens pas encore capable d'entamer une relation forte et stable. Soulagé, peut-être aussi, de savoir que je ne suis pas tout à fait parti, que je reviendrai à Tokyo auprès de lui, au premier hibou ou au premier coup de fil. Je le soupçonne également d'être soulagé de constater que je ne lui préfère pas Tokiya. Tatsuya a toujours été possessif et je crois qu'il est un brin jaloux de la relation que j'entretiens avec les Sonoda. Cela ne me dérange pas outre-mesure, à l'avenir je compte prendre le temps nécessaire pour me partager entre les deux, à Tokyo pendant les vacances scolaires et à Tjukurpa le reste de l'année. Peut-être aussi, que je retournerai voir ma mère, dans son hôpital de campagne, car maintenant que Tezuka n'est plus là pour le faire, il faut que j'assume ce rôle de fils que je n'ai que trop fui.  Je vais changer pour le mieux, je l'espère.
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Élève - Goanna
Bienvenue officiellement Chris QAQ !
Courage pour ta fiche \o\ !
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Anonymous
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Dim 17 Mar - 18:55
Edit : J'aime tellement ce personnage (ça change pas)
Encore Bienvenu mon Hiroki ! Comme d'habitude te relire c'est génial. ^^
J'adore Hiroki. Waiting in the Dark - Hiroki Asahina  1005256126 Waiting in the Dark - Hiroki Asahina  1005256126 Waiting in the Dark - Hiroki Asahina  1005256126
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Dim 17 Mar - 22:23
BIENVENUE OFFICIELLEMENT SUR LE FORUM CRICRI ❤️ j'aime les surnoms et rien ne m'empêchera d'en donner un à Chris sors

J'adore ce personnage, il est génial xDD
Bon courage pour le reste de ta fiche, hâte de lire l'histoire de ce sacré monsieur !
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Personnel
Félicitations !☆
☆ Tu es validé !
Wow.
Alors tu ne le sais pas, mais j'ai une affection particulière pour les mafieux et les histoires de mafieux. Et du coup ton personnage est un gros coup de coeur. Hiro est terriblement humain et tu as tellement bien décris la partie mafieuse. Et puis, j'ai adoré ta manière d'écrire ta fiche. Vraiment, c'est un vrai coup de coeur pour moi et je vais définitivement t'embêter pour des liens parce que je suis amoureuse de ton personnage et de ton style d'écriture so. Je veux écrire avec toi. Voilà.

Sinon, l'histoire est parfaite pour moi et, Tjukurpa se veut être moderne. Si ça fait dix ans que tu bosses dans l'coin pour leur montrer que oui tu es un bon prof, ils feront en sorte de t'inclure sans souci. D'autant plus vu ton palmarès étant jeune.

Bref je ne blablate pas plus longtemps et je te donne ta couleur et la marche à suivre !
Amuse toi bien parmi nous ♥️

☆ La suite...
Rien de bien compliqué en soi. Les étapes habituelles un peu administrative avant de s'adonner uniquement au RP ♥️

☆ Sur Tjukurpa, il n'y a pas dix endroits où tu dois aller recenser les avatars, les métiers, etc. Il n'y en a qu'un seul : le recensement global.
☆ Une fois que tu as recensé tout ce qu'il faut, tu peux préparer ton topic de vie scolaire ainsi que choisir tes avions en papier ou ton téléphone portable.
La partie administrative est terminée ! Tu peux maintenant demander un rp ! N'hésite pas à passer dans les sujets de vie scolaire des autres pour demander des liens ou voir ce qu'ils proposent ;)
☆ Pour finir, je t'invite à rejoindre le discord du forum ! Il remplace la chatbox à 100% et te permettra de dialoguer avec le staff mais également avec les autres membres.

Je crois qu'on a fait le tour alors... encore bienvenue parmi nous ! ♥️
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